Au dernier trimestre, plus de 11 % des ménages affichaient un ratio d’endettement de 250 % ou plus, selon Ipsos. Pour calculer ce ratio, il faut prendre l’ensemble de ses dettes, diviser ce montant par le revenu net de la famille et de multiplier le tout par 100.

La très grande partie de ces dettes provient des hypothèques contractées pour acquérir des biens immobiliers dont le prix a explosé ces dernières années.

La Banque du Canada, qui qualifie de «hautement endettés» les ménages affichant un ratio d’endettement de 250 et plus, affirme que les dettes des Canadiens représentent la plus grande menace à flotter sur l’économique canadienne.

Mais la situation s’améliore. L’année dernière, 13,5 % des ménages affichaient un tel taux d’endettement.

En moyenne, le ratio d’endettement des familles canadiennes s’élevait au dernier trimestre à 161,8 %, selon Statistique Canada, un progrès comparé au niveau record atteint au trimestre précédent, à 162,8 %.

Notons que plusieurs spécialistes remettent en question cette méthode de calcul de l’endettement. De nombreux économistes rompent avec le ton alarmiste de la Banque du Canada, soulignant que la grande partie des dettes des Canadiens a été contractée par l’achat d’une maison et que le marché de l’immobilier canadien demeure solide, malgré un ralentissement. Et même si les taux d’intérêt sont appelés à augmenter, ils demeureront moins peu élevés.