« Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini! » affirme GLC Gestion d’actifs dans son troisième rapport, d’une série de trois, intitulé « Profiter du marché haussier qui tire à sa fin aux États-Unis ».
Rappelons que pour la première fois depuis 2007, la courbe des taux de rendement des obligations s’est inversée aux États-Unis en mars. Désormais, les taux d’intérêt à court terme sont supérieurs à ceux de long terme. Cette inversion est souvent considérée comme un signe de prochaine récession, pourtant GLC Gestion d’actifs conseille aux investisseurs de ne pas paniquer en allégeant leur portefeuille d’actions sous peine de passer à côté de belles opportunités.
« Habituellement, les actions enregistrent des rendements supérieurs à la moyenne pendant plusieurs mois après la première inversion de la courbe de rendement », peut-on lire dans le rapport.
Petit aperçu historique
Historiquement, le S&P 500 a connu des rendements moyens de 23,9 % entre l’inversion de la courbe et le début des récessions qui ont suivi. En moyenne, celles-ci ont eu lieu environ 16,5 mois après l’inversion, soit près d’un an et demi après.
Bien que nous entendions depuis un an que les risques augmentent en raison de la longueur de l’expansion actuelle, le rapport de GLC Gestion d’actifs rappelle que par le passé, nous avons vu que les marchés boursiers enregistrent des gains exceptionnels dans un contexte de marchés haussiers qui tirent à leur fin.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les rendements des marchés haussiers de l’indice S&P 500 ont été en moyenne de 36 % pour la première année suivant une récession, de 13 % pour la période intermédiaire et de 20 % la dernière année.
Une fausse alerte
De plus, les experts de GLC Gestion d’actifs estiment que le récent signal envoyé par la courbe de rendement est une fausse alerte et nourrit ces éléments susceptibles d’expliquer l’affaiblissement de l’économie mondiale récemment observée.
En conclusion, les experts pensent que l’inversion de la courbe est éphémère et ne constitue pas une raison suffisante pour laisser tomber les marchés boursiers. Ainsi, ils estiment qu’il ne faut surtout pas retirer de ses portefeuilles les placements en actions adaptés au risque en ce moment.