Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Nov 2024 12:43:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Fidelity Investments modifie le niveau de risque de quatre fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-investments-modifie-le-niveau-de-risque-de-quatre-fonds/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104038 PRODUITS – Ces derniers augmentent.

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Fidelity Investments Canada modifie le niveau de risque pour certains de ses fonds.

Fidelity Investments Canada ajuste le niveau de risque de quatre fonds à partir du 6 décembre :

  • le Fonds Fidelity Actions d’innovation et Obligations multisectorielles passera de « faible à moyen » à « moyen » ;
  • le Fonds Fidelity FNB indiciel Obligations canadiennes – Approche systématique passera de « faible » à « faible à moyen » ;
  • et les niveaux de risque de la Fiducie de placement Fidelity Actions internationales et du Mandat privé Fidelity Actions internationales augmenteront de « moyen » à « moyen à élevé ».

De plus, depuis le 8 novembre, les exclusions de placement du Fonds Fidelity Leadership climatique sont mises à jour pour offrir davantage de flexibilité au gestionnaire de portefeuille. Ces ajustements permettent d’investir dans des solutions à faibles émissions de carbone et dans des entreprises renforçant leur stratégie d’adaptation au changement climatique.

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Manuvie crée un nouveau poste de chef des placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/manuvie-cree-un-nouveau-poste-de-chef-des-placements/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104107 NOUVELLES DU MONDE — Charlie Dutton s’occupera ainsi des Actions sur les marchés émergents mondiaux.

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Gestion de placements Manuvie a nommé Charlie Dutton, au poste nouvellement créé de chef des placements, Actions, Marchés émergents mondiaux. À ce titre, il devra superviser et harmoniser les capacités de Manuvie en matière d’actions pour l’Asie (hors Japon) et les marchés émergents.

Gestion de placements Manuvie est active dans les marchés émergents depuis maintenant plus d’une centaine d’années. Elle a une équipe spécialisée dans les actions en Asie qui compte plus de 90 professionnels du placements répartis dans dix marchés. En créant ce nouveau poste, Gestion de placements Manuvie espère pouvoir combiner les connaissances locales et approfondir son expertise dans ce domaine.

« La collaboration et l’engagement ont toujours été au cœur de notre culture du placement, et nos équipes spécialisées dans les actions en Asie et dans les marchés émergents ont échangé leurs idées et leurs points de vue dans le cadre de divers forums. L’harmonisation plus étroite de l’équipe d’actions asiatiques à l’organisation mondiale des actions des marchés émergents officialise le partage d’idées et de points de vue qui existe de longue date entre nos équipes de placement en Asie et dans les marchés émergents. Nous pensons que cette harmonisation se traduira par un meilleur partage des recherches et de la prise de décision en matière de placement et qu’elle renforcera notre capacité à créer des solutions sur mesure pour répondre aux besoins des clients », explique Colin Purdie, chef mondial des placements, Marchés publics, Gestion de placements Manuvie.

Malgré son nouveau poste et plusieurs mois prévus en Asie, Charlie Dutton restera basé à Londres.

Charlie Dutton possède une grande expérience du placement en actions ainsi que de l’Asie. Il possède ainsi plus de 27 ans en placement, dont plus de 25 ans dans le domaine du placement en actions en Asie.

Il a également travaillé sept ans à Hong Kong. Avant de se joindre à l’équipe Actions de marchés émergents de Gestion de placements Manuvie plus tôt cette année, il était gestionnaire de fonds au sein de Ninety One et faisait partie de l’équipe chargée de la qualité à l’échelle mondiale qui gère des actifs dans cinq stratégies.

« Nous sommes persuadés que la vaste expérience de Charlie dans le secteur du placement, dont plus de 25 ans dans le placement en actions asiatiques, fait de lui la personne idéale pour occuper le poste de chef des placements, Actions, Marchés émergents mondiaux. Grâce à son leadership, conjugué au soutien de nos équipes de placement en Asie, il saura tirer parti de nos solides assises dans la région et diriger nos activités en Asie vers l’avenir », souligne Steve Medina, chef des placements, Actions mondiales, Gestion de placements Manuvie.

Gestion de placements Manuvie a également profité de l’occasion pour annoncer que Kathryn Langridge, directrice générale principale, gestionnaire de portefeuille principale et chef de l’équipe Actions de marchés émergents, prendrait sa retraite à la fin d’octobre 2025.

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Une économie à deux tranchants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-economie-a-deux-tranchants/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103902 Les Canadiens sont loin d’être tous égaux…

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Alors que les données semblent montrer que les finances des ménages n’ont jamais été aussi solides, les banques alimentaires peinent à répondre à la demande. Dans un rapport récent, repris par Financial Post, Carrie Freestone, économiste de la Banque Royale du Canada, dénonce un véritable clivage dans la population canadienne.

« Sous la surface, il y a des signes clairs que le consommateur canadien moyen souffre », observe l’économiste dans son rapport. En effet, certains signes laissent penser que l’économie est en récession :

  • les taux de délinquance sont en hausse,
  • la demande pour des services tels que les banques alimentaires atteint des niveaux sans précédent,
  • et les dépenses des ménages par habitant diminuent.

Les personnes qui parviennent à accumuler des économies ne sont que les plus hauts revenus du Canada, les 20 % supérieurs. Ces foyers parviennent à épargner environ un tiers de revenu net chaque trimestre, rapporte Carrie Freestone.

Cette situation n’est pas récente puisque depuis 2019, les 40 % des Canadiens les mieux rémunérés ont constitué 60 % de l’augmentation des actifs financiers.

« Cela explique pourquoi les dépôts des ménages ont considérablement augmenté alors que les banques alimentaires peinent à répondre à la demande », analyse Carrie Freestone.

En réalité, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du chômage ont érodé le pouvoir d’achat des groupes à faibles revenus.

« Ceux qui se trouvent dans le 20 % inférieur des revenus s’endettent pour acheter des biens essentiels », décrit l’économiste.

La pandémie a offert peu de répit aux ménages à faibles revenus grâce à l’aide gouvernementale, mais la situation est revenue à celle de 2019. Ces derniers sont forcés de dépenser 105 % de leur revenu disponible pour les essentiels. Et ce ne sont pas les seuls sous pression.

La classe moyenne peine également à joindre les deux bouts. En 2023, ce groupe a alloué la plus grande portion de son revenu net aux besoins essentiels depuis 1999, indique Carrie Freestone. En 2024, leurs dépenses dépassaient leur revenu de 17 %, ce qui les a amenés à « désépargner ».

Alors que la situation semblait s’améliorer avec une inflation revenue dans la fourchette cible de la Banque du Canada et la réduction des taux d’intérêt. Toutefois, cela ne reflète pas ce que vivent la majorité des ménages canadiens.

Dans bien des cas, les prix n’ont pas baissé, ils augmentent juste plus lentement. Les denrées alimentaires sont encore en hausse de 25 % par rapport à avant la pandémie, les prix de l’essence ont augmenté de 33 % et une part plus importante des dépenses des Canadiens est consacrée à ces essentiels.

Du côté des augmentations de salaire, encore une fois, ce sont les hauts salaires qui en ont le plus bénéficié. Les 40 % les mieux rémunérés ont représenté 70 % de la croissance des salaires, selon les données rapportées par Carrie Freestone. La croissance des salaires pour la classe moyenne n’a augmenté que de 3,7 % pendant cette période, contre 13 % pour les revenus les plus élevés.

En constatant ce clivage dans la population, on peut comprendre la complexité du travail de la Banque du Canada.

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La santé des régimes de retraite canadiens resplendit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-sante-des-regimes-de-retraite-canadiens-resplendit/ Wed, 20 Nov 2024 11:37:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104035 Indique le rapport Indices TELUS Santé pour régimes de retraite.

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Les régimes de retraite affichent des rendements, une stabilité et une solvabilité exemplaires depuis le début de 2024, affirme le récent rapport Indices TELUS Santé pour régimes de retraite.

Ainsi, au 30 septembre 2024, l’ensemble des régimes couverts par l’étude de TELUS affichait un indice de solvabilité de 107,6 comparé à 100 au 1er janvier. D’autres indices clés étaient de même acabit : indice de valeur actualisée (107,6), indice comptable (108,7), indice de l’actif (111,5). Signalons que ce rapport analyse sur une base trimestrielle les rendements d’environ 310 fonds d’investissement gérés par 45 firmes, totalisant environ 470 milliards de dollars (G$), dont des actifs de fonds de retraite s’élevant à 230 G$.

« Le ratio de capitalisation d’un régime de retraite typique s’est amélioré d’environ 8 % sur une base de solvabilité au cours des neuf premiers mois de 2024, principalement en raison des forts rendements des marchés boursiers pendant cette période », constate Gavin Benjamin, associé, services-conseils, chez TELUS Santé. Notons que depuis un sommet de 108,3 au 31 mai, cet indice de solvabilité a légèrement fléchi.

Par ailleurs l’indice de valeur actualisée a beaucoup fluctué au cours des neuf premiers mois de l’année. Après un bond à 107,6 à la fin de janvier, il a connu un creux de 95,9 à la fin mai, puis remonté à 107,6 à la fin de septembre. L’indice comptable montre par ailleurs une grande fermeté pour l’année en cours, ayant monté à 109,5 à la fin d’août, puis fléchissant légèrement à la fin de septembre.

De bon augure pour tout le monde

Voilà de bonnes nouvelles pour l’économie canadienne, juge Philip Mullen, vice-président, services-conseils, solutions pour les employeurs chez TELUS Santé. « Lorsqu’une personne a confiance en sa sécurité financière, plus particulièrement en la planification de sa retraite à long terme, dit-il, elle sera plus susceptible de dépenser de l’argent et de stimuler la croissance économique».

Il s’agit aussi de bonnes nouvelles pour les fonds eux-mêmes « Des régimes de retraite fiables peuvent également mener à des stratégies d’investissement plus stables qui contribuent à la pérennité globale du marché. De plus, ces régimes influent sur le marché du travail et peuvent avoir une incidence sur la planification des retraites, la rétention des employés et la satisfaction au travail. »

Des rendements inférieurs aux indices

Les rendements des fonds sont de fort calibre pour l’ensemble, mais souvent inférieurs aux grands indices de référence. Le rendement médian des fonds d’obligations canadiennes est de 4,99 % pour l’année à ce jour et de 14,09 % pour la dernière année, supérieur à l’indice canadien de référence, pour lequel le rapport ne fournit pas d’information.

On constate une lecture plus faible pour les fonds d’actions canadiennes et les fonds d’actions américaines. La médiane pour les fonds d’actions canadiennes est de 16,89 % pour l’année en cours, contre 17,24 % pour le S&P/TSX, et 18,03 % pour les actions américaines, contre 24,6 % pour le S&P 500.

La surprise tient à la performance des fonds de marchés émergents : une médiane de 17,98 % pour l’année en cours et de 23,13 % pour la dernière année, légèrement en deçà cependant de l’indice MSCI de référence qui affiche 19,73 % et 25,95 % pour les mêmes périodes.

On constate que les fonds de certaines sociétés tirent très bien leur épingle du jeu. C’est le cas, par exemple, du fonds Addenda obligations de société à long terme qui affiche un rendement de 4,87 % pour l’année en cours, mais 19,33 % pour un an; cependant, il n’est que de 0,74 % pour cinq ans. Plus consistante, et forte, est la performance du FGP Corporate Plus Bond Fund : 9,43 % pour l’année en cours, 17,37 % pour un an, 4,03 % pour cinq.

Comme on peut le soupçonner, certains fonds d’actions canadiennes battent largement leur indice de référence. C’est le cas du Guardian Canadian Focused Equity Fund : 26,78 % pour l’année à ce jour, 40,54 % sur un an, 13,57 % pour cinq ans. Côté actions américaines, le Franklin U.S. Opportunities Fund enregistre pour les mêmes périodes 27,48 %, 43,49 % et 15,88 %.

Par ailleurs, dans tous les fonds analysés par l’étude, on constate qu’aucun joueur ne présente une feuille de route lamentable. Par exemple, au niveau du 95e centile, où languissent les scores les plus pauvres, les fonds d’obligations canadiennes affichent quand même 4,64 % pour l’année en cours et 13,6 % pour la dernière année. On observe la même chose pour les fonds d’actions canadiennes et américaines : les rendements respectifs dans le plus bas centile pour les mêmes catégories sont 12,71 % et 21,38 %, 10,5 % et 18,0 %.

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Investissement Québec met une soixantaine de ses employés à pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/investissement-quebec-met-une-soixantaine-de-ses-employes-a-pied/ Tue, 19 Nov 2024 18:22:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104202 La société d’État réduit la taille de son personnel d’environ 5 %.

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Investissement Québec (IQ) licencie une soixantaine d’employés dans un contexte où le gouvernement Legault demande aux sociétés d’État de réduire leurs dépenses afin de contribuer au retour à l’équilibre budgétaire.

Le bras financier de l’État québécois en a fait l’annonce lundi en fin d’après-midi à l’ensemble de son personnel. Les employés dont les postes seront abolis ont été rencontrés au cours de la journée.

Les licenciements affectent principalement le Bureau de normalisation du Québec ainsi que des emplois de conseillers en matière de maximisation, en stratégie d’affaires et en achat québécois. Les départements de stratégie et de communications et de technologies de l’information sont également affectés par des coupes. La plupart des postes abolis sont dans les grandes régions de Montréal et de Québec.

Ces mises à pied découlent d’une révision des activités d’IQ afin d’être « plus efficace, plus agile et plus performante » dans une conjoncture économique plus difficile, a indiqué la présidente-directrice générale de la société, Bicha Ngo.

« On a tout fait pour essayer de limiter les abolitions de postes », a-t-elle dit en entrevue avec La Presse Canadienne, lundi matin.

Des dépenses liées aux communications, aux activités internationales, aux frais de représentation et aux honoraires ont été supprimées, et certains postes vacants n’ont pas été pourvus. Avec ces différentes mesures, IQ estime pouvoir dégager des économies annuelles d’environ 15 millions de dollars (M$).

Lors du dépôt de son budget en mars dernier, le ministre des Finances, Eric Girard, a appelé les différentes sociétés d’État à identifier l’équivalent de 1 milliard de dollars en réduction de dépenses sur quatre ans afin de participer à l’équilibre budgétaire. En plus d’IQ, cela vise également Loto-Québec, la Société des alcools du Québec, la Société québécoise du cannabis et Hydro-Québec.

Cette demande du gouvernement est un des éléments pris en considération dans le cadre de la révision des opérations d’Investissement Québec, a mentionné Bicha Ngo.

La dirigeante a toutefois surtout souligné le contexte économique actuel pour expliquer cette restructuration. Elle a également rappelé que le nombre d’employés a « crû de façon importante » en quelques années, à la suite de la fusion avec le ministère de l’Économie et de l’Innovation en 2020, mais aussi en raison des nouveaux besoins qui ont émergé durant la pandémie, amenant l’ajout de services et d’équipes. Résultat : les effectifs sont passés de 500 à près de 1300 salariés.

« Quand je suis arrivée en poste en février, j’ai été très claire avec les équipes. Pour moi, l’une des priorités de l’organisation, c’est de s’assurer qu’on devienne plus efficace, plus agile et plus performante. Pour faire cela, il fallait revoir nos activités et focuser sur nos activités là où on a un impact direct sur la croissance des entreprises », a-t-elle affirmé.

Selon Bicha Ngo, cet exercice « fait partie aussi d’une saine gestion de gouvernance ». D’autres annonces comme celles de lundi ne sont pas prévues, mais l’organisation « va continuer de voir comment on peut optimiser nos opérations », a-t-elle dit.

Dans sa déclaration adressée à l’ensemble du personnel, dont La Presse Canadienne a obtenu un extrait, Bicha Ngo précise que le recrutement de nouveaux talents demeure possible.

« Cependant, toutes les demandes sont étudiées de très près afin de nous assurer que chacune de nos embauches répond à des besoins précis, qui servent nos clients », déclare-t-elle.

Dans son rapport annuel 2023-2024, Investissement Québec rapporte avoir embauché 222 employés permanents et 57 employés temporaires au cours du dernier exercice. Au 31 mars 2024, les salaires et les avantages sociaux représentaient 73 % des frais d’administration de la société pour se chiffrer à 192 M$, soit une hausse de 27 % par rapport à il y a deux ans.

Malgré les coupes, IQ assure maintenir des services d’accompagnement gratuits pour aider les entreprises à identifier et planifier leur stratégie de croissance et leurs projets d’innovation. Certaines activités ont aussi été transférées à d’autres équipes.

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L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lecart-se-creuse-entre-les-plus-riches-et-les-plus-pauvres/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103825 En ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises.

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L’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse en ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises, selon une analyse récemment publiée par l’Observatoire québécois des inégalités. Celle-ci révèle que les ménages les mieux nantis ont bénéficié de manière disproportionnée de l’augmentation de la valeur du patrimoine des familles au Québec depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Une évolution inégale

À l’aide des plus récentes données de l’Enquête sur la sécurité financière (ESF) publiée par Statistique Canada, l’économiste Geoffroy Boucher émet le constat que le patrimoine des familles, soit la richesse accumulée au cours de la vie, a évolué de manière très inégale depuis 2019.

Entre 2019 et 2023, la valeur du patrimoine détenu par les familles du Québec est passée de 2 417 milliards de dollars (G$) à 3 008 G$.

Or, les familles faisant partie des 10 % les plus riches ont capté, à elles seules, 32,3 % de cette augmentation.

Quant aux familles faisant partie des 40 % les plus pauvres, elles n’ont capté que 11,2 % de la croissance de la richesse.

L’immobilier comme source d’enrichissement

Selon l’économiste, l’augmentation de la richesse des familles depuis la pandémie s’explique en grande partie par la hausse marquée de la valeur des actifs immobiliers.

Au Québec, les biens immobiliers sont responsables de 59 % de l’augmentation de l’actif total des familles. La valeur totale des actifs immobiliers est passée de 980 G$ en 2019 à 1 352 G$ 2023 (en dollars constants).

En comparaison, les REER (16 %) et les véhicules et autres actifs non financiers (14 %), respectivement en seconde et en troisième position, suivent loin derrière.

Pour Geoffroy Boucher, l’importante croissance de l’immobilier risque de creuser les inégalités entre propriétaires et locataires.

Le poids de la dette hypothécaire 

Si la valeur des actifs détenus par les familles au Québec a augmenté de 23 % entre 2019 et 2023, celle des dettes — qui constituent la deuxième dimension du patrimoine — a augmenté de 10 %, observe l’économiste.

D’après lui, l’augmentation des obligations financières des familles est attribuable à l’augmentation de la dette hypothécaire, dont la valeur totale est passée de 288 G $ en 2019 à 324 G$ en 2023 (en dollars constants).

Le Québec fait moins bonne figure

En 2023, rappelle l’économiste, l’Observatoire publiait un premier portrait des inégalités de patrimoine au Québec, qui démontrait notamment que les inégalités de patrimoine étaient bien plus prononcées que les inégalités de revenu.

De plus, ce portrait mettait également en évidence le fait que si le Québec se positionne comme la province la moins inégalitaire au niveau du revenu, la province fait moins bonne figure pour le patrimoine, se classant derrière l’Ontario, la Colombie-Britannique et les provinces de l’Atlantique.

Des inégalités sous-estimées 

Pour Geoffroy Boucher, il appert que ces inégalités sont aussi sous-estimées, les données de l’ESF sous-évaluant l’importance de la richesse détenue au sommet de la distribution.

De fait, indique-t-il, le directeur parlementaire du budget a relevé des problèmes de sous-déclaration ou d’absence de données chez les familles détenant un patrimoine très élevé au sein de l’ESF.

« Des données de meilleure qualité permettraient de jeter un éclairage plus juste sur la répartition de la richesse au Canada. Les inégalités de patrimoine constituent un indicateur essentiel de la situation socioéconomique des familles au Québec et au Canada. Elles tiennent également un rôle primordial dans la reproduction de la position sociale d’une génération à l’autre », conclut l’économiste.

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BNI lance trois nouveaux fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bni-lance-trois-nouveaux-fonds/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103893 PRODUITS – Découvrez-les.

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Banque Nationale Investissements (BNI) lance le Fonds de prêts de premier rang BNI, le Fonds mondial Ambition climatique BNI et le Fonds d’obligations mondiales durables BNI.

« Conformément à notre philosophie d’investissement responsable et à notre approche innovante, ces nouvelles solutions répondent non seulement à la demande croissante de produits durables, mais réaffirment également notre engagement à aider les investisseurs à atteindre leurs objectifs financiers tout en contribuant à générer des retombées positives pour la société et la planète », assure Martin Felton, vice-président, Ventes nationales chez BNI.

Voici les codes de fonds et les frais de gestion pour ces nouveaux Fonds BNI :

Fonds BNI Code de fonds Frais de gestion
Fonds de prêts de premier rang BNI — série Conseillers NBC5417 1,20 %
Fonds de prêts de premier rang BNI — série F NBC5717 0,70 %
Fonds de prêts de premier rang BNI — série O NBC9317 0,00 %
Fonds mondial Ambition climatique BNI — série Conseillers NBC5418 1,75 %
Fonds mondial Ambition climatique BNI — série F NBC5718 0,75 %
Fonds mondial Ambition climatique BNI — série O NBC9318 0,00 %
Fonds d’obligations mondiales durables BNI — série Conseillers NBC5416 1,15 %
Fonds d’obligations mondiales durables BNI — série F NBC5716 0,65 %
Fonds d’obligations mondiales durables BNI — série O NBC9316 0,00 %

Pour les parts de Série O, aucun frais de gestion n’est prélevé directement sur les Fonds BNI ; les frais associés sont négociés avec les investisseurs et réglés directement par eux.

Le Fonds de prêts de premier rang BNI cherche à générer un revenu courant élevé en investissant au moyen de placements dans des titres d’autres organismes de placement collectifs (OPC). Son portefeuille est principalement constitué de prêts à taux variable de premier rang, généralement notés en dessous de ceux des titres de créance de qualité, émis par des sociétés à l’échelle mondiale, ainsi que d’autres titres de créance à taux variable.

Le Fonds mondial Ambition climatique BNI veut offrir une croissance du capital à long terme tout en adoptant une approche d’investissement durable pour ses placements. Il vise à réduire l’empreinte carbone de son portefeuille en investissant à travers des titres d’autres OPC, dans un portefeuille principalement composé de titres de participation de sociétés à l’échelle mondiale.

Quant au Fonds d’obligations mondiales durables BNI, son objectif de placement est de générer un revenu courant élevé tout en assurant une certaine croissance du capital, le tout dans une démarche d’investissement durable. Ce fonds investit via des titres d’autres OPC, dans un portefeuille principalement constitué d’obligations émises par des gouvernements ou des sociétés à travers le monde.

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Dédié aux plus hautes normes de service à la clientèle https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/dedie-aux-plus-hautes-normes-de-service-a-la-clientele/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104092 NOUVELLES DU MONDE – Jean-Sébastien Lemieux élargit ses responsabilités chez Banque Nationale Gestion privée 1859.

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Après un peu plus d’un an au poste de Leader national du Développement et expérience client, Jean-Sébastien Lemieux a récemment été nommé Leader national, Stratégie et expérience client chez Banque Nationale Gestion privée 1859. Auparavant, il a occupé les fonctions de vice-président Entreprises et Gestion privée 1859 d’avril 2022 à octobre 2023.

Jean-Sébastien Lemieux a rejoint le comité de direction de Gestion privée 1859 lors de la fondation de cette division en 2009 après avoir occupé divers postes de gestion au sein de la Financière Banque Nationale. Il œuvre dans l’industrie financière depuis 1997 et se spécialise en gestion de patrimoine depuis 2002.

Il est titulaire d’un MBA en administration et finance de HEC Montréal et détient également les titres de Chartered Financial Analyst (CFA) et de Certified Investment Manager (CIM) en plus d’être Fellow de l’Institut canadien des valeurs mobilières.

En dehors de ses fonctions professionnelles, Jean-Sébastien Lemieux s’investit également au sein du conseil d’administration de l’organisme JA Québec, dont la mission est de contribuer à l’éducation financière des jeunes dans les écoles du Québec et de les initier à l’entrepreneuriat.

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Les banques américaines vont bénéficier d’une réglementation plus souple https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-americaines-vont-beneficier-dune-reglementation-plus-souple/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104089 Mais l’impact à long terme serait limité, selon DBRS Morningstar.

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Les résultats des élections américaines ont des implications pour le secteur bancaire américain, principalement en raison de la perspective d’une réglementation plus légère, affirme Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique qu’elle ne voit pas d’impact immédiat sur le crédit du secteur en raison du résultat des élections.

« Alors que les résultats des élections américaines laissent entrevoir des perspectives de baisse de l’impôt sur les sociétés et de déréglementation, nous ne nous attendons pas à ce que les fondamentaux du crédit bancaire soient significativement impactés, conformément à notre opinion après l’élection de 2016 », signale le rapport.

Au cours de l’année écoulée, le secteur et les régulateurs se sont déjà affrontés au sujet de la mise en œuvre de la version finale des réformes mondiales des fonds propres, connues sous le nom de règles de fin de cycle de Bâle III aux États-Unis, ce qui a eu pour effet de tempérer les exigences des régulateurs.

Aujourd’hui, la perspective de régulateurs plus favorables aux banques pourrait entraîner un nouvel affaiblissement, ou un retard, de ces exigences finales en matière de fonds propres, selon DBRS Morningstar.

« Cependant, ces changements auraient probablement un impact plus significatif sur les banques régionales, tandis que les grandes banques mondiales d’importance systémique seraient probablement moins affectées », analyse l’agence – notant que la politique réglementaire sous l’administration Trump précédente a principalement bénéficié aux petites banques, et n’a aidé que marginalement les grandes banques mondiales.

« Tout changement attendra probablement la nouvelle direction de l’Office of the Comptroller of the Currency en 2025, et le travail associé aux règles révisées sera probablement mis en pause avant que la proposition ne soit soumise à une nouvelle période de consultation publique », avance l’agence.

De même, le pouvoir du Consumer Financial Protection Bureau pourrait être fortement réduit sous la direction d’un nouveau responsable.

« Toutefois, Donald Trump a fait campagne sur le plafonnement des taux d’intérêt des cartes de crédit à 10 %, ce qui aurait un impact significatif sur le secteur, si cette mesure était adoptée », tempère l’agence.

Enfin, l’environnement réglementaire pourrait être plus propice aux fusions et acquisitions sous le nouveau régime, selon le rapport.

« Le paysage des fusions et acquisitions pour les banques pourrait également bénéficier de délais d’approbation plus courts, ce qui pourrait accélérer les tendances de consolidation », prévoit le rapport, ajoutant que les conditions pour les transactions commencent déjà à s’améliorer « avec un environnement de taux d’intérêt plus favorable et des mesures de qualité des actifs stables, ainsi qu’une meilleure visibilité sur les exigences en matière de capital ».

Les divisions de fusions et d’acquisitions des banques pourraient également bénéficier d’une augmentation de l’activité de leurs clients.

Plus généralement, la perspective d’une forte augmentation des droits de douane, susceptible d’affecter négativement le commerce mondial et la croissance économique, entraînerait également des répercussions sur le secteur bancaire.

« L’impact des droits de douane potentiels sur certains secteurs du portefeuille de prêts des banques ou sur les chaînes d’approvisionnement des clients reste une inconnue, indique le rapport. Nous pensons que la prochaine administration augmentera les droits de douane, mais principalement de manière ciblée. Cependant, l’imposition de tarifs généralisés pourrait avoir un impact négatif sur de nombreux secteurs et augmenter les pressions inflationnistes. »

Dans un rapport distinct, DBRS Morningstar concluait que l’incertitude quant à la réalité de la future politique commerciale des États-Unis pourrait freiner l’investissement à court terme. En fin de compte, elle s’attend à ce que la nouvelle administration menace d’augmenter les droits de douane afin d’obtenir des concessions de la part des partenaires commerciaux des États-Unis.

« Le coût économique de la posture protectionniste pourrait dissuader l’administration Trump d’une application généralisée et agressive des droits de douane », estime l’agence de notation.

Une réglementation plus favorable à l’industrie pourrait également favoriser l’industrie de l’énergie avec des normes d’émission des véhicules plus faibles, l’ouverture de plus de terres fédérales pour le forage et des approbations plus faciles pour l’infrastructure énergétique, ajoute le rapport.

« Cependant, même avec un contrôle unifié des républicains, nous prévoyons que la majeure partie de la législation climatique du président Biden – la loi sur la réduction de l’inflation – demeurera en place, car de nombreux législateurs républicains soutiennent certains aspects de cette législation, tels que les incitations à la fabrication de batteries, le traitement des minéraux critiques et le développement de l’énergie nucléaire. »

Quant aux réductions d’impôts qui doivent expirer à la fin de 2025, celles-ci seront probablement prolongées, prédit DBRS Morningstar.

« Si les Républicains remportent la Chambre des représentants, nous pourrions même assister à de nouvelles réductions d’impôts, y compris une baisse du taux d’imposition des sociétés. Néanmoins, les législateurs risquent de se montrer réticents face à certaines des propositions de réduction d’impôts faites par Donald Trump pendant la campagne, telles que l’exonération fiscale des revenus de la sécurité sociale », estime le rapport.

Et, bien que les Républicains aient repris le contrôle du Sénat, ils seront limités, car leur majorité reste en deçà du seuil nécessaire pour vaincre les obstructions, de sorte que « la composition du Congrès continuera d’agir comme une contrainte sur la politique républicaine ».

À ce stade, l’impact économique global des résultats de l’élection et ses implications pour la politique fédérale au cours des deux prochaines années « semblent neutres pour la croissance et pourraient être légèrement inflationnistes, bien que l’impact cumulatif dépende des détails de la politique », selon le rapport.

« Les perspectives budgétaires et la tolérance du marché à l’égard de déficits plus élevés pourraient constituer un défi pour la prochaine administration », ajoute le rapport.

« Le déficit budgétaire américain reste une source d’inquiétude et la prolongation des réductions d’impôts l’aggravera. Si les décideurs politiques ne sont pas disposés à s’attaquer au déséquilibre budgétaire important et croissant du gouvernement, les indicateurs de la dette publique continueront à se détériorer à moyen terme et finiront par affaiblir les perspectives de croissance du pays et sa résistance aux chocs », conclut le rapport.

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Nouveau leadership chez UV Assurance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-leadership-chez-uv-assurance/ Mon, 18 Nov 2024 12:14:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104045 NOUVELLES DU MONDE — Mike Minville supervisera l’équipe de conseillers.

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Deux après avoir recruté Mike Minville pour développer le marché du Québec, UV Assurance l’a promu au poste de directeur principal, développement des affaires et marketing pour le Québec, dans les secteurs de l’assurance individuelle et de l’investissement.

Dans ses nouvelles fonctions, Mike Minville sera chargé de poursuivre le développement des activités d’UV Assurances à Montréal, sur la Rive-Nord et dans Les Laurentides, tout en assurant le développement et l’accompagnement de l’équipe de conseillers internes au Québec.

Mike Minville a été recruté par UV Assurance en juin 2022 pour renforcer le réseau de la société dans la province, avec un accent particulier sur les marchés de Montréal, Laval et la Rive-Nord. Auparavant, il a exercé comme conseiller autonome en sécurité financière, en assurance et rentes collectives pendant 11 ans.

Originaire de la Côte-Nord, Mike Minville a d’abord travaillé une quinzaine d’années dans le secteur des communications, dans diverses stations de radio locales et comme agent à l’information pour la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

Il détient un diplôme d’études collégiales en Art et technologie des médias du cégep de Jonquière et une attestation d’études collégiales en assurance et rentes collectives du cégep de Matane. Il possède également des certifications de la Chambre de la sécurité financière en assurance de personne et en assurance et rentes collectives.

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