Comparé aux autres moyens de financement utilisés pour cette fin, le REEE a progressé de 6 points de pourcentage depuis les trois dernières années et passe ainsi de 22 % en 2016 à 28 % en 2018, selon le récent Baromètre d’Universitas.
« On peut se réjouir du fait que, parmi les parents qui se montrent prévoyants en vue des études, le REEE demeure de loin le véhicule de placement privilégié (79 %) pour épargner, précise Marjorie Larouche », conseillère principale en communication et relations publiques à Universitas.
C’est principalement en raison des subventions gouvernementales qui viennent bonifier leur épargne pour un maximum de 12 800 $ par enfant que les parents disent opter pour ce placement.
Quand ils bénéficient d’un REEE, les étudiants sont, du coup, moins portés à demander une aide financière ponctuelle à leurs parents. Le sondage révèle, en effet, que l’appui financier des parents (autre que le REEE) est en baisse en 2018 (57 %) par rapport à 2016 (53 %).
Recul de l’épargne
Le Baromètre a aussi permis de mettre en lumière que les parents québécois sont moins nombreux qu’avant à épargner en vue des études.
Parmi les répondants, 35 % affirment ne consacrer aucune épargne à cette fin. En comparaison, ce pourcentage s’élevait à 28 % en 2017 et à 27 % en 2016. Pour le REEE spécifiquement, ce recul se traduit par une baisse de 7 points, passant de 59 % en 2016 et 2017 à 52 % en 2018.
Les parents qui n’épargnent pas invoquent majoritairement le manque de ressources financières pour expliquer la situation (56 %). En revanche, un peu plus d’un tiers de ceux-ci prévoient le faire à l’avenir.
Dans l’ensemble, 69 % des jeunes se disent préoccupés par le poids financier de leurs études.
Par ailleurs, ceux qui bénéficient d’un REEE se disent plus motivés à poursuivre leurs études : 70 % des répondants ont identifié le REEE comme un facteur déterminant à cet effet comparativement à 62 % en 2016.