C’est un des résultats d’une étude menée par la Banque HSBC sur l’avenir de la retraite dans 15 pays.

Près d’un travailleur canadien sur cinq (17%), comparativement à 12% des travailleurs dans le monde, prévoit être incapable de se retirer complètement du marché du travail.

C’est au Royaume-Uni (19%) et aux États-Unis (18%) où on retrouve la plus grande proportion de travailleurs dans cette situation.

L’étude révèle que la moitié (54%) des retraités sondés au Canada sont incapables de réaliser leurs plans pour leurs vieux jours, car ils ont moins d’argent que prévu pour subvenir à leurs besoins.

Planification inadéquate

Le manque de planification de la retraite est une des causes qui expliquent cette tendance. Deux Canadiens à la retraite sur cinq (40%) ont admis ne pas s’être préparés de façon adéquate ou ne pas s’être préparés du tout pour s’assurer une retraite confortable.

Conséquence? Plusieurs des personnes sondées (14%) devront probablement retourner travailler pour joindre les deux bouts.

Les retraités vivant seuls se trouvent dans une situation plus vulnérable. Près du quart des Canadiens qui sont séparés ou divorcés (24 %) croient qu’ils ne prendront jamais leur retraite (comparativement à 20 % dans le monde).

Cela dit, le sondage révèle aussi que plusieurs personnes continuent de travailler durant leurs vieux jours non pas par nécessité, mais plutôt pour demeurer actives ou parce qu’elles aiment tout simplement leur boulot.

En effet, près de la moitié des semi-retraités qui ont répondu aux questions de HSBC (47%) ont dit vouloir demeurer actifs sur le plan physique et mental, tandis que (41%) disent aimer travailler, et enfin, (35%) y voit une façon de vivre une transition en douceur vers la retraite.

L’étude la HSBC a été réalisée en ligne auprès de 16000 répondants dans 15 pays entre juillet 2012 et avril 2013.