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Rédigé par David Don Ezra, ancien coprésident de la firme Russell Investments et ex-vice-président de l’Institut canadien des actuaires (ICA), ce document d’une quinzaine de pages recommande aux gouvernements de « prendre les mesures nécessaires pour faciliter l’offre d’une telle assurance par les compagnies canadiennes ».

« Avec l’arrivée à la retraite d’un grand nombre de baby-boomers, et compte tenu du fait que plusieurs d’entre eux ont accumulé des avoirs dans des régimes d’accumulation du capital, le temps est venu pour les gouvernements d’adopter des politiques facilitant un décaissement efficace de ces fonds. Plutôt que de se demander s’ils survivront à leurs actifs, les retraités devraient pouvoir obtenir un flux de revenus jusqu’à la fin de leurs jours s’ils ont la chance de dépasser leur espérance de vie. Et dans ce contexte, l’assurance longévité constitue un élément essentiel pour y parvenir », estime l’institut de recherche.

Remodeler les règles fiscales

Or, ce n’est pas ce qui se passe à l’heure actuelle, déplore David Don Ezra. En effet, soutient-il, « les politiques fiscales gouvernementales entravent au contraire la fourniture d’une telle assurance ». Selon lui, si les assureurs canadiens n’offrent pas pour l’instant de contrats d’assurance longévité pure sur une base individuelle, c’est avant tout pour des raisons liées à l’imposition fiscale des particuliers.

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