Ce manque de connaissance est d’autant plus surprenant que plus de la moitié des Québécois sondés considèrent leur compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et leur régime enregistré d’épargne-retraite (REER) comme un élément indispensable de leur stratégie d’épargne.
« Que vous planifiiez pour une retraite encore loin dans le temps ou pour un objectif à plus court terme, deux options bien connues du public, les REER et les CELI, constituent des solutions de premier plan quand vient le temps de faire fructifier votre épargne, explique Sylvie Demers, présidente, direction du Québec, Groupe Banque TD. Comme de nombreux Québécois se sont fixé des objectifs à long et à court terme, une combinaison alliant CELI et REER s’avère dans bien des cas la bonne solution. Cependant, il importe de comprendre les principales différences entre les deux. »
À chaque situation, son outil
Quand on leur demande quel est le meilleur véhicule d’épargne en vue de la retraite, nombre de sondés préfèrent le REER (55 %) au CELI (21 %). Cependant la tendance s’inverse, quand il s’agit d’épargne dans le but d’une rénovation résidentielle. À ce moment-là, les sondés préfèrent largement le CELI (46 %) au REER (15 %).
Les résultats sont plus divisés quand la question concerne cette fois le meilleur véhicule pour une mise de fonds sur une première propriété. Un peu plus du quart des sondés (26 %) estiment que le CELI est la meilleure option, contre 35 % pour le REER.
L’incertitude augmente toutefois lorsqu’il est question des retombées fiscales associées à ces deux véhicules d’épargne. Plus du tiers des répondants (35 %) disent ne pas comprendre les conséquences fiscales du CELI et 31 % affirment la même chose par rapport au REER. Plus inquiétant, 17 % des répondants choisiraient un CELI pour réduire son revenu imposable pour l’année suivante. Cela démontre bien le manque de compréhension face à ces véhicules.
« Les données du sondage démontrent que de nombreux Québécois ne comprennent pas tout à fait les caractéristiques d’un CELI et d’un REER, comme les avantages fiscaux et les conséquences associées à un retrait », note Sylvie Demers.
Ce sondage a été réalisé par Ipsos pour le compte de la banque TD du 17 au 19 décembre 2019. Pour les besoins de celui-ci, 1500 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, dont 309 répondants du Québec, ont répondu à un sondage en ligne.