Les salariés de la génération Y et Z ont davantage de peine à épargner pour leur retraite que les autres générations, révèle une enquête menée par Edward Jones Canada et reprise par Avantages.

Alors que le quart des Canadiens (26 %) se vantent d’être sur la bonne voie pour leur retraite idéale, seuls 15 % des millénariaux et 10 % des sondés de la génération Z sont d’accord avec cette affirmation.

Parmi les obstacles, 14 % des membres de la génération Y et 15 % des membres de la génération avouent ne pas savoir comment épargner. L’horizon lointain de la retraite est évoqué par 15 % des millénariaux et 21 % des membres de la génération Z.

La résilience, un facteur pris en compte

Outre ces chiffres, la plupart des 1 500 employés interrogés reconnaissant l’importance de la résilience financière une fois à la retraite. Et 84 % des sondés assurent être en mesure de pouvoir s’adapter à l’inflation et aux ajustements du coût de la vie pendant leur retraite.

Il est toutefois intéressant de noter qu’un pourcentage équivalent désire maintenir son mode de vie actuel pendant toute la durée de la retraite.

Des disparités hommes/femmes

Les priorités semblent dépendre du sexe du répondant. Ainsi alors que les femmes accordent plus facilement la priorité au coût des soins de santé, puisque 85 % d’entre elles citent ce point contre 80 % des hommes ; les hommes sont un peu plus enclins à souligner l’importance de subvenir aux besoins des personnes à charge (55 % contre 48 % des femmes).

Les femmes sont également plus enclines à considérer la poursuite d’objectifs personnels comme une priorité (76 % contre 71 %).

Quant au montant à épargner, 20 % des Canadiens confient ne pas avoir de stratégie spécifique. La moitié (51 %) disent se fier à leur revenu et à leur budget pour déterminer leur contribution, tandis que 22 % se fient aux conseils de leurs conseillers en services financiers.