Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 21 Feb 2025 18:33:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les outils pour atténuer l’effet des tarifs de la BdC sont limités https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-outils-pour-attenuer-leffet-des-tarifs-de-la-bdc-sont-limites/ Fri, 21 Feb 2025 18:33:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105830 Tiff Macklem craint de mettre de l’huile sur le feu de l’inflation.

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Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, affirme que la banque centrale n’a pas beaucoup d’options dans sa boîte à outils pour atténuer les effets dévastateurs que les tarifs douaniers auraient sur l’économie.

Dans des remarques préparées pour un discours le 21 février, Tiff Macklem indique que, si les États-Unis imposaient leurs menaces de tarifs et que le Canada ripostait, la croissance économique canadienne en souffrirait tandis que l’inflation pourrait également augmenter.

Il explique que la Banque du Canada peut aider l’économie à s’adapter à un choc commercial en abaissant les taux d’intérêt pour aider à soutenir la demande des consommateurs.

Cependant, il ajoute que la banque centrale ne peut pas trop baisser les taux sans risquer de mettre de l’huile sur le feu de l’inflation.

La Banque du Canada a successivement réduit les taux d’intérêt au cours des derniers mois, l’inflation s’étant modérée par rapport à ses sommets lorsque l’économie stagnait.

Le huard s’est affaibli ces derniers mois en raison de la baisse des taux, et Tiff Macklem avance que cette tendance pourrait se poursuivre dans un contexte de guerre commerciale.

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Nouveau FNB de Fonds Dynamique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-fnb-de-fonds-dynamique/ Fri, 21 Feb 2025 12:01:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105135 PRODUITS – Celui-ci permet de tirer parti de l’innovation de rupture.

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Fonds Dynamique lance un nouveau fonds négocié en Bourse géré activement : le FNB actif d’innovations et de perturbations Dynamique. Ce produit, qui cherche à tirer parti de l’innovation de rupture, est inscrit à la Bourse de Toronto depuis le 22 janvier.

« Les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle ont capté l’intérêt du monde entier, car elles offrent d’innombrables occasions de transformer nos façons de faire dans l’ensemble des secteurs d’activité. Pourtant, nous commençons à peine à réaliser ces possibilités », souligne Mark Brisley, directeur général de Fonds Dynamique.

Ce nouveau FNB se concentre sur les sociétés à la pointe de l’innovation de rupture, tout en adoptant une gestion prudente du risque. Il cherche ainsi à procurer une plus-value du capital à long terme en investissant principalement dans des actions de sociétés de partout dans le monde.

Le Fonds est géré par Noah Blackstein, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal. Ce dernier possède plus de 30 ans d’expérience en gestion de fonds communs, de fonds de couverture et de fonds non traditionnels liquides axés sur les titres de croissance américains et mondiaux.

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Lionguard renforce sa stratégie de propriété engagée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/lionguard-renforce-sa-strategie-de-propriete-engagee/ Fri, 21 Feb 2025 12:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105532 NOUVELLES DU MONDE – Avec l’embauche d’Alexandre Ryzhikov.

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L’équipe d’Andrey Omelchak, fondateur de Lionguard, compte un nouvel associé en la personne d’Alexandre Ryzhikov, gestionnaire de portefeuille et responsable de la stratégie de propriété engagée (engaged ownership) de la société créée en 2014.

« Depuis plus de deux ans, avec le soutien de partenaires exceptionnels, j’ai mené discrètement la stratégie de « propriété engagée ». Son principe est simple : dans un marché boursier de plus en plus dominé par des propriétaires absents, il existe une opportunité croissante de créer de la valeur en agissant comme de véritables propriétaires », déclare Alexandre Ryzhikov.

Diplômé en comptabilité de l’Université Concordia et en microbiologie de l’Université Mc Gill, Alexandre Ryzhikov possède plus de 10 ans d’expérience en investissement. Il a débuté sa carrière en tant qu’analyste en investissement chez Burgundy Asset Management, à Toronto, où il couvrait le marché américain des grandes capitalisations. Par la suite, il a supervisé un fonds de petites capitalisations canadiennes pour le gestionnaire de placements boutique Ewing Morris and Co.

Actuellement membre du conseil d’administration de la société technologique McCoy Global, il préside également le Comité de la stratégie et de l’allocation du capital. Auparavant, il a été membre du conseil d’administration d’Apteryx, où, il a piloté, en tant que président du comité spécial, la vente de l’entreprise à une société de capital-investissement américaine.

Titulaire du titre de CFA, Alexandre Ryzhikov a également complété le programme de gestion des investissements de l’Université Harvard.

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La SEC assouplit les exigences en matière de piste d’audit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-sec-assouplit-les-exigences-en-matiere-de-piste-daudit/ Fri, 21 Feb 2025 12:00:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105657 Le commissaire estime que cette mesure affaiblit la protection des investisseurs.

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Invoquant des risques pour la sécurité, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis abandonne l’obligation d’inclure certaines informations d’identification personnelle dans les données de la piste d’audit — une décision qui, selon ses détracteurs, sape les capacités de surveillance des régulateurs.

La SEC a adopté une dérogation à l’obligation de communiquer certaines informations personnelles, notamment le nom, l’adresse et l’année de naissance des traders, collectées dans le cadre des exigences de la piste d’audit consolidée (Consolidated Audit Trail — CAT).

Cette exemption permettra d’atténuer les risques de sécurité posés par les « mauvais acteurs » qui pourraient, en cas de violation des données, utiliser ces informations pour prendre illégalement le contrôle de comptes de courtage, explique l’autorité de régulation.

Cette décision a été approuvée par le secteur des valeurs mobilières.

Dans une déclaration, Kenneth Bentsen Jr, président et directeur général de la Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA), a indiqué que le groupe industriel applaudissait l’action de l’autorité de régulation.

« Pendant une décennie, la SIFMA a exprimé de fortes inquiétudes au nom de l’industrie et des investisseurs sur le fait que les informations contenues dans le CAT — la plus grande base de données sur les transactions de détail et institutionnelles jamais créée — étaient une cible idéale pour les cybercriminels et que la collecte [d’informations personnelles] mettait les données des investisseurs en danger, affirme-t-il. Cette décision audacieuse de la Commission est tout à fait appropriée et aurait dû être prise depuis longtemps. »

La commissaire de la SEC, Caroline Crenshaw, critique toutefois cette décision, qui risque, selon elle, de compromettre la capacité de l’agence à superviser les activités commerciales.

« Le CAT contribue à rendre nos marchés plus sûrs et plus efficaces, et peut constituer un outil puissant pour débusquer les malversations. Pourtant, aujourd’hui, en éliminant la collecte de données essentielles, nous compromettons son utilisation et notre propre efficacité. Nous effaçons les empreintes digitales de la scène du crime », observe-t-elle.

Caroline Crenshaw rappelle que le CAT a été adopté en partie en réponse au « flash crash » qui s’est produit en 2010 et qui a révélé que les régulateurs ne disposaient pas de données adéquates pour analyser et traiter correctement ce type d’événements sur les marchés.

« Malheureusement, aujourd’hui, nous éliminons la collecte par le CAT des informations d’identification des clients les plus élémentaires, réduisant ainsi la capacité des régulateurs à comprendre les activités suspectes, à dénouer les événements ou à éviter les perturbations du marché », déplore-t-elle.

« Il ne fait aucun doute que cette décision est une perte pour les marchés et la protection des investisseurs », ajoute-t-elle.

Dans un communiqué, le président par intérim de la SEC, Mark Uyeda, explique que la décision d’arrêter la collecte d’informations personnelles reflète le fait que ces informations « ne sont pas nécessaires pour atteindre les objectifs de la CAT ».

Il ajoute que, même sans ces informations, les régulateurs disposeront toujours de suffisamment de données pour se prémunir contre les délits d’initiés, les manipulations de marché et d’autres formes de transactions illicites.

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Partenariat entre Mageska Capital et Nymbus Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenariat-entre-mageska-capital-et-nymbus-capital/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105592 PRODUITS — Concernant la gestion d’une portion du Fonds Mageska.

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Mageska Capital, une firme spécialisée en gestion d’investissements établie à Laval, a choisi de confier à Nymbus Capital la gestion d’une portion du Fonds Mageska « pour mettre en œuvre une stratégie d’alpha portable », indique l’entreprise par communiqué.

Nymbus Capital, une firme montréalaise de gestion d’actifs ayant développé une approche systématique et quantitative, est reconnu pour son expertise dans les stratégies à faible volatilité et décorrélées des indices traditionnels. « Cette collaboration vise à rehausser le potentiel de rendement global du Fonds Mageska tout en réduisant sa corrélation avec son indice de référence », indique-t-on.

Les deux entreprises affirment partager une vision commune de l’investissement, « alliant innovation, technologie et discipline pour offrir aux investisseurs des solutions performantes et durables ».

Fondée en 2022, Mageska Capital a développé un outil exclusif appelé M-LAB, qui intègre intelligence artificielle et machine learning. Il permet d’identifier les tendances du marché et facilite la prise de décisions, adaptées au contexte économique du moment.

Le Fonds Mageska a pour objectif d’améliorer le rapport risque-rendement d’un portefeuille diversifié. Il investit dans des Fonds négociés en Bourse (FNB) et son niveau de risque est de : moyen.

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Deux mois de radiation pour des faux renseignements et de mauvaises ABF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-mois-de-radiation-pour-des-faux-renseignements-et-de-mauvaises-abf/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105605 Onze chefs d’infraction ont été retenus contre l’intimé.

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Réjean Dion (certificat no 138796) a été radié pour une durée de deux mois par le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière (CSF). Ce dernier a plaidé coupable aux onze chefs d’infraction retenus contre lui, soit :

  • d’avoir fourni de faux renseignements à l’assureur Assomption vie sur le formulaire de déclaration, autorisation et signature pour la proposition d’assurance (1 chef) ;
  • de ne pas avoir recueilli tous les renseignements et procédé à une analyse complète et conforme des besoins financiers (ABF) de dix de ses clients alors qu’il a rempli les propositions d’assurance auprès d’Assomption Vie (10 chefs).

Au moment des faits, soit du 12 mai 2021 au 5 avril 2022, Réjean Dion travaillait pour le cabinet d’assurance Banque Nationale.

L’intimé aurait alors incorrectement rempli des ABF pour une dizaine de clients, et ce, après avoir complété la proposition d’assurance du client, au lieu de la remplir avant celle-ci. Par exemple, il aurait rempli une proposition d’assurance vie, maladie grave et rente d’invalidité basée sur un prêt le 12 mai, mais n’aurait préparé l’ABF que deux jours plus tard.

De plus, dans le premier cas, Réjean Dion aurait fourni de fausses informations à l’assureur Assomption Vie sur le formulaire de déclaration, autorisation et signature de sa proposition d’assurance. Lors de sa rencontre, le client lui aurait indiqué souffrir d’asthme et d’arythmie, mais « dans la déclaration d’assurabilité du formulaire en question, il a indiqué que cela n’était pas le cas », selon la décision sur culpabilité rendue par le comité de discipline de la CSF.

Pour cette raison, lorsque le client concerné a fait une réclamation pour invalidité, celle-ci a été refusée par Assomption Vie parce que ses problèmes médicaux n’avaient pas été déclarés lors de la soumission de sa proposition d’assurance.

Le comité de discipline de la CSF rappelle que le « rôle du représentant est par conséquent primordial, car l’assureur doit être en mesure de se fier sur la véracité des faits déclarés par le client que lui transmet le représentant ».

En ne mentionnant pas le problème d’arythmie dont souffrait son client, l’intimé a commis une faute sérieuse qui a causé un préjudice à ce dernier.

Quant aux ABF mal remplies, le comité de discipline de la CSF estime qu’il s’agit ici aussi d’un manquement sérieux, car « l’ABF est essentielle et la pierre angulaire du travail du représentant, sur laquelle doit reposer les recommandations qu’il fait à son client ».

De plus, la répétition de l’infraction a été considérée comme un facteur aggravant dans ce dossier.

Toutefois, le fait que Réjean Dion n’ait aucun antécédent juridique et qu’il ait plaidé coupable à la première occasion ont été retenus à sa décharge tout comme son faible risque de récidive puisque l’intimé est âgé de 73 ans.

L’intimé a toutefois été condamné à une radiation de deux mois.

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Les Canadiens estiment avoir besoin de 1,5 M$ pour leur retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-estiment-avoir-besoin-de-15-m-pour-leur-retraite/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105675 Ils épargnent plus que jamais, mais s’inquiètent pour leur avenir.

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L’inflation continue de peser lourdement sur le moral des Canadiens, mais ne les empêche pas de battre des records en matière d’épargne retraite. Selon le 15e sondage annuel de BMO sur la retraite, les cotisations moyennes aux REER devraient atteindre un sommet historique de 7 447 $ cette année, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation significative intervient paradoxalement dans un contexte où plus des trois quarts des Canadiens (76 %) expriment leurs inquiétudes quant à leur capacité à maintenir un niveau de vie convenable à la retraite face à la hausse des prix. Le montant jugé nécessaire pour une retraite confortable s’établit désormais à 1,54 million de dollars (M$) en moyenne, en légère baisse par rapport aux 1,67 M$ estimés en 2023.

Les répercussions de l’inflation se font particulièrement sentir chez 63 % des répondants, qui affirment que la hausse des prix au cours des douze derniers mois a affecté leur capacité d’épargne.

Pour faire face à cette situation, les Canadiens adoptent diverses stratégies :

  • certains réduisent leurs autres dépenses pour maintenir leur niveau d’épargne retraite,
  • d’autres diminuent leurs cotisations,
  • tandis que les derniers envisagent de prolonger leur vie active ou de reporter leur épargne retraite.

« De nombreux Canadiens continuent de faire preuve de résilience faisant de l’épargne et de l’investissement en vue de leur retraite une priorité absolue », souligne Brent Joyce, stratège en chef, Placements et premier directeur général de BMO Gestion privée de placements, qui recommande d’adopter une stratégie de portefeuille adaptée pour contrer les effets de l’inflation à long terme.

Le sondage a été mené par Pollara auprès de 1 500 adultes canadiens en novembre 2024.

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Une guerre commerciale nuirait aux banques canadiennes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-guerre-commerciale-nuirait-aux-banques-canadiennes/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105585 Les retombées économiques pèseraient sur la qualité du crédit des banques.

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Si une guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis se matérialise cette année, les banques canadiennes en pâtiront, car un choc économique se traduit par une baisse de la qualité du crédit, selon Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a examiné les conséquences possibles pour le secteur bancaire canadien d’une guerre commerciale, qui torpillerait les perspectives de croissance économique généralement positives pour l’Amérique du Nord.

« Si le plan tarifaire initial était mis en œuvre, les perspectives macroéconomiques de l’Amérique du Nord, en particulier celles du Canada, se détérioreraient considérablement, ce qui aurait des répercussions négatives évidentes sur le secteur bancaire canadien », indique l’agence.

Notamment, une guerre commerciale pourrait faire entrer le Canada en récession cette année, entraînant une hausse du chômage et compliquant la situation de la politique monétaire, car les tarifs douaniers perturberaient les chaînes d’approvisionnement et alimenteraient l’inflation, en plus de ralentir la croissance économique.

Dans un contexte économique plus faible, la qualité des actifs des banques se détériorerait et les prêts aux secteurs les plus durement touchés par les droits de douane (tels que le secteur automobile, l’industrie minière et l’industrie manufacturière) en souffriraient probablement aussi.

« Bien que la croissance des revenus et des prêts soit confrontée à des vents contraires dans un tel scénario, nous pensons que l’impact le plus important se ferait sentir sur la qualité du crédit », commente Morningstar DBRS, les banques devant faire face à une augmentation des défauts de paiement, des pertes sur prêts et des provisions de crédit.

« Toutes les six grandes banques canadiennes seraient affectées par un scénario de guerre tarifaire. Cela dit, les répercussions sur certains secteurs et sur certains portefeuilles de prêts affecteraient les banques de différentes manières ». Les petites banques et les coopératives de crédit sont également plus vulnérables, étant donné qu’elles sont généralement moins diversifiées et qu’elles sont fortement exposées à des actifs plus risqués, tels que l’immobilier commercial.

Malgré les conséquences négatives d’une éventuelle guerre commerciale pour les banques, le secteur est généralement « bien positionné » pour faire face à un ralentissement, « avec des liquidités adéquates, un financement stable et des niveaux de capital sains », selon le rapport.

En outre, les régulateurs bancaires ont une certaine capacité à soutenir les banques en période de stress, par exemple en réduisant les exigences en matière de coussin de capital, ce qui permettrait aux six grandes banques « de continuer à prêter aux ménages et aux entreprises tout en absorbant les pertes potentielles ».

Morningstar DBRS note que le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a réduit le coussin de stabilité intérieur (CSI) de 2,25 % à 1,0 % face à l’apparition de la pandémie au début de 2020 — et cette exigence est actuellement de 3,5 %.

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Mouvement anti-ESG à l’ère Trump https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mouvement-anti-esg-a-lere-trump/ Wed, 19 Feb 2025 11:55:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105690 L’investissement responsable dans l’œil du cyclone

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« L’ESG c’est terminé, longue vie à la durabilité (Sustainability) », a conclu mi-figue mi-raisin YrJö Koskinen, professeur de finance durable à l’Université de Calgary, appelé à brièvement clore sur l’avenir de l’investissement responsable (IR) pour les quatre prochaines années de l’ère Trump, à l’occasion d’un webinaire organisé par CFA Montréal, le 12 février dernier.

« Je suis d’accord avec cela », a renchéri sa collègue panéliste basée à Washington D.C., Rachel Curley, directrice des politiques à The Sustainable Investment Forum. « On semble s’éloigner quelque peu de l’acronyme ESG, mais les questions matérielles de durabilité continuent d’exister et les pratiques d’investissement avisées et sophistiquées demeurent plus que jamais pertinentes. » Malgré le contexte difficile et les attaques politiques, l’experte insiste sur l’importance « de garder le cap et de continuer à aller de l’avant ».

« Nous traversons une période de turbulence, les noms vont changer (COViD-19, changements climatiques), mais les perturbations vont rester », mentionnait l’animatrice Milla Craig, présidente à Millani Inc, dans son préambule au cours duquel elle a rappelé aux auditeurs l’approche d’investissement selon des facteurs ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et leur rôle pour les investisseurs et les entreprises.

Elle a aussi évoqué la montée récente d’un mouvement anti-ESG provenant surtout du sud de la frontière, une tendance qui s’est exacerbée avec les élections américaines jusqu’à la signature des premiers décrets par la nouvelle administration Trump.

« Il y a déjà eu plusieurs décisions exécutives, dont la signature d’un décret ordonnant le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Il y a aussi eu la promotion de projets de développement d’énergies fossiles, et une atteinte importante aux politiques d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) », a rappelé Rachel Curley, précisant qu’aucun de thèmes abordés n’étaient surprenants, mais que la rapidité avec laquelle les mesures ont été mises de l’avant tranchait avec la première administration Trump.

Comme autre facteur pouvant influencer la finance durable, l’experte a mentionné la nomination de Paul Atkins à la présidence de la SEC (Securities and Exchange Commission), un ancien de la SEC qui était aussi récemment dans le privé et spécialisé dans les cryptomonnaies. « On s’attend donc à ce que l’accent soit mis sur les cryptomonnaies et, en matière d’IR, que moins d’attention soit portée aux règles de divulgation liées au climat. »

Rachel Curley a d’ailleurs ajouté que Mark T. Uyeda, l’actuel président, avait récemment indiqué que la SEC ne défendrait pas la règle de divulgation climatique devant les tribunaux. Un développement significatif, selon elle, qui suggérerait que la SEC pourrait reconsidérer les exigences strictes en matière de divulgation liées au climat qui avaient été introduites sous l’administration précédente.

La SEC, a-t-elle rappelé, a aussi annoncé une nouvelle directive concernant l’exclusion des propositions des actionnaires. « Grosso modo cela facilite l’exclusion de certaines propositions des actionnaires dans les circulaires de procuration des entreprises publiques, notamment les enjeux sociaux et environnementaux. »

Le Congrès en soi reste selon elle un autre élément imprévisible en ce qui concerne l’IR, beaucoup de questions et d’incertitudes subsistent. « Des projets de loi anti-ESG ont été déposés au cours des dernières années et ont réussi à passer l’étape de la Chambre des représentants avant de se buter au Sénat à majorité démocrate », mentionne l’experte américaine. Elle s’attend à ce que ces projets de loi soient réintroduits et que des audiences aient lieu sur le sujet, « même si les marges d’action sont très minces pour les Républicains et que tous les sujets ne font pas l’unanimité au sein même de leur formation. »

Signaux divergents en Europe

YrJö Koskinen, professeur BMO de finance durable et de transition à l’Université de Calgary et à la Haskayne School of Business, a souligné le départ récent des principales banques américaines de l’Alliance bancaire Net Zéro (NZBA). Départ qui a été suivi peu de temps après par plusieurs grandes banques canadiennes et qui reflètent une tendance où les institutions financières réévaluent leur participation à de telles alliances en raison de l’évolution du paysage politique et réglementaire. « Ce qui est intéressant c’est qu’encore aucune banque européenne n’a emboîté le pas, il semble il y avoir une sorte de fossé outre-Atlantique sur la question », fait-il remarquer.

Il mentionne notamment de récentes données de Morningstar sur l’IR qui démontrent que contrairement aux États-Unis, où l’argent semble sortir des fonds ESG, en Europe l’argent qui entre dans ce type de fonds est en hausse. « Si on regarde les actifs sous gestion, l’IR est beaucoup plus important en Europe, on n’y perçoit pas cette réaction négative à l’égard de l’IR qui sévit en Amérique du Nord. »

Malgré les pressions, l’influence américaine et le changement de culture qui s’opère, le professeur continue de croire que, simplement du point de vue de la gestion du risque, le noyau dur de l’ESG sera toujours présent. « Les changements climatiques s’accélèrent, les risques liés aux changements climatiques sont plus sévères, les impacts physiques sont toujours bien réels. »

Rachel Curley précise qu’il existe une nette différence entre ce qui se passe à Washington, parmi les décideurs, et ce que la réalité traduit sur les marchés. « D’après un sondage que nous avons mené récemment plus de 73 % des répondants estimaient que l’IR allait continuer à prendre de l’ampleur de façon significative, ce qui dénote une dichotomie entre ce que veulent les investisseurs (des solutions plus sophistiquées) et l’agenda de certains politiciens qui veulent mettre fin à l’IR. »

Politiques EDI sous le feu des critiques

L’animatrice Milla Craig a rappelé qu’avec le retour de l’administration Trump, les politiques favorables à la diversité (EDI ou Equity Diversity and Inclusion) dans les entreprises ont reculé. Elle a signalé que l’ISS (Institutional Shareholder Services) avait récemment mis à jour ses politiques et qu’elle ne tiendrait plus compte de la diversité de genre, raciale ou ethnique dans ses recommandations de vote pour les administrateurs des entreprises américaines.

« En l’espace de 18 à 24 mois, on a assisté à un net et significatif déclin de l’aspect prioritaire de mesures EDI de la part des investisseurs », a dit Milla Craig. Elle mentionne que certaines sociétés ont ajusté leurs programmes de diversité pour se conformer aux nouvelles directives gouvernementales (dont Meta, Amazon et plusieurs autres), alors que d’autres entreprises ont cherché à les maintenir malgré les pressions des actionnaires.

« C’est un phénomène intéressant, observe YrJö Koskinen, parce qu’avant, autour de 2020, c’était l’ESG qui faisait l’objet de critiques, mais celles d’aujourd’hui à l’égard d’EDI sont beaucoup plus féroces de la part de gens qui considèrent ces initiatives « wokes » — peu importe le sens de cette appellation — et cette critique semble gagner du terrain aussi en Europe, notamment en France, même si l’Europe reste divisée sur le sujet, car les pays nordiques y sont plutôt favorables. » Le professeur croit qu’il sera intéressant de voir si des compagnies comme Costco (une société fort profitable et bien gérée qui défend ses politiques EDI) camperont sur leurs positions. « Il faut laisser aux entreprises le choix de leurs décisions sans interférences politiques. »

« Les politiciens républicains ont été très habiles à utiliser des acronymes comme ESG et EDI et à leur faire dire un tout et son contraire pour en tirer des avantages », soutient

Rachel Curley. Selon elle les investisseurs vont quand même vouloir regarder certains de ces enjeux au sein d’une entreprise et que celles qui n’ont pas établi d’initiatives claires sur ces sujets devront ultimement en rendre compte à leurs actionnaires.

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Le PGEQ confie 50 M$ supplémentaire à Tonus Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pgeq-confie-50-m-supplementaire-a-tonus-capital/ Wed, 19 Feb 2025 11:55:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105595 Cet investissement s’ajoute au mandat confié en 2021.

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Le programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), près de 4 ans après avoir sélectionné une première fois Tonus Capital, offre à la firme de Montréal une allocation additionnelle d’un montant de 50 M$ dans sa stratégie d’actions américaines à petite capitalisation.

Fondée en 2007 et dirigée par Philippe Hynes, Tonus Capital se spécialise dans la gestion d’actions à petite et moyenne capitalisation en Amérique du Nord. L’analyse fondamentale et l’approche valeur sont à la base de la recherche effectuée par son équipe. Préconisant l’indépendance et une connaissance approfondie de ses investissements, Tonus effectue ses propres analyses et des modélisations financières axées sur la quête d’entreprises de qualité se négociant sous leur valeur intrinsèque.

L’objectif de la stratégie d’actions américaines à petite capitalisation est de maximiser les rendements sur un horizon long terme en investissant de manière responsable et en contrôlant les risques afin de protéger le capital en période de marchés baissiers.

Cette allocation s’inscrit dans le cadre de l’engagement du PGEQ à confier des mandats structurants à des gestionnaires émergents afin d’accélérer leur croissance.

« Grâce à cette nouvelle allocation, nous désirons encourager Tonus à poursuivre ses développements pour atteindre ses objectifs en matière de croissance. Philippe est un exemple de succès avec une approche d’investissement alliant rigueur et discipline. Nous sommes heureux de supporter une stratégie qui mérite et aspire à une reconnaissance accrue de la part des investisseurs institutionnels », a indiqué Isabel Trépanier, directrice, Gestion des programmes PGEQ et Investi.

Ce partenariat avec le PGEQ permettra à Tonus Capital de renforcer ses investissements opérationnels tout en augmentant sa visibilité auprès des investisseurs locaux, nationaux et internationaux, a signalé Philippe Hynes, président et chef de la direction de Tonus Capital.

« Le Québec a vu émerger plusieurs firmes prospères dans la gestion de fonds de petites capitalisations, et Tonus Capital est déterminé à jouer un rôle clé dans l’expansion de cette spécialisation prometteuse », a ajouté le dirigeant.

Le PGEQ bénéficie de la collaboration de 12 investisseurs institutionnels québécois et offre, par le biais d’Innocap, un cadre institutionnel rigoureux pour l’accompagnement des gestionnaires, la gouvernance, la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu des firmes de gestion impliquées dans le programme.

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