Dans un climat inflationniste, les ménages québécois cherchent des moyens d’exercer une gestion financière prudente. Près du tiers (31,7 %) des Québécois se tournent vers le prêt personnel comme solution d’étalement des dépenses courantes, révèle une étude de HelloSafe, une plateforme qui compare les produits financiers.
Un résultat qui démontre une tendance à privilégier la flexibilité financière face à des dépenses imprévues ou importantes chez les répondants.
L’enquête, à laquelle ont participé 833 résidents, offre un aperçu des habitudes de prêt au Québec. Seuls deux Québécois sur cinq (38,9%) ont opté pour un prêt personnel au cours des dix dernières années. Une majorité de répondants (61 %) n’ont jamais souscrit à un prêt personnel, préférant d’autres formes de financement ou faisant preuve de prudence financière.
Les emprunteurs ont une préférence marquée pour des montants de prêt relativement modestes. En effet, 68% des prêts contractés étaient inférieurs à 20 000 $, suggérant que les Québécois considèrent le prêt personnel davantage comme un complément ou un secours financier plutôt qu’un moyen de financement principal pour des projets de grande envergure.
Seuls 13 % des prêts personnels souscrits se situaient entre 20 000 $ et 50 000 $, contre 18 % pour des montants supérieurs à 50 000 $.
Les fonds sont utilisés principalement pour l’achat de véhicules qui représente 21 % des prêts personnels, suivi par l’acquisition de biens technologiques (17 %), le financement de travaux de rénovation domiciliaire et le paiement de dépenses médicales, à égalité à 12 %. Une faible proportion des prêts sert au remboursement d’autres dettes (9 %) et pour financer un voyage ou des vacances (5 %).
Près d’un tiers des répondants considèrent le prêt personnel comme une solution pour étaler les dépenses courantes. Pour beaucoup, la gestion des flux de trésorerie et le maintien de la stabilité financière sont aujourd’hui des préoccupations majeures.
Seule une minorité, soit 7 %, considère le prêt comme un moyen d’acheter des biens coûteux plus facilement, tandis que 6 % estiment qu’il permet de se gâter de temps à autre.