Lors du sondage sur l’assurance invalidité 2015 de RBC Assurances, 78 % des répondants ont affirmé que leur budget était serré pendant leur absence du travail. Les données indiquent que 29 % des personnes interrogées ont dû puiser dans leurs économies pour payer leurs dépenses, 17 % ont dû contracter d’autres dettes, 17 % ont emprunté de l’argent à des parents et amis, et 9 % ont retiré des fonds de leur REER. De même, 31 % des répondants ont indiqué que leur conjoint avait dû trouver du travail supplémentaire pour que la famille puisse boucler son budget.
« Un arrêt de travail pour cause d’invalidité a de graves conséquences pour les personnes touchées et leur famille. Ces personnes doivent non seulement composer avec leur invalidité et le processus de guérison, mais aussi avec le stress financier et émotionnel subi par tous les membres de la famille, estime Mark Hardy, directeur général, Prestations du vivant, RBC Assurances. Les Canadiens veulent travailler et avoir une vie saine et productive, mais comme un travailleur sur trois aura une période d’invalidité de plus de 90 jours au cours de sa vie active, ils doivent prendre des mesures pour se préparer et se protéger. »
Dans le cas des répondants qui n’avaient pas d’assurance invalidité, 60 % ont indiqué être « mal en point » pendant leur congé et ont qualifié cette période de « terrible financièrement ».
Selon les données du sondage, plus de 80 % des répondants ont souligné qu’ils avaient éprouvé des problèmes émotifs liés au fait de ne pas pouvoir travailler. Aussi, 70 % des répondants ont indiqué que la situation avait été éprouvante pour toute la maisonnée et 50 % ont affirmé que les relations familiales étaient tendues.
« Lorsqu’ils sont frappés d’une invalidité, beaucoup de gens sont étonnés d’apprendre que leur régime d’avantages sociaux offre une protection limitée. Il est primordial de bien connaître sa situation financière et la protection offerte par son assurance invalidité pour ne pas subir une perte de revenus importante en période d’invalidité », souligne Mark Hardy.
Le sondage a été effectué en ligne au moyen du panel Je-dis d’Ipsos, du 12 au 19 juin 2015, auprès d’un échantillon 1 500 travailleurs canadiens.