Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 16 Apr 2025 15:09:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La BdC opte pour le maintien du taux directeur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-bdc-opte-pour-le-maintien-du-taux-directeur/ Wed, 16 Apr 2025 14:32:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106812 La banque centrale a tranché.

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Après une longue série de baisses de taux et dans un contexte de tensions commerciales persistantes, la Banque du Canada (BdC) freine le mouvement et maintient son taux directeur à 2,75 %. Contrairement aux précédentes décisions, qui avaient été largement anticipées par les experts, celle-ci a suscité des avis partagés : certains s’attendaient à une nouvelle baisse, tandis que d’autres privilégiaient un statu quo.

Cette décision survient en plein cœur de la guerre tarifaire opposant le Canada et les États-Unis — un contexte qui, selon de nombreux économistes, complique considérablement la tâche de la Banque du Canada. L’institution avait d’ailleurs averti qu’elle ne pouvait pas, à elle seule, gérer à la fois les retombées économiques d’un conflit commercial avec les États-Unis et les pressions inflationnistes liées à la montée générale des tarifs douaniers.

« Le changement majeur d’orientation de la politique commerciale américaine et l’imprévisibilité entourant les droits de douane ont accru l’incertitude, modéré les perspectives de croissance économique et fait monter les attentes d’inflation. Vu l’incertitude généralisée, il est exceptionnellement difficile d’effectuer une projection de la croissance du produit intérieur brut et de l’inflation au Canada et dans le monde », explique d’ailleurs la BdC dans son communiqué.

Le Rapport sur la politique monétaire d’avril contient d’ailleurs deux scénarios quant à la trajectoire de la politique commerciale américaine. Dans le premier, l’incertitude est élevée, mais la portée des droits de douane est limitée. La croissance au Canada s’affaiblit de façon provisoire, tandis que l’inflation tourne autour des 2 %.

Dans le second, la guerre commerciale se prolonge faisant plonger le Canada en récession en 2025. L’inflation quant à elle monte au-dessus de 3 % en 2026.

« Beaucoup d’autres scénarios de l’évolution de la politique commerciale sont possibles, prévient toutefois la BdC. En outre, un degré d’incertitude inhabituel entoure les issues économiques de tout scénario envisageable, car l’ampleur et la rapidité des changements de cap de la politique commerciale américaine sont sans précédent. »

« Ce que la Banque essaie de dire, sans vraiment le dire, c’est que les facteurs internes au Canada sont pratiquement relégués au second plan pour ce qui est la direction de la politique monétaire. Quand l’incertitude vient de la politique commerciale américaine, la Banque ne peut que suivre le courant, tenter de garder l’inflation sous contrôle et espérer que l’économie ne s’enfonce pas trop », comprend Pierre-Benoît Gauthier, Vice-Président, Stratégie de placement, IG Gestion de Patrimoine.

« Elle marche sur un fil : d’un côté, un ralentissement qui met un frein à la demande, donc à l’inflation. De l’autre, des hausses de coûts (tarifs, ruptures dans les chaînes d’approvisionnement) qui risquent de relancer la pression sur les prix. Bref, les deux forces s’affrontent, et la Banque essaie de ne pas se faire happer », continue-t-il.

Une économie difficile à lire

Cette décision survient au lendemain de l’annonce par Statistique Canada que l’inflation a ralenti à 2,3 % le mois dernier, se rapprochant ainsi de la cible de la banque centrale. Ce pourcentage est donc plus bas qu’en février, mais reste plus élevé que le taux de 1,8 % observé au moment de la publication du Rapport de janvier.

L’inflation mondiale suivait également une trajectoire similaire à la fin de 2024 avec une économie mondiale solide. Les tarifs douaniers ont très nettement assombri les perspectives.

Aux États-Unis, l’économie montre des signes de ralentissement. Dans la zone euro, la croissance a été modeste au début de 2025 et en Chine les données récentes font état d’un léger ralentissement de l’économie.

La volatilité extrême sur les marchés, perturbés par les annonces et reports successifs de droits de douane, ajoute encore à l’incertitude. Les prix du pétrole ont considérablement diminué depuis janvier et la valeur du dollar canadien s’est appréciée.

Au Canada, l’économie montre des signes de ralentissement, alors que l’annonce de nouveaux droits de douane et l’incertitude ambiante pèsent sur la confiance des consommateurs et des entreprises. La consommation, l’investissement résidentiel ainsi que les dépenses des entreprises auraient tous reculé au cours du premier trimestre. Les tensions commerciales freinent également la reprise du marché de l’emploi : le niveau d’emploi a diminué en mars, et plusieurs entreprises signalent qu’elles prévoient ralentir leurs embauches. Par ailleurs, la croissance des salaires continue de s’essouffler, affichant des signes clairs de modération.

« La déclaration est bien équilibrée entre la perspective de coûts d’approvisionnement plus élevés et une croissance économique en déclin. Elle affiche un ton clairement accommodant et, en lisant entre les lignes, la Banque du Canada laisse entendre qu’elle s’attend à une économie plus faible et qu’elle est prête à agir. La mention de l’inflation semblait être une sorte de marche arrière, un moyen de ne pas paraître trop mou », commente Pierre-Benoît Gauthier.

« Ce qui est peut-être le plus surprenant, c’est le discours sur les attentes d’inflation. On sent que la Banque craint qu’on revive un effet similaire à celui de 2022-2023 : que tout le monde commence à s’attendre à ce que les prix continuent de grimper, et que ces attentes risquent de se matérialiser d’elles-mêmes. Une sorte de prophétie autocréatrice. Nous croyons que ces craintes sont inutiles. L’inflation canadienne provient encore des coûts d’habitation, et non d’une forme de surchauffe quelconque », souligne-t-il.

Pour conclure son communiqué, le Conseil promet de faire « preuve de prudence en portant une attention particulière aux risques et aux incertitudes auxquels l’économie canadienne est confrontée, notamment : dans quelle mesure les droits de douane plus élevés feront baisser la demande pour les exportations canadiennes ; à quel point cela aura une incidence sur les investissements des entreprises, l’emploi et les dépenses des ménages ; avec quelle ampleur et à quelle vitesse les hausses de coûts seront répercutées sur les prix à la consommation ; et comment évolueront les attentes d’inflation ».

Il rappelle toutefois que la politique monétaire ne peut pas résoudre l’incertitude liée au commerce ni neutraliser les répercussions d’une guerre commerciale. Son rôle est de maintenir la stabilité des prix pour les Canadiens.

« Même si la Banque se montre prudente, il est clair qu’elle n’a pas entièrement fermé la porte à une reprise de son cycle de baisses. Mais pour le moment, elle ne réduira pas les taux au milieu d’un incendie tarifaire avant de connaître les vrais dommages. Pour l’instant, elle observe, elle évalue, et attend de voir si Trump bluffe encore… ou s’il vient réellement de jouer ses vraies cartes », conclut l’expert.

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Régulateurs : risque lié aux partages des pouvoirs en matière disciplinaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/regulateurs-risque-lie-aux-partages-des-pouvoirs-en-matiere-disciplinaire/ Wed, 16 Apr 2025 11:12:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106657 Il constitue une faiblesse dans la protection des clients.

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Pour améliorer la protection des épargnants, l’encadrement disciplinaire à la fois des représentants et des entreprises ainsi que de leurs dirigeants doit être exercé dans les faits par un même organisme. Cet organisme doit être en mesure d’identifier la faute du représentant et potentiellement le manque de surveillance du cabinet en même temps, ce qui n’est pas le cas en pratique pour les acteurs du secteur de l’épargne collective, de l’assurance de personnes et de la planification financière. Cette situation, qui découle du partage et du chevauchement des pouvoirs des régulateurs du secteur, crée un risque de confusion et constitue une faiblesse dans la protection des épargnants à laquelle les autorités gouvernementales devraient remédier.

Voici l’une des conclusions à laquelle arrive Cinthia Duclos, professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval, interrogée à l’occasion du lancement de son livre Droit des services d’investissement, Encadrement des intermédiaires financiers et protections des épargnants, en mars.

Pouvoirs concurrents des régulateurs

L’Autorité des marchés financiers (AMF) exerce à la fois un rôle de surveillant direct auprès des intermédiaires financiers et un rôle de surveillant de certains organismes d’autoréglementation (OAR) comme la Chambre de la sécurité financière (CSF) et l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), qui eux aussi, interviennent directement auprès des mêmes intermédiaires relevant de leur compétence, souligne la juriste dans son livre coécrit par Raymonde Crête, professeure émérite, Faculté de droit, Université Laval et Martin Côté, avocat, chargé de cours et membre régulier du Laboratoire en droit des services financiers (LABFI).

Ainsi, pour les courtiers en placements et leurs représentants, « les pouvoirs déontologiques et disciplinaires peuvent être exercés de manière concomitante par l’OCRI, l’AMF et le Tribunal administratif des marchés financiers (TMF) », lit-on dans le livre. Il en va de même pour les représentants en épargne collective, les représentants en assurance de personnes et les planificateurs financiers qui sont à la fois encadrés par la CSF, l’AMF et le TMF.

Par exemple, « quand on épluche la loi, on voit bien que l’AMF a le pouvoir, en même temps que la CSF, par exemple, pour le volet disciplinaire des conseillers en sécurité financière », dit Cinthia Duclos. Cependant, la chercheuse souligne que des ententes entre ces régulateurs font que, dans les faits, ils se sont « partagé la tarte » disciplinaire de manière à éviter les dédoublements. Selon sa compréhension, en général, l’AMF n’interviendra ainsi pas pour un cas disciplinaire qui touche les conseillers en sécurité financière parce que la CSF va le faire. L’AMF ciblera ses interventions auprès des entreprises et des dirigeants de ces cabinets quand ils sont capables.

Sur le plan de la recherche, la professeure mentionne qu’il serait pertinent de mener des études sur l’exercice de ces pouvoirs concomitants et sur leur mise en application auprès des intermédiaires. Cet exercice permettrait de vérifier si ce partage se confirme dans les faits ou si plutôt cette situation entraîne concrètement des chevauchements ou des dédoublements de mécanismes de contrôle pour les intermédiaires.

Si malgré des pouvoirs concurrents entre les régulateurs en théorie, les intervenants financiers ne semblent pas en subir de dédoublement sur le plan disciplinaire, alors pourquoi s’en faire alors ? Parce que la situation génère de la confusion pour les consommateurs, les intervenants et même les régulateurs, ce qui peut certes engendrer un risque que des dossiers disciplinaires tombent entre les craques et surtout que des situations problématiques ne soient pas sanctionnées dans leur ensemble (on cible le représentant, mais pas l’entreprise ; ou vice versa), selon Cinthia Duclos.

Fragmentation du contrôle disciplinaire

À ce sujet, la professeure suggère que le « partage » des pouvoirs disciplinaires entre les autorités soulève un autre enjeu important. Il s’agit de la fragmentation de l’encadrement disciplinaire des intermédiaires, c’est-à-dire que les aspects tant individuel (représentant) qu’organisationnel (entreprise et dirigeant) doivent être contrôlés sur le plan disciplinaire par une même autorité. Cet organisme devrait être en mesure, en même temps, d’identifier la faute du représentant, le potentiel manque de surveillance du cabinet et le défaut du dirigeant responsable de la conformité, le cas échéant. Actuellement, ce n’est pas le cas.

Par exemple, dans le domaine de l’épargne collective, la situation est un peu nébuleuse, selon la professeure. Selon le cadre juridique adopté, à la suite de la période de transition, les courtiers et leurs dirigeants seront contrôlés sur le plan disciplinaire par l’OCRI alors que ce contrôle pour leurs représentants est et sera réalisé par la CSF.

« Il y a de l’incertitude sur la mise en application. Mais pour le courtage en placement, c’est plus clair. En général, il semble que l’AMF ne va pas intervenir sauf si on tombe dans le domaine administratif et pénal. Le disciplinaire et le déontologique, ils vont le laisser à l’OCRI. »  Par ailleurs, l’OCRI encadre tant les aspects individuels qu’organisationnels.

Devant cette situation de chevauchement et de fragmentation des pouvoirs, que faire ? Plusieurs pistes de réflexion sont soulevées par la professeure. Un examen pourrait notamment porter sur la pertinence de reproduire le modèle de l’Office des professions et des ordres professionnels. Ce premier organisme n’a pas de lien direct avec les professionnels ni de pouvoirs directs sur l’exercice de leurs activités au quotidien. L’Office des professions est un peu comme le chien de garde du gouvernement à l’égard des ordres qui, eux, surveillent les professionnels. Une telle solution pourrait certes contribuer à réduire la confusion sur le rôle respectif des régulateurs, mais elle a d’autres implications, notamment juridiques et administratives, qui mériteraient d’être examinées et approfondies.

Par ailleurs, l’autrice ignore si l’intégration de la CSF à l’AMF, comme suggérée par divers responsables de la conformité au fil du temps, est une solution intéressante pour garantir la protection des épargnants et réduire le fardeau administratif pour les intervenants. En effet, les fonctions de la CSF qui sont déontologiques et disciplinaires, ainsi que liées à la formation continue des représentants, devraient malgré tout être présentes au sein de l’AMF. De plus, elle se questionne sur l’opportunité que l’AMF, qui exerce déjà plusieurs fonctions différentes dans l’encadrement du secteur financier, se retrouve au surplus responsable d’exercer le contrôle disciplinaire des représentants visés.

Même point de vue sur le plan de l’encadrement des représentants en assurance de personnes, des cabinets et des dirigeants du secteur. Sur cet aspect, elle suggère de réfléchir au fait qu’un cabinet n’est pas encadré par la CSF, alors que ses représentants en assurance de personnes le sont. Pourquoi l’AMF ne délèguerait-elle pas à la CSF sa supervision des cabinets en assurance et de leurs dirigeants, élargissant ainsi le champ de compétence de la CSF, comme elle le fait pour les courtiers en placement auprès de l’OCRI. Cette délégation ne simplifierait pas le portrait en matière de pouvoirs concurrents des régulateurs, mais elle constituerait possiblement un avantage en matière de protection des épargnants en raison de l’approche englobante de tous les acteurs (représentants, entreprises et dirigeants) qu’elle permettrait sur le plan disciplinaire, selon la chercheuse.

(NDLR: Ce texte et cette entrevue ont été réalisés avant le dépôt du projet de loi 92 sur le secteur financier par le ministre des Finances du Québec Eric Girard, le 8 avril. Ce projet de loi prévoit notamment la fusion de la Chambre de la sécurité financière et de la Chambre de l’assurance de dommages au sein d’une nouvelle chambre, soit la Chambre de l’assurance.)

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Nouvelle série FNB à RBC iShares https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouvelle-serie-fnb-a-rbc-ishares/ Wed, 16 Apr 2025 11:09:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106713 PRODUITS – La firme lance la série FNB du Fonds d’actions mondiales de sociétés à grande capitalisation RBC.

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RBC iShares lance une série FNB du Fonds d’actions mondiales de sociétés à grande capitalisation RBC sur le Bourse Cboe Canada.

Le Fonds d’actions mondiales de sociétés à grande capitalisation RBC – Série FNB (RGLE) cherche à offrir une plus-value du capital en investissant principalement dans des titres de participation de sociétés opérant dans divers pays à travers le monde, offrant ainsi des occasions de croissance à long terme.

Ses frais de gestion du s’élèvent à 0,75.

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La Banque Laurentienne a dévoilé les résultats de l’élection de ses administrateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/la-banque-laurentienne-a-devoile-les-resultats-de-lelection-de-ses-administrateurs/ Wed, 16 Apr 2025 11:09:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106706 NOUVELLES DU MONDE – Ces derniers ont obtenu plus de 90 % des votes.

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Les candidats inscrits dans la circulaire de sollicitation des procurations datée du 4 mars 2025 de la Banque Laurentienne ont été élus administrateurs de l’institution le 8 avril dernier.

Ainsi, 12 candidats ont été élus comme administrateur de la Banque, soit :

  • Sonia Baxendale, présidente-directrice générale du Global Risk Institute (GRI) — Présidente du comité de gouvernance et de conformité et membre du comité de gestion des risques, Administratrice de société
  • Andrea Bolger, Présidente du comité de gestion des risques, membre du comité des ressources humaines et membre du comité des technologies de l’information, Administratrice de sociétés
  • Michael T. Boychuk, Président-directeur général de Bimcor — Président du conseil, Administrateur de sociétés
  • Johanne Brunet, Professeure titulaire, Département de marketing, HEC Montréal — Membre du comité d’audit et membre du comité de gouvernance et de conformité, Administratrice de sociétés
  • Laurent Desmangles, Consultant en gestion à la retraite — Membre du comité d’audit, membre du comité de gestion des risques et membre du comité des technologies de l’information, Administrateur de sociétés
  • Suzanne Gouin, Présidente du CA à l’Agence de Revenu du Canada — Membre du comité de gestion des risques et membre du comité de gouvernance et de conformité, Administratrice de sociétés
  • Jamey Hubbs, vice-surintendant à la retraite, Innovation politique, Affaires des parties prenantes, Stratégie, Risque et Gouvernance, BSIF — Membre du comité des ressources humaines, membre du comité de gestion des risques et membre du comité des technologies de l’information, Administrateur de sociétés
  • David Mowat, ancien PDG d’ATB Financial — Président du comité des ressources humaines et membre du comité des technologies de l’information, Administrateur de sociétés
  • Robert Ouellette, Président du comité des technologies de l’information, Administrateur de sociétés
  • Éric Provost, Président et chef de la direction de la Banque Laurentienne
  • Paul Stinis, Membre du comité d’audit et membre du comité des ressources humaines, Administrateur de sociétés
  • Nicholas Zelenczuk, Président du comité d’audit et membre du comité de gouvernance et de conformité, Administrateur de sociétés

À noter que les propositions d’actionnaires soumises par le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires minoritaires (MÉDAC) n’ont pas été adoptées, car elles n’ont pas reçu la majorité des votes.

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Finance Montréal renouvelle un partenariat européen en matière de finance durable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/finance-montreal-renouvelle-un-partenariat-europeen-en-matiere-de-finance-durable/ Wed, 16 Apr 2025 11:09:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106689 En marge des Rencontres de l’IFD, tenues à Paris le 31 mars dernier.

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Finance Montréal et l’Institut de la Finance Durable (IFD) ont renouvelé leur partenariat stratégique initié en 2021 de manière à « renforcer la coopération entre les écosystèmes financiers québécois et français pour soutenir la transition écologique », indique Finance Montréal, dans un communiqué.

Ce partenariat repose sur la création de groupes de travail conjoints, le partage d’expertises et la coproduction de contenus stratégiques, dans le but de favoriser les échanges entre entreprises, institutions financières, chercheurs et innovateurs.

Lire également : Québec renouvelle son soutien à Finance Montréal

Le renouvellement de ce partenariat illustre la volonté des deux organisations de structurer des échanges durables entre deux pôles d’excellence francophones et de concrétiser des initiatives dans quatre domaines prioritaires, soit : la biodiversité et les solutions fondées sur la nature ; les plans de transition ; le développement des talents, et l’investissement d’impact.

« Ce partenariat renouvelé est une occasion stratégique de connecter nos expertises respectives et d’accélérer la transformation durable des secteurs financiers québécois et français, tout en favorisant des retombées tangibles pour nos économies et nos territoires, » souligne Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

« Dans le contexte actuel, le renouvellement de ce partenariat démontre une fois de plus l’importance d’une démarche multilatérale collaborative pour faire avancer les sujets. Les expertises et retours d’expériences de nos écosystèmes respectifs permettront d’identifier des bonnes pratiques à diffuser auprès des acteurs de nos places financières afin d’accélérer la transition, » dit pour sa part Cécile Goubet, directrice générale de l’IFD.

Ce partenariat vise à soutenir la transition écologique, en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal. Il s’inscrit également en cohérence avec les angles de coopération identifiés lors de la 21e Rencontre alternée des premiers ministres France-Québec, notamment en matière de finance verte, de financement de la biodiversité et de soutien à une croissance économique durable.

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CSF : délais d’enquête en hausse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/csf-delais-denquete-en-hausse/ Wed, 16 Apr 2025 11:09:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106740 Selon le plus récent rapport de l’organisme.

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En 2024, le mouvement de personnel au sein du bureau de la syndique de la Chambre de la sécurité financière (CSF) a continué de nuire aux délais d’enquêtes, selon le plus récent rapport d’activité de la CSF.

Au 31 décembre 2024, il y avait 114 dossiers d’enquête en cours depuis plus de 12 mois (30 %). Un an plus tôt, il y en avait 36 dossiers d’enquête en cours depuis plus de 12 mois (12 %). Au 31 décembre 2022, c’était 18 dossiers d’enquête (9 %) en cours depuis plus de 12 mois. Ce nombre s’élevait à 125 (31 %) en 2018.

Le délai moyen de traitement des dossiers d’enquête en cours, quant à lui, était d’environ 12 mois au 31 décembre, « ce qui est d’ailleurs similaire à la moyenne des quatre dernières années », lit-on dans le rapport de 2024.

Or, cette incise ne correspond pas aux données publiées dans le rapport annuel 2023 de la CSF. Dans ce document, l’organisme affirmait que « le délai moyen de traitement des dossiers d’enquête était d’environ 9 mois au 31 décembre 2023 ».

Par le passé, la CSF affirmait également qu’au chapitre des délais de traitement des dossiers d’enquête, la partie concernant spécifiquement le processus d’enquête, qui prenait en moyenne tout près de 20 mois au 31 décembre 2018, a été ramenée à un peu moins de 8 mois au 31 décembre 2022.

Le délai cible prévu au Manuel des procédures de la CSF est de 180 jours, soit 6 mois.

Cette hausse des délais d’enquête en 2024 survient alors que le nombre de nouvelles demandes d’enquête est en baisse. Ainsi, en 2024, le syndic de la CSF a reçu 340 nouvelles demandes d’enquête, par rapport à 431 en 2023, 381 en 2022 et 358 en 2021.

Par contre, si on exclut les demandes sans fondement qui ont été rejetées ou celles pour lesquelles la CSF n’avait pas les compétences, « le syndic a amorcé une enquête approfondie dans 303 dossiers en 2024, un nombre quasi identique aux 305 dossiers d’enquête ouverts en 2023. »

Ces dernières années, le syndic de la CSF, Gilles Ouimet, avait pourtant trouvé de nouvelles façons de faire afin d’accroître l’efficience du traitement des dossiers d’enquête. Son départ, en 2023, a coïncidé avec des défis de rétention dans l’équipe d’enquêteurs, a rapporté récemment Finance et Investissement ainsi que La Presse.

La CSF fait référence à ces difficultés dans son rapport d’activité. « Le traitement des délais demeure un défi constant afin de les maintenir le plus bas possible, tout en assurant un traitement juste, équitable et respectueux des parties impliquées. Étant donné les changements d’effectifs vécus durant l’année, l’équipe du bureau du syndic a redoublé d’efforts pour effectuer une priorisation efficiente des dossiers d’enquête en fonction des objectifs de protection du public », lit-on dans le rapport.

« Le conseil (d’administration de la CSF) est bien au fait des remous occasionnés par les mouvements de personnel au sein de cette équipe. La protection du public n’a jamais été compromise et le conseil et la direction ont collaboré à l’élaboration d’un plan d’action visant notamment à assurer le suivi des dossiers. Je remercie tous les employés du bureau du syndic qui ont fait face avec cœur au surcroît de travail et aidé à la mise en place des mesures appropriées », a écrit Sylvain De Champlain, président du conseil d’administration de la CSF, dans le rapport.

Selon lui, le bureau du syndic traite les allégations de fautes professionnelles avec discernement et rigueur, privilégiant l’aspect préventif dans ses interventions. Il a par ailleurs noté la nomination officielle de Me Julie Dagenais à titre de syndique de la CSF, elle qui a assuré les fonctions et responsabilités par intérim en 2024.

Dans son rapport, Me Marie Elaine Farley, présidente et cheffe de la direction de la CSF, n’évoque pas directement les enjeux de roulement de personnel au sein de l’équipe d’enquêteur. Elle avait pourtant évoqué « une situation difficile » au journaliste Hugo Joncas, dans un article de La Presse en 2024.

« La Chambre a la chance de pouvoir compter sur des employés mobilisés et fiers de travailler dans une organisation vouée à la protection du public. Un sondage indépendant mené par Énergie Mobilisation, auquel 90 % des employés ont répondu, a démontré que le sentiment d’appartenance se situait toujours dans la zone d’excellence, un résultat qui témoigne de l’engagement de nos équipes et dont nous nous réjouissons », écrit la dirigeante dans son rapport d’activité.

Parmi les objectifs du plan stratégique 2024-2026 de la CSF, l’organisme prévoit de « développer et retenir notre personnel nécessaire à la performance de la CSF ».

Le 8 avril, le ministre des Finances du Québec déposait un projet de loi qui prévoit la fusion de la Chambre de la sécurité financière et de la Chambre de l’assurance de dommages au sein d’une nouvelle chambre, soit la Chambre de l’assurance.

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Les objectifs de vie diffèrent d’une génération à l’autre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-objectifs-de-vie-different-dune-generation-a-lautre/ Tue, 15 Apr 2025 10:52:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106572 Mais l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est une priorité pour tous.

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Les principaux objectifs des Canadiens concernent la santé, la stabilité financière et les relations personnelles, révèle le premier indice des ambitions de la Banque CIBC.

L’enquête met en lumière des différences dans les ambitions, les priorités et les obstacles è l’atteinte des objectifs selon les générations. En vieillissant, les Canadiens accordent moins d’importance aux biens matériels et valorisent davantage leurs relations et leurs expériences.

Les trois objectifs spécifiques les plus importants étaient :

  • de passer du temps de qualité avec la famille et les amis,
  • d’économiser de l’argent
  • et d’améliorer sa condition physique.

Le remboursement des dettes, les voyages et la réduction de l’impact sur l’environnement figurent également parmi les dix premiers objectifs.

Toutes les générations attribuent une grande importance à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, avec plus de neuf répondants sur dix (91 %) estimant que cela est essentiel au bonheur. Moins de la moitié des sondés (49 %) s’engagent à progresser dans leur carrière, bien que ce chiffre atteigne 79 % chez la génération Z. Les Canadiens accordent également une priorité au bien-être personnel, 91 % affirmant accorder de l’importance à un mode de vie sain, et 85 % pratiquant régulièrement des activités physiques.

Bien que 68 % des Canadiens estiment avoir progressé dans la réalisation de leurs ambitions au cours de l’année écoulée, seulement 58 % se disent quelque peu satisfaits du rythme de leurs progrès, tandis que 6 % affirment s’être éloignés de leurs objectifs.

Les jeunes sont plus susceptibles de dire qu’ils ont progressé vers leurs objectifs que les générations plus âgées, avec 81 % des membres de la génération Z affirmant s’en être rapprochés, contre 61 % des baby-boomers.

Malgré cette disparité, la génération Z et les baby-boomers sont plus satisfaits de leurs progrès (79 % et 78 %, respectivement) que les autres générations. Les millénariaux et la génération X sont les moins satisfaits, avec respectivement 73 % et 71 %.

La génération Z est plus susceptible que les baby-boomers :

  • de se fixer des objectifs plus importants et plus ambitieux,
  • de vouloir atteindre ses objectifs à court terme,
  • de désirer impressionner les autres
  • et d’attacher de l’importance aux biens matériels.

« Cela met en évidence l’influence potentielle des perceptions sociales et de la réussite matérielle sur leurs ambitions », indique le rapport.

Si 44 % des membres de la génération Z affirment que l’argent n’a pas d’incidence sur leurs ambitions, 64 % déclarent que les contraintes financières constituent un obstacle à la réalisation de leurs objectifs et 42 % se sentent bloqués par des facteurs environnementaux tels que l’économie.

Près de neuf millénariaux sur dix (89 %) donnent la priorité à l’indépendance financière. À mesure qu’ils progressent dans leur carrière, 71 % d’entre eux souhaitent occuper des postes de direction au travail.

Selon le rapport, les millénariaux veulent économiser de l’argent, passer du temps de qualité avec leur famille et leurs amis, et réduire le stress. « Ces priorités reflètent leur désir de sécurité financière et d’un mode de vie équilibré entre leurs responsabilités professionnelles et familiales. »

Bien que 45 % des millénariaux se soucient des biens matériels, quatre cinquièmes d’entre eux veulent voyager, ce qui indique un plus grand désir d’expériences.

La génération X a fait état de progrès et d’une satisfaction modérés en matière de santé et de stabilité financière, dans un contexte d’équilibre entre les exigences de la carrière et de la famille.

Plus de quatre cinquièmes (85 %) des membres de la génération X ont mis l’accent sur la sécurité financière de leur famille. Dans le même temps, 78 % d’entre eux accordent de l’importance à l’apprentissage continu et au développement personnel.

« Cela met en évidence leur capacité d’adaptation et leur engagement en faveur du développement personnel et professionnel », indique le rapport.

Plus que toute autre génération, les baby-boomers accordent de l’importance à un mode de vie sain (93 %) et 82 % d’entre eux souhaitent avoir des relations personnelles solides.

« Leurs ambitions reflètent une évolution vers le maintien de la santé et le plaisir de passer du temps de qualité avec leurs proches », indique le rapport.

L’enquête réalisée par Ipsos en octobre 2024 a été menée auprès de 2 500 adultes canadiens anglophones et francophones, pondérés en fonction de l’âge, du sexe, de la région et du niveau d’éducation afin de refléter la population du pays.

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De nouvelles responsabilités pour Julie Gallagher https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/de-nouvelles-responsabilites-pour-julie-gallagher/ Tue, 15 Apr 2025 10:52:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106735 NOUVELLES DU MONDE — Chez iA Gestion de patrimoine.

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Julie Gallagher vient de se voir confier le poste nouvellement créé de vice-présidente principale et chef, Produits et solutions d’investissement et Marchés des capitaux, chez iA Gestion de patrimoine.

Elle dirigera « une initiative ambitieuse à l’échelle de nos activités de gestion de patrimoine qui vise en priorité à développer, renforcer et ajuster les compétences de nos divisions de création, conseil et opérations sur les marchés de capitaux, afin d’offrir des solutions novatrices et soutenir nos conseillers ainsi que leur clientèle », indique Stephan Bourbonnais, vice-président exécutif, iA Gestion de patrimoine, sur les médias sociaux.

Le mandat de Julie Gallagher et son équipe consistera notamment à exploiter la taille d’iA Gestion de patrimoine pour établir une importante gamme d’investissements alliant une gestion de placement de classe mondiale, une technologie à la fine pointe et un soutien sans équivalent aux conseillers, au bénéfice de leur clientèle, ainsi qu’à favoriser une plus grande exposition aux solutions conçues par le groupe des marchés de capitaux, notamment des billets structurés et des placements en syndications.

Julie Gallagher s’est jointe à iA Gestion de patrimoine en 2021 à titre de vice-présidente et chef de la conformité. Elle a occupé avant cela des rôles en conformité au sein de la Financière Banque Nationale pour près de 4 ans, notamment à titre de directrice principale, conformité. Elle a aussi évolué pour près de 10 ans chez BMO Groupe financier à titre d’avocate principale, en plus de pratiquer en valeurs mobilières et droit commercial de 2003 à 2009 au sein du cabinet Bélanger Sauvé. En parallèle, depuis 2012, elle s’implique au sein de comités liés aux régulateurs. Depuis septembre 2020, elle préside la Section du Québec de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières.

Julie Gallagher est diplômée en droit de l’Université d’Ottawa (2002) et membre du Barreau du Québec depuis 2003.

« Ce nouveau rôle représente une occasion clé de contribuer à l’innovation et à la création de valeur pour nos conseillers et leurs clients. J’aurai l’opportunité de collaborer avec nos équipes talentueuses à travers le Canada, misant sur nos forces pour façonner l’avenir de la gestion de patrimoine », a témoigné Julie Gallagher.

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L’investissement d’impact s’ouvre aux marchés publics https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linvestissement-dimpact-souvre-aux-marches-publics/ Tue, 15 Apr 2025 10:52:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106676 Une tendance de fond qui permet d’amplifier l’investissement responsable.

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Longtemps réservé au capital-investissement et au financement privé, l’investissement d’impact s’étend désormais aux actions de sociétés ouvertes. Pour les experts de l’Association pour l’investissement responsable (AIR), cette évolution marque un changement de paradigme, soutenu par une meilleure capacité de mesure et une volonté croissante d’investir dans des entreprises cotées capables de conjuguer performance financière et impact sociétal.

Dans une analyse récente, l’AIR souligne que l’investissement d’impact, historiquement centré sur les titres de créance privés et les fonds de capital-investissement, connaît une transformation notable. Les actions de sociétés ouvertes apparaissent aujourd’hui comme une classe d’actifs de plus en plus pertinente pour répondre aux grands enjeux mondiaux.

Deux facteurs expliquent ce changement, selon l’AIR. D’une part, les défis planétaires tels que les Objectifs de développement durable (ODD) exigent une mobilisation massive de capitaux, difficilement atteignable sans les marchés publics. D’autre part, les outils permettant de mesurer l’impact des investissements en actions cotées se sont nettement améliorés, ce qui renforce la crédibilité de ces placements.

Les données mondiales confirment cette tendance : les actifs sous gestion liés à l’impact atteignent 1 600 milliards de dollars américains, soit plus de 1 % des actifs mondiaux. Pour les experts de l’AIR, cette croissance n’est pas uniquement motivée par des convictions éthiques, mais aussi par la reconnaissance croissante que rendement et impact peuvent aller de pair.

Les principes en pratique
L’AIR rappelle que pour que les placements en actions de sociétés ouvertes s’inscrivent dans une véritable démarche d’impact, ils doivent reposer sur une approche structurée. L’organisation s’appuie notamment sur les principes du Global Impact Investing Network (GIIN), qu’elle considère comme essentiels pour garantir la crédibilité et l’efficacité de ce type de placement.

Parmi ces principes : une intention explicite d’investissement à impact, une démonstration rigoureuse des effets réels, une gestion et une mesure continue du rendement lié à l’impact, et enfin, une volonté de contribuer au développement du marché de l’investissement responsable. Pour l’AIR, ces balises permettent d’éviter que la quête de rendement ne relègue l’impact au second plan, tout en assurant un alignement durable avec les objectifs sociétaux.

Selon l’AIR, les sociétés ouvertes sont bien positionnées pour générer un impact à grande échelle. Leur capacité à toucher des millions de personnes avec leurs produits et services permet d’amplifier les effets positifs recherchés par les investisseurs d’impact. En investissant dans ces entreprises, les gestionnaires de fonds peuvent exercer une influence directe sur leurs orientations stratégiques et favoriser des pratiques plus durables et inclusives.

Dans un contexte où les investisseurs, institutionnels comme individuels, exigent plus de transparence et de sens dans la gestion de leur portefeuille, cette ouverture de l’investissement d’impact aux marchés publics pourrait s’avérer décisive pour répondre à ces attentes, tout en participant activement à la résolution des défis sociaux et environnementaux contemporains.

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Les Canadiens réduisent leurs dépenses https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-reduisent-leurs-depenses-2/ Tue, 15 Apr 2025 10:52:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106778 En raison de la tourmente des droits de douane

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Un sondage du cabinet d’insolvabilité MNP suggère que les perspectives des Canadiens concernant leurs finances personnelles se sont améliorées, même s’ils ont pris des mesures pour réduire leurs dépenses dans un contexte de turbulences économiques.

Le dernier indice des dettes à la consommation de MNP, réalisé par Ipsos et publié lundi, a augmenté de neuf points par rapport au dernier trimestre pour atteindre 88 points ce trimestre.

Environ les trois quarts des personnes interrogées ont réduit leurs dépenses ou reporté des achats importants en raison de l’incertitude entourant les droits de douane américains et de leur impact potentiel sur l’économie mondiale.

Le président de MNP, Grant Bazian, affirme que les droits de douane n’ont pas encore eu leur plein impact sur les budgets des ménages et que leur caractère intermittent a insufflé un certain optimisme aux Canadiens.

Le sondage suggère également que les taux d’intérêt demeurent une source d’inquiétude, mais que les récentes baisses ont permis de leur redonner un peu de répit.

Ipsos a compilé les données à partir d’entrevues menées auprès de 2 000 Canadiens entre le 11 et le 14 mars. Le Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien précise qu’une marge d’erreur ne peut être attribuée aux sondages en ligne, car ils ne procèdent pas à un échantillonnage aléatoire de la population.

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