Atteindre le statut de millionnaire est un exploit sans équivoque, mais à l’ère de l’entrepreneuriat numérique, une telle chose devient beaucoup plus envisageable.
C’est ce que constate l’auteur d’un article récent paru sur Moneyzine.com.
Actuellement, on dénombre 62,5 millions de millionnaires sur la planète, soit 1,1 % de la population mondiale estimée à 7,9 milliards.
En examinant leur lieu de résidence, il appert que plus de 4 millionnaires sur 10 habitent aux États-Unis. En fait, le pays compte, de loin, le plus grand nombre de millionnaires, soit 26 778 000.
Loin derrière et au deuxième rang, la Chine abrite 6 190 000 millionnaires, soit moins d’un millionnaire sur 10.
Viennent ensuite le Japon (3 366 000 millionnaires), le Royaume-Uni (2 849 000 et la France (2 796 000 millionnaires).
Quant à la ville de résidence, encore une fois les États-Unis l’emportent, New York abritant 340 000 millionnaires.
Tokyo occupe la deuxième place (290 300 millionnaires), la région de la baie de San Francisco la troisième (285 000 millionnaires), Londres la quatrième (258 000) et Singapour la cinquième (240 100).
Si les États-Unis peuvent se targuer d’héberger le plus grand nombre de personnes millionnaires, proportionnellement à sa population, le pays se classe toutefois à la sixième place dans le monde, avec seulement 9,5 % à 9,7 % des millionnaires par habitant.
Sans surprise, le paradis fiscal sur la planète demeure la Suisse, laquelle concentre le plus nombre de millionnaires par habitant (16,4 %). Elle est suivie de près par le Luxembourg (16,2 %).
Si le fait de devenir millionnaire semble beaucoup plus réalisable de nos jours, ce n’est peut-être pas le cas pour tous les groupes démographiques.
Citant une étude récente, l’auteur souligne que seulement 2 % des millionnaires américains sont afro-américains, contre 16 % chez les Blancs.
De même, les femmes représentent une minorité dans le bassin des millionnaires, avec seulement 1 millionnaire sur 10.
De toute évidence, « ces chiffres montrent qu’il reste encore beaucoup à faire en tant que société afin de créer des chances égales d’accéder à la richesse », conclut l’auteur de l’article.