« Au Canada, la croissance pourrait être un peu plus faible qu’on le pensait initialement au premier trimestre de 2018. En outre, les ventes et les prix des propriétés existantes ont diminué depuis le début de l’année en réaction aux nouvelles mesures restrictives », soulignent les auteurs du rapport, ajoutant que les exportations et le secteur de l’énergie connaissent aussi des difficultés.
Les économistes de Desjardins croient que la croissance s’accélérera toutefois au deuxième trimestre au pays.
Menés par les tensions commerciales et géopolitiques internationales, les marchés financiers mondiaux ont connu des hauts et des bas.
Les développements positifs récents dans les négociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) ont permis au dollar canadien d’effectuer une remontée.
Les études économiques Desjardins prévoient par ailleurs deux hausses supplémentaires des taux directeurs canadiens et américains d’ici la fin de 2018.
« La poursuite des resserrements monétaires en Amérique du Nord et la remontée de l’inflation laissent entrevoir une tendance haussière pour les taux obligataires », écrivent les auteurs.
Ainsi, le taux directeur canadien devrait atteindre 1,75 % d’ici la fin de l’année, une hausse de 0,5 point de pourcentage par rapport au 1,25 % actuellement.