Selon l’agence de notation, les deux provinces ont les moyens d’aller chercher de nouveaux revenus ou de réduire leurs dépenses. « Les provinces canadiennes ont accès à un grand potentiel de sources de revenus et ils ont l’autonomie nécessaire pour réduire leurs dépenses », explique Michael Yake, le principal analyste qui suit la province de Québec.

Les deux provinces sont la note Aa2, une note donnée aux investissements de haute qualité. C’est la troisième plus forte note accordée par Moody’s.

L’agence estime que la dette indirecte et directe représente 205% des revenus au Québec. En Ontario, ce ratio est de 212%. Généralement, les gouvernements régionaux avec un tel endettement ont des notes moins élevées. Moody’s veut ainsi rappeler qu’elle ne se concentre pas uniquement sur le niveau de dette, mais qu’elle regarde la flexibilité fiscale.

En avril, Moody’s ont abaissé la note de l’Ontario de Aa2 à Aa1. La croissance de l’endettement et les risques que le plan fiscal à moyen terme ne réussisse pas.

La semaine dernière, l’Institut Fraser a indiqué que les Québécois versaient une plus grande part de leurs revenus en impôt et taxes que ce que paient les autres Canadiens. Québec est toutefois la province qui est le plus près de l’équilibre budgétaire.