Une enquête d’Invesco met à jour le pouvoir des mots et leur impact sur les décisions de retraite des participants à des régimes à cotisations définies.
Le sondage montre ainsi que la majorité des répondants (60 %) préfèrent obtenir un « revenu » de retraite plutôt qu’une « épargne » de retraite et 94 % veulent investir une partie ou tout leur portefeuille de retraite dans un produit conçu pour leur fournir un flux de revenus à la retraite, rapporte Benefits.
Dans le même sens, 65 % des sondés disent préférer recevoir « des versements de revenu réguliers – mais garantis – légèrement inférieurs » durant leur vie plutôt que « des versements de revenu réguliers aussi longtemps qu’ils vivent, mais avec un coût supplémentaire ».
Au niveau de leurs préférences de vocabulaire, 63 % des répondants préfèrent que leur portefeuille soient décrit en termes de « croissance et stabilité », par opposition à « agressif et conservateur » (20 %) ou « à haut risque et à faible risque » (18 %).
Les préférences sont variées
La différence d’intérêt des répondants entre les fonds à date cible et les fonds à risque cible est mineure, soit 51 % et 49 %. Les personnes intéressées par les seconds disent l’être, car ils ont la possibilité de choisir le niveau de risque en fonction des objectifs de retraite plutôt que de l’âge (50 %), la possibilité de personnaliser les placements en fonction du potentiel de gain (28 %) et la clarté des objectifs financiers (23 %).
Un peu plus de la moitié des sondés (53 %) estiment que leur régime CD « joue un rôle complémentaire aux autres prestations de retraite » et l’autre 47 % affirment qu’il « joue un rôle essentiel dans la planification et le financement » de leur retraite.
En parler ou se taire?
Du côté des membres de la génération Y, 30 % estiment que les employeurs devraient parler de retraite avec leurs employés avant leurs 45 ans, 21 % estiment qu’ils devraient le faire dès 55 ans, 7 % affirment que le bon moment c’est après 65 ans et un autre 7 % déclarent que les employeurs ne devraient pas en parler.
Pourtant ce sujet de conversation semble important, surtout que 39 % des répondants et 28 % des préretraités ne savent pas ce que leur régime leur permet de faire avec leurs actifs à la retraite.