Le niveau d’endettement à la consommation au pays s’est élevé à 1,422 G$ quatrième trimestre, une hausse de 4,5% par rapport au montant de 1,36G$ enregistré à la fin du troisième trimestre, révèle un rapport de l’agence Equifax Canada.
Ces montants excluent les hypothèques.
Les prêts à tempérament et les cartes de crédit affichent d’importantes augmentations, soit de 11% et de 5,9% respectivement sur 12 mois, indique Equifax.
Sur une base régionale, la dette moyenne a augmenté de 2,3% à Montréal. La plus forte hausse a été relevée à Edmonton (5,3%), tandis que Vancouver a affiché la seule diminution (-4,5%) parmi les grandes villes du pays.
«La dette à la consommation fait assurément sourciller. C’est un chiffre qui semble dépasser l’entendement. Cependant, les ratios du service de la dette sont stables et indiquent que la plupart des ménages ont des revenus adéquats pour s’acquitter de leurs obligations», dit dans un communiqué Christian deRitis, directeur principal du Consumer Credit Economics pour Moody’s Analytics.
Premiers de classe
Les Québécois continuent d’être les meilleurs élèves du pays en ce qui a trait de l’acquittement de leurs dettes. La province affiche un taux de défaillance de 0,98 sur les prêts non hypothécaires, le plus faible du pays. À l’inverse, les habitants de l’Est du pays affiche le pire score à ce chapitre, soit de 1,42%.
Equifax prévoit que «les tendances du crédit à la consommation devraient rester fermes tout au long de l’année, alors que l’économie américaine est en expansion fait augmenter la demande des exportations canadiennes.
La hausse graduelle des taux d’intérêt en 2015 et 2016 devrait permettre aux consommateurs d’ajuster leurs habitudes de consommation et de remboursement de dettes.