Les Québécois croient dans une grande proportion être en mesure d’expliquer la différence entre une carte de crédit et de débit, le revenu net et le revenu brut, une dépense et un investissement, un prêt personnel et une marge de crédit, ainsi qu’entre un actif et un passif.
Or, quand vient le temps d’appliquer ces concepts, les taux de bonnes réponses montrent un écart significatif entre les connaissances perçues et les connaissances réelles des Québécois, indique le sondage.
Le concept de crédit et de déduction d’impôt est celui le moins maîtrisé, avec seulement 18 % des répondants qui ont su voir juste. Pourtant, un fort pourcentage (71 %) des Québécois estime pouvoir faire la différence entre ces deux instruments financiers.
Autres exemples : seulement 35 % des répondants ont démontré une connaissance réelle du concept de revenu net, 48 % du concept de niveau d’endettement et 57 % du concept d’actif.
« C’est préoccupant de constater que les Québécois surestiment leur niveau de connaissance en matière de finance. Ils risquent ainsi d’être moins enclins à faire des démarches pour aller chercher de l’information », commente Geneviève Mottard, présidente et chef de la direction de l’ordre des CPA du Québec.