L’approche des fêtes de fin d’année suscite habituellement un sentiment de joie, mais cette année, pour bon nombre de Canadiens, cette période est synonyme d’anxiété financière, révèle un récent sondage de BMO.
Bien que la prudence budgétaire soit de mise, 78 % des Canadiens anticipant de réduire les dépenses dédiées aux cadeaux, un esprit de générosité persiste, avec plus d’un tiers des personnes sondées (35 %) qui prévoient maintenir leurs contributions aux œuvres caritatives.
Les données révèlent toutefois une anxiété bien réelle, avec plus de la moitié des répondants (51%) exprimant que le seul fait de penser aux dépenses des fêtes est une source de stress financier. Il y aura moins de cadeaux sous le sapin, 26 % des Canadiens ayant décidé d’écourter la liste des personnes à qui en offrir. Malgré ces mesures, des répondants estiment qu’il leur faudra en moyenne trois mois pour éponger les dettes des festivités.
Selon l’indice de BMO sur l’amélioration des finances, bien des ménages craignent que l’inflation ne demeure élevée. Si 68 % des répondants se disent optimistes quant à leur situation financière en 2024, seulement 33 % croient qu’ils amélioreront leurs finances et 29 % se sentent moins en sécurité financière qu’il y a un an.
La saison des dons
Même dans ce contexte de rigueur économique, les Canadiens veulent continuer d’aider leur collectivité. Leurs dons à des œuvres caritatives prendront plusieurs formes, que ce soit un montant d’argent, des actions, des titres et/ou des fonds d’investissement. Leurs motivations sont variables : aider les plus démunis (61 %), soutenir leurs causes préférées (51 %) ou enseigner à leurs enfants l’importance de donner (23 %).
Pour certains, ces dons représentent un baromètre de leur situation financière, 10 % des répondants considérant leur capacité à donner comme un signe d’amélioration de leurs finances personnelles.
« La période des fêtes nous inspire souvent à répandre l’espoir dans nos collectivités, et les dons stratégiques permettent aux Canadiens de faire partie du changement qu’ils souhaitent voir », commente Lydia Potocnik, chef, Planification successorale et services-conseils en philanthropie, BMO Gestion privée.