Pour tenter de répondre à ces questions, trois chercheurs européens ont récemment analysé quelque 200 études portant sur les comportements, les pratiques et le déroulement de carrière des femmes et des hommes dans les secteurs bancaire et financier.
Dans une tribune publiée vendredi par Le Monde, Antoine Rebérioux, du laboratoire Dynamiques sociales et recomposition des espaces de l’Université de Paris, Gunther Capelle-Blancard et Jézabel Couppey-Soubeyran, du Centre d’économie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, soutiennent que « les progrès de la parité ne garantissent pas l’effacement des stéréotypes ».
Les clichés de genre, comme le fait que les femmes seraient plus prudentes, moins audacieuses ou encore moins agressives, sont « de plus sont de plus en plus examinés et débattus, mais pas encore déconstruits », notent-ils d’emblée.
Les stéréotypes ont la vie dure
Les résultats de plusieurs enquêtes tendent à prouver qu’il existe de profondes différences en termes d’habitudes et de préférences entre les femmes et les hommes. Les premières montreraient ainsi…
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