Une nouvelle étude de Statistique Canada révèle que les femmes ayant un diplôme postsecondaire étaient plus susceptibles de recevoir la Prestation canadienne d’urgence (PCU) en 2020 que les hommes diplômés.
L’étude révèle également que celles qui avaient obtenu un certificat ou un diplôme postsecondaire en 2018 étaient plus susceptibles d’accéder à la prestation que la population active générale.
Le gouvernement fédéral a introduit la PCU en 2020 pour fournir un soutien financier aux Canadiens qui ont perdu leur revenu en raison de la COVID-19.
Statistique Canada a comparé la proportion des diplômés de 2010 à 2018 qui ont reçu la PCU en fonction des caractéristiques éducatives et sociodémographiques en proportion avec tous les travailleurs qui ont reçu la prestation.
L’étude indique que ce groupe de diplômés présentait un intérêt particulier, « car bien qu’ils soient plus jeunes et qu’ils aient habituellement moins d’ancienneté, le fait d’avoir obtenu un titre scolaire récent peut les avoir aidés à conserver leur emploi ».
Dans l’ensemble, les diplômés de 2010 à 2018 étaient moins susceptibles d’avoir accès à la prestation que la population active générale.
De tous les travailleurs, 35,2 % ont reçu la PCU en 2020.
Les diplômés récents étaient plus susceptibles d’avoir reçu la PCU, le tiers des diplômés de 2018 ayant reçu la prestation comparativement au cinquième des diplômés de 2010.
Ceux qui détenaient des diplômes postsecondaires plus avancés étaient également moins susceptibles d’accéder à la PCU, seulement 13,3 % des diplômés de 2018 titulaires d’un doctorat en ayant bénéficié.
Parmi les diplômés de 2018, ceux des programmes collégiaux et universitaires en arts visuels et du spectacle, ainsi qu’en technologies de la communication, présentaient la plus forte proportion de diplômés ayant reçu la PCU, à plus de 50 %.
De plus, les diplômés de 2018 titulaires d’un diplôme de niveau collégial ou d’un diplôme de premier cycle en mathématiques, en informatique et en sciences de l’information étaient les moins susceptibles d’avoir reçu la PCU par rapport aux diplômés d’autres domaines.
Les femmes n’étaient pas seulement plus susceptibles d’accéder à la prestation parmi les diplômés de 2018, elles étaient également plus susceptibles de la recevoir parmi la population active générale.