Intitulée Canadian Blockchain Census 2019 : Measuring Canada’s Blockchain Ecosystem, l’enquête est cosignée par un organisme torontois de recherche appelé Blockchain Research Institute et par les consultants Accenture.
Elle repose sur un sondage mené auprès de 200 spécialistes ainsi que sur des entretiens réalisés avec une vingtaine d’intervenants. On y trouve un tableau brossé à grands traits d’un secteur en pleine émergence.
Un grand constat : les entreprises de ce domaine se sont, jusqu’ici, principalement développées en Ontario.
Des 400 entreprises qui composent l’écosystème canadien de la technologie de la chaîne de blocs, l’Ontario en capte la moitié et la Colombie-Britannique, un peu plus du quart.
Seulement une entreprise sur dix se trouve au Québec, un pourcentage similaire à celui qu’on retrouve en Alberta.
Toutefois, selon les auteurs de l’étude, leur importance tendrait à s’accroître au Québec.
L’Ontario bénéficie de sa prééminence dans l’industrie financière canadienne, étant le lieu d’implantation des sièges sociaux des banques et assureurs canadiens.
De fait, selon le rapport, les services financiers et les plates-formes de négociation en ligne représenteraient le quart de l’écosystème pan-canadien de la chaîne de blocs.
Les auteurs de l’étude donnent l’exemple du système de contrôle d’identité numérique Verified.Me. S’appuyant sur la technologie de la chaîne de blocs, Verified.Me a été développé par une firme de Toronto. Les cinq grandes banques canadiennes, ainsi que Desjardins et la Banque Nationale, ont collaboré à la mise en œuvre de Verified.Me.
Concernant le Québec, le rapport reste plutôt vague par rapport à ses lignes de force.
Il donne en exemple la firme Catallaxy. Appartenant à Raymond Chabot Grant Thornton, cette société-conseil spécialisée en technologie de chaîne de blocs a récemment collaboré au lancement du premier fonds de placement de bitcoins coté en bourse. Ce fonds est issu de 3iQ, un gestionnaire d’actifs … de Toronto.