Tel est l’un des principaux constats d’une récente étude financée par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).
Effectuée par deux chercheurs universitaires américains, l’étude propose d’utiliser les comptes d’épargne comme point de comparaison possible.
« L’analyse comparative des frais et des rendements d’un compte de placement par rapport à ceux d’un compte d’épargne aidera les investisseurs à comprendre que les frais doivent être considérés en combinaison avec la performance et non de manière isolée », signalent-ils.
Intitulé Behavioural Economics (BE) Applied to Financial Disclosure, le document de 165 pages recèle plusieurs suggestions destinées aux distributeurs de fonds.
Ainsi, en présentant en tout premier lieu les rendements à long terme (depuis la création du compte) – autrement dit, avant les rendements de l’année courante –, les épargnants pourraient être davantage portés à voir leur situation à long terme. Ils éviteraient alors de concentrer leur attention sur les fluctuations à court terme.
L’étude propose également de mettre en relief les objectifs des épargnants combinés à des indicateurs de progrès. Cela pourrait prendre la forme d’images qui illustreraient où ils en sont par rapport à leurs objectifs initiaux.
« Nous espérons que les résultats de cette étude pourront être utilisés par les sociétés pour évaluer leurs rapports et leurs pratiques en matière de communication de l’information », déclare en communiqué le président et chef de la direction de l’IFIC, Paul Bourque.
Selon les auteurs de l’étude, des relevé d’honoraires et de rendements bien faits inciteraient les épargnants à adopter des comportements conformes à leurs objectifs financiers, comme par exemple en demandant conseil, en augmentant leurs contributions financières ou encore en révisant leurs objectifs de placement.