En 2013, le revenue disponible par habitant a augmenté de 0,9%. Le prix des dépenses à la consommation, pour sa part, a progressé de 1,2%. Au bout de compte, le pouvoir d’achat a ainsi reculé de 0,3%.
L’Institut note que les impôts directs et les cotisations d’assurance sociale ont monté plus rapidement que le revenu disponible.
Par habitant, les Québécois sont parmi les Canadiens les moins en moyen. Leur revenue disponible en 2013 était de 26 774$ par habitant. Seule l’île du Prince-Édouard fait moins bonne figure. La moyenne canadienne est de 30 746 $.
La moyenne canadienne se situe à 30 746 $, avec une croissance de 1,3%.
Selon l’ISQ, cette situation s’explique principalement par la progression plus rapide des impôts directs et des cotisations aux régimes d’assurance sociale par rapport aux revenus, notamment.
Montréal semble par ailleurs battre de l’aile, puisqu’il s’agit de la seule région administrative parmi les 17 de la province à subir une baisse (-0,3%) du revenu disponible par habitant, qui se situe à 26 984 $.
La Côte-Nord occupe le haut du classement à ce chapitre pour une quatrième année consécutive, avec un revenu disponible de 28 890 $, suivie par la Montérégie (28 115 $) et l’Abitibi-Témiscamingue (27 997 $).
L’ISQ note toutefois un essoufflement de la croissance sur la Côte-Nord ainsi qu’en Abitibi-Témiscamingue, puisque les investissements miniers continuent de fléchir dans ces régions.
Finalement, c’est la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et la Mauricie qui arrivent en queue de peloton, avec un revenu disponible par habitant, respectivement, de 23 136 $ et 23 474 $.
Avec la participation de La Presse Canadienne