Ses premiers versements sont déployés au moment où les pertes d’emplois soulèvent des inquiétudes grandissantes au Québec et en Ontario, avec les restrictions imposées sur les restaurants, les bars et les gymnases, entre autres, dans l’espoir de freiner la propagation du virus.
Les personnes admissibles à la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) peuvent maintenant en faire la demande par l’entremise de l’Agence du revenu du Canada. Les travailleurs affectés par la crise qui ne se qualifient pas à l’assurance-emploi ont ainsi droit à 500 $ par semaine pour un maximum de 26 semaines.
Une nouvelle prestation pour proches aidants a également été rendue disponible, après de nombreux appels pour que plus de soutien soit apporté à ceux qui sont forcés de s’absenter du travail afin de s’occuper d’une personne à charge.
Les femmes ont essuyé un impact disproportionné de la crise sanitaire sur leur carrière et leurs revenus, car elles portent souvent le fardeau de la garde d’enfants et de l’école à la maison.
La Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA) s’adresse aux parents qui doivent s’absenter du travail en raison de la fermeture de l’établissement fréquenté par leur enfant ou encore parce que celui-ci est vulnérable, en isolement ou malade.
La mesure concerne également les personnes devant s’occuper d’un membre de leur famille ayant besoin de soins supervisés auxquels il n’a plus accès en raison de la COVID-19.
Le gouvernement fédéral prévoit que 700 000 Canadiens demanderont la PCREPA.
Ottawa a aussi mis sur pied une nouvelle prestation de congé de maladie pouvant atteindre 1000 $ sur deux semaines pour les travailleurs qui doivent se mettre en isolement ou qui ont contracté la COVID-19. Le gouvernement s’attend à ce que 4,4 millions de Canadiens en bénéficient.
Ces nouvelles mesures d’aide financière, évaluées à plusieurs milliards de dollars, viennent remplacer la Prestation canadienne d’urgence (PCU), qui a pris fin en septembre.
La série de nouvelles prestations a fait l’objet d’une bataille politique acrimonieuse au Parlement, qui a finalement vu tous les partis voter en sa faveur malgré des réserves quant à la façon dont le gouvernement libéral a précipité son adoption.