L’indice de confiances des épargnants du Québec atteint 5 points, à peine 3 points de plus que lors de la crise financière de 2008.

À titre de comparaison, l’indice de confiance atteint 30 points en Alberta et 21 points au Canada. « Il est assez surprenant de constater que les Québécois ont enregistré les résultats les plus faibles pour toute la gamme de produits de placement et d’épargne, commente Guy Couture, vice-président régional, Services aux particuliers. Les Québécois ne croient pas que c’est un bon moment pour affecter de l’argent à des produits d’épargne ou de placement, et ils ne croient pas non plus que c’est un bon moment pour garder des liquidités; il y a donc peut-être des matelas bien rembourrés au Québec. »

Les Québécois semblent aussi plus tièdes devant le marché immobilier. Ils sont 43% à considérer qu’il s’agit d’un bon moment pour investir dans sa résidence, contre 66% en Alberta.

La prudence n’est cependant pas nécessairement une mauvaise chose, nuance M. Couture. « Les Québécois font peut-être preuve d’une trop grande prudence après la crise financière, mais il est possible qu’elle leur soit profitable à certains égards, ajoute-t-il. En effet, le Québec devance les autres provinces dans la mesure où plus de la moitié de ses résidents (53 %) ont déclaré être en bonne voie pour atteindre leurs objectifs financiers. De plus, 6 % des répondants ont déclaré avoir surpassé leurs objectifs financiers, le taux le plus élevé après celui de l’Alberta, où il est de 8 %. C’est une bonne nouvelle. »