L’ACP s’inquiète de voir que 40 % des Canadiens se disent écrasés par leur dette, une augmentation notable par rapport à 2017 où cette proportion était de 35 %. D’ailleurs un tiers des répondants affirment que leur dette a augmenté par rapport à l’année précédente. Selon l’agence, cette augmentation serait principalement due à l’augmentation des dépenses globales.
Les répondants disent que leur crainte majeure c’est l’augmentation du coût de la vie et la hausse des taux d’intérêt. Ils ont peur de l’impact de celle-ci sur leurs prêts hypothécaires. L’ACP admet d’ailleurs que d’autres hausses du taux d’intérêt pourraient avoir un impact majeur sur les détenteurs d’une hypothèque à intérêt variable ou d’une hypothèque sur le point d’être renouvelée.
Malgré ces défis financiers, les Canadiens évitent de discuter de leurs finances. Selon le sondage, la majorité des employés affirment ne pas les surveiller de près. Ainsi, seulement 36 % des sondés disent vérifier leur bulletin de paie.
« Parmi les effets néfastes du stress financier qui accable les employés, citons la baisse de la productivité, l’absentéisme à la hausse et le taux de rotation élevé du personnel. Les employeurs jouissent d’une position unique pour solidifier le bien-être financier de leurs employés en leur offrant des ressources ou méthodes de gestion financière pour les aider à épargner », explique Peter Tzanetakis, président de l’ACP.
Effectivement, selon le sondage de recherche 2018 de l’agence, un peu moins de la moitié des employés interrogés (46 %) affirment que leur stress financier a un effet néfaste sur leur productivité au travail.