Le Canada se dirige vers une récession en 2023, mais elle sera probablement de courte durée et ne causera pas de dommages aussi importants que les ralentissements antérieurs, estime un nouveau rapport de la Banque Royale.
Les économistes de la banque affirment que la flambée des prix des aliments et de l’énergie, la hausse des taux d’intérêt et les pénuries de main-d’œuvre persistantes pousseront l’économie vers une « contraction modérée » l’année prochaine.
La Banque Royale dit s’attendre à ce que le taux de chômage atteigne 6,6 % l’an prochain, mais ne pense pas qu’il faudra longtemps pour inverser une partie de cette faiblesse à partir de 2024.
Les dépenses des ménages qui se sont accélérées à la fin des confinements liés à la pandémie de COVID-19 ralentiront à mesure que la hausse des prix, des taux d’intérêt et du chômage frappera les ménages, ajoute le rapport.
La Royale s’attend également à ce que les prix des maisons chutent de 10 % au cours de l’année à venir, ce qui soustraira plus de 800 milliards de dollars (G$) à la valeur nette des ménages.
La banque affirme qu’une augmentation de trois quarts de point de pourcentage des taux d’intérêt est probable la semaine prochaine, et voit la Banque du Canada pousser son taux directeur à 3,25 % d’ici la fin de cette année. La banque centrale a relevé son taux directeur d’un demi-point de pourcentage à 1,50 % en juin, dans le but de maîtriser la flambée de l’inflation.