Un investisseur canadien sur cinq envisage de changer de fournisseur de services financiers au cours des trois prochaines années. Globalement, ils aiment avoir accès à une plus grande gamme de produits. S’ils sont enclins à utiliser des outils numériques, ils recherchent également une relation significative avec un conseiller ou un gestionnaire. Enfin, ils peuvent choisir un investissement axé sur les critères ESG (environnement, société et gouvernance), mais pas au détriment de solides performances.
Ce sont là les quatre grandes tendances qui vont marquer la gestion de patrimoine dans les prochaines années, selon le nouveau rapport d’EY intitulé Global Wealth Research Report 2021. Il fournit également des informations clés pour aider les firmes à se positionner favorablement dans ce nouveau contexte.
Ouverts au changement
Comme raisons principales pour changer de conseiller, les investisseurs indiquent la performance de leurs investissements et la pandémie, à 26 % chacune. Cette intention se manifeste plus fortement chez la génération X (46 %) et les baby-boomers (29 %).
Cela peut représenter un enjeu, mais aussi une occasion d’affaires pour les cabinets de services financiers. Comprendre ce qui motive les investisseurs à rechercher de nouvelles options permettra « d’adapter les offres de manière proactive », selon les auteurs du rapport.
Pour son étude, EY a interrogé 500 investisseurs canadiens. Il en ressort qu’un peu plus de 10 % des répondants comptent sur les fintechs aujourd’hui, un nombre qui est appelé à croître rapidement au cours des trois prochaines années.
Alors que…