L’ombudsman fédéral des contribuables aimerait que son bureau soit mieux connu des Canadiens, afin de pouvoir identifier plus rapidement les problèmes systémiques au sein de l’Agence du revenu.
François Boileau affirme qu’une plus grande visibilité l’aiderait également à rejoindre les plus de 800 000 personnes qui ne produisent pas de déclarations de revenus et qui appartiennent souvent à des populations vulnérables.
Pour se faire mieux connaître des contribuables, François Boileau recommande que l’Agence du revenu du Canada (ARC) fournisse un lien sur ses sites internet vers la page de l’ombudsman. Il recommande aussi que l’ARC informe les Canadiens qu’ils peuvent se plaindre ou fournir de la rétroaction au sujet du service offert par l’agence.
Cette quête de visibilité de l’ombudsman intervient après une année pendant laquelle le bureau fédéral a pourtant reçu son plus grand nombre de plaintes et d’appels à l’aide urgents en raison de la pandémie.
Le rapport annuel de François Boileau, publié jeudi, souligne que le bureau de l’ombudsman des contribuables a reçu plus de 3500 plaintes au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée le 31 mars, soit plus que le total combiné des deux exercices précédents.
Dans son rapport, François Boileau recommande par ailleurs que l’ARC affiche publiquement en ligne les informations fournies à ses fonctionnaires des centres d’appels, ce qui ferait économiser du temps et de l’énergie à tout le monde. On pourrait du même coup, évidemment, contribuer à résoudre les longues attentes au bout du fil, qui font l’objet justement de nombreuses plaintes des contribuables.
Le bureau de François Boileau recommande également que l’ARC trouve un meilleur moyen pour que les contribuables soumettent des documents par voie électronique, en toute sécurité, sans devoir accéder au portail en ligne « Mon dossier ».
En février dernier, des milliers de contribuables avaient perdu l’accès à leur compte en ligne en raison de problèmes de cybersécurité.