Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 20 Dec 2024 12:46:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le CCPI de l’AMF accueille deux nouveaux membres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/le-ccpi-de-lamf-accueille-deux-nouveaux-membres/ Fri, 20 Dec 2024 12:46:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104645 NOUVELLES DU MONDE – Ceux-ci ont été élus pour un mandat de trois ans.

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À la suite de l’appel de candidatures du 13 septembre dernier, le comité consultatif sur les produits d’investissement (CCPI) de l’Autorité des marchés financiers (AMF) accueille deux nouveaux membres.

Martin Picard et Jean-Marc Prud’Homme siégeront sur ce comité pour un mandat de trois ans.

Vice-président aux affaires juridique et chef de conformité à Gestion de patrimoine Palos, Martin Picard cumule plus d’une quinzaine d’années d’expérience dans le secteur des valeurs mobilières. De plus, il est familier avec l’AMF, puisqu’avant de rejoindre l’équipe de Palos, il y occupait un poste d’analyste expert en réglementation. Il a également travaillé comme conseiller juridique principal pour une société de courtage.

Chef de la conformité et chef du risque, Jean-Marc Prud’Homme supervise les activités de conformité d’Addenda Capital. Il est également responsable de l’instauration des politiques et procédures, et de la gestion du programme de conformité de l’entreprise en fonction des politiques et procédures. Avant de travailler pour Addenda Capital, il était directeur de succursale à Valeurs mobilières Peak. Il a aussi occupé le poste de directeur de la conformité à Groupe financier Peak et de directeur régional de la conformité à la Financière Sun Life.

Pour rappel, le comité consultatif sur les produits d’investissement sert de forum de discussion entre l’AMF et les intervenants liés au développement, la gestion et la distribution de produits d’investissement au Québec.

Il permet de favoriser le dialogue avec le régulateur en plus de fournir un éclairage pratique sur le domaine afin de maintenir un encadrement moderne, adapté et inspiré des meilleures pratiques.

Les membres du CCPI doivent ainsi partager leur point de vue sur divers sujets, notamment la gestion et la distribution des produits d’investissement, en particulier les organismes de placement collectif, tels que les fonds négociés en bourse, les fonds d’investissement à capital fixe et les fonds distincts individuels.

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Le tribunal sanctionne le système de cryptomonnaie de Nova Tech https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-tribunal-sanctionne-le-systeme-de-cryptomonnaie-de-nova-tech/ Fri, 20 Dec 2024 12:46:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104576 L’entreprise et sa fondatrice ont été interdites définitivement et condamnées à une amende.

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Les auteurs d’un stratagème pour négocier des cryptomonnaies et des devises ont été sanctionnés par le Tribunal des marchés financiers de l’Ontario.

En juillet, ce tribunal a conclu que Nova Tech avait enfreint la Loi sur les valeurs mobilières en se livrant à des opérations non enregistrées, en distribuant illégalement des titres et en violant une ordonnance temporaire d’interdiction d’opérations. En outre, le tribunal a conclu que c’est la fondatrice et PDG de l’entreprise, Cynthia Petion, qui avait permis ces violations.

Selon le tribunal, Nova Tech a fait la promotion d’un stratagème sur YouTube, Telegram et son propre site Web. Le programme évoqué promettait aux investisseurs des rendements hebdomadaires de 3 % dans le cadre de négociations de cryptomonnaies et de devises. Des incitatifs étaient aussi offerts aux investisseurs pour qu’ils amènent d’autres investisseurs à participer au programme.

« En fin de compte, Nova Tech a cessé de permettre aux investisseurs d’effectuer des retraits et a ensuite cessé de communiquer avec eux. Les investisseurs ont alors perdu l’argent qu’ils détenaient dans des comptes chez Nova Tech », explique le tribunal.

Après avoir constaté que l’entreprise et son fondateur avaient violé les règles sur les valeurs mobilières, le tribunal a interdit de façon permanente à Nova Tech et Cynthia Petion d’opérer, leur a imposé une pénalité de 2,5 millions de dollars, leur a ordonné de payer près de 200 000 $ de frais et de restituer 31 000 $ de gains mal acquis.

Selon le tribunal, bien que le stratagème ait probablement généré « beaucoup plus » que 31 000 $ en gains mal acquis, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) n’a pas été en mesure de rendre compte avec précision de la somme que les investisseurs ont perdue à cause du stratagème, a noté le tribunal.

« La Commission n’a pas été en mesure de présenter un montant global de restitution pour tous les investisseurs ontariens de Nova Tech, explique le tribunal. Cette incapacité à déterminer un montant total de restitution résulte du refus de Nova Tech et de Cynthia Petion de participer à l’enquête ou à la procédure. »

Bien que la CVMO ait constaté que le stratagème avait attiré plus de 8 500 investisseurs en Ontario, l’organisme de réglementation n’a demandé qu’un remboursement de 31 000 $, ce qui représente les pertes de trois investisseurs qui ont témoigné au cours de l’audience sur l’application de la loi.

Outre la restitution, le tribunal a ordonné des sanctions pécuniaires et des interdictions de commercialisation, en raison de la gravité de la faute commise.

« Nous estimons que les circonstances de cette affaire pèsent lourdement en faveur de sanctions importantes », résume le tribunal, ajoutant qu’il n’y a pas de circonstances atténuantes.

« Nous estimons plutôt que la sollicitation généralisée des investisseurs, le manquement à l’obligation de fournir les informations requises aux investisseurs et la violation flagrante de l’ordonnance d’interdiction temporaire des opérations ont tous constitué des facteurs aggravants dans la détermination des sanctions », précise-t-il.

Le tribunal a imposé des pénalités d’un million de dollars chacune pour les infractions de négociation non enregistrée et de distribution illégale, plus 500 000 $ pour la violation d’une ordonnance d’interdiction d’opérations, ainsi que des interdictions permanentes d’exercer sur le marché.

« Toute autre décision autre qu’une interdiction permanente entraînerait une perte de confiance dans l’intégrité des marchés financiers de l’Ontario et exposerait les investisseurs aux risques élevés que Nova Tech, Cynthia Petion et d’autres personnes aux vues similaires posent », déclare le tribunal dans sa décision.

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L’IA et son utilisation dans les marchés des capitaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lia-et-son-utilisation-dans-les-marches-des-capitaux/ Fri, 20 Dec 2024 12:46:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104584 Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) apportent des éclaircissements et des indications sur la façon dont la législation en valeurs mobilières s’applique à l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle (IA) par les participants aux marchés des capitaux. Ces indications sont regroupées dans l’Avis 11-348 du personnel des ACVM et de consultation, Applicabilité du droit canadien des valeurs mobilières […]

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) apportent des éclaircissements et des indications sur la façon dont la législation en valeurs mobilières s’applique à l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle (IA) par les participants aux marchés des capitaux.

Ces indications sont regroupées dans l’Avis 11-348 du personnel des ACVM et de consultation, Applicabilité du droit canadien des valeurs mobilières à l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle dans les marchés des capitaux.

Les ACVM se penchent notamment sur la technologie et la réglementation des valeurs mobilières, la gouvernance et la surveillance en matière d’IA, ainsi que la notion d’explicabilité. « Le recours à des systèmes d’IA reposant sur certaines techniques qui ne sont guère explicables — communément appelées “boîtes noires” — peut nuire à la transparence, à la reddition de comptes, à la tenue de dossiers et à l’auditabilité. Il peut être difficile, avec de tels systèmes, de déterminer les facteurs ayant contribué à un résultat donné et le poids accordé à chacun », signale le rapport.

Un autre défi de l’utilisation des systèmes d’IA soulevé dans l’avis concerne la réglementation en matière de conflits d’intérêts. Selon la réglementation en vigueur, les participants aux marchés doivent veiller à ce que les extrants des technologies utilisées conduisent à des décisions exemptes de conflit d’intérêts. Or, certaines particularités des systèmes d’IA peuvent s’avérer complexes, notamment le manque d’explicabilité quant aux extrants, les biais dans les données d’entrée, les erreurs de codage difficiles à relever ainsi que la rareté des ressources possédant de l’expertise à la fois en gestion des conflits d’intérêts et en systèmes d’IA, selon l’avis.

Outre les indications fournies, les ACVM posent des questions afin de recueillir des commentaires sur l’utilisation des systèmes d’IA afin de déterminer s’il y aurait lieu d’accroître la surveillance en matière d’adoption des systèmes d’IA dans les marchés des capitaux canadiens, et s’il est nécessaire de modifier les exigences du droit des valeurs mobilières.

Les réponses recueillies orienteront les projets visant à améliorer l’encadrement réglementaire de l’utilisation des systèmes d’IA dans les marchés des capitaux.

Cette démarche vise à répondre à l’évolution rapide de l’IA, qui présente à la fois de nouvelles possibilités et de nouveaux défis pour les marchés des capitaux canadiens, affirme Stan Magidson, président des ACVM et président-directeur général de l’Alberta Securities Commission. Il a ajouté que la démarche vise à « soutenir l’innovation responsable, afin que les participants aux marchés et les investisseurs puissent tirer parti des systèmes d’IA et que les risques s’y rattachant soient atténués ».

Les indications fournies dans l’avis des ACVM soulignent notamment l’importance de la transparence, de la reddition de comptes et de l’atténuation des risques pour le maintien de marchés équitables et efficients.

« Cette consultation marque une étape importante en vue de cultiver la confiance et la transparence tandis que les systèmes d’IA continueront de transformer nos marchés », indique pour sa part Grant Vingoe, chef de la direction de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.

La période de consultation prendra fin le 31 mars 2025. Les ACVM précisent que les indications fournies dans l’avis ne modifient aucune obligation légale actuelle ni n’en créent de nouvelles.

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Wellington-Altus va vendre jusqu’à 30 % de ses actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/wellington-altus-va-vendre-jusqua-30-de-ses-actions/ Thu, 19 Dec 2024 13:02:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104621 Et ce, à des fonds d’investissement privés.

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Wellington-Altus Financial est à la recherche d’un partenaire privé pour acheter de 20 à 30 % des actions de ses conseillers.

Wellington-Altus souhaite remercier les conseillers qui lui ont fait confiance dès le début de son activité. « À nos débuts, nous étions une entreprise plus modeste et notre modèle comportait davantage de risques. Nous souhaitons donc reconnaître cette confiance et cette loyauté exceptionnelles en les récompensant financièrement », affirme Shaun Hauser, PDG et fondateur de Wellington-Altus, lors d’une entrevue avec Advisor.ca.

L’entreprise commencera à chercher un partenaire investisseur au début de l’année fiscale 2025, avec l’objectif de finaliser l’accord l’été prochain, ajoute Shaun Hauser.

En décembre dernier, le gestionnaire d’actifs alternatifs américain Cynosure Group a injecté 40 millions de dollars (M$) dans Wellington-Altus dans le cadre d’un deuxième tour d’investissement en actions de croissance, portant ainsi sa participation dans l’entreprise à 15 %.

Avec un plafond de 30 % pour le nouveau partenaire, Wellington-Altus conservera son statut de société privée sous contrôle canadien, précise Shaun Hauser.

Il est fort probable que le partenaire provienne également des États-Unis, mais Shaun Hauser assure que la société est ouverte à l’investisseur approprié, quel que soit son pays d’origine.

Bien que la transaction secondaire profite principalement aux actionnaires, le partenaire investisseur devrait apporter une grande expertise et des relations dans le secteur pour aider Wellington-Altus à se développer, souligne Shaun Hauser. « Nous souhaitons simplement reproduire les caractéristiques que nous avons eu la chance de découvrir avec le groupe Cynosure, et les retrouver au sein d’un nouveau groupe de personnes partageant les mêmes qualités. »

Wellington-Altus a connu une forte croissance au cours des derniers mois. Elle a acquis des activités d’ICPM en Ontario en août, a établi une ligne de crédit de 100 M$ avec Ares en septembre et a lancé une nouvelle filiale en octobre. La société gère 35 milliards de dollars d’actifs (G$), soit 10 G$ de plus qu’auparavant.

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CALU réexamine l’exigence de la double appartenance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/calu-reexamine-lexigence-de-la-double-appartenance/ Thu, 19 Dec 2024 13:02:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104656 Le dernier groupe de travail examinera si les membres de la conférence doivent également être membres d’Advocis.

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La Conference for Advanced Life Underwriting (CALU) indique qu’un groupe de travail a récemment été mis en place pour réexaminer, pour la deuxième fois au cours des dernières années, l’obligation selon laquelle les membres de CALU doivent également être membres d’Advocis.

« Cette initiative soutient une recommandation visant à réexaminer périodiquement cette exigence », explique la CALU dans un communiqué envoyé par courrier électronique le 11 décembre.

La CALU, qui se concentre sur la planification financière et fiscale avancée, a été créée il y a trois décennies dans le cadre d’Advocis et exige que ses membres (à l’exception des membres associés) soient également membres d’Advocis.

En réponse à une motion de ses membres, la CALU a créé en 2021 un groupe pour examiner l’exigence de double adhésion et inviter à des soumissions. Ce groupe de travail a finalement maintenu l’exigence, affirmant notamment que le fait de s’exprimer au nom à la fois d’Advocis et de la CALU renforce la défense des intérêts de la CALU.

Selon son site web, la CALU compte plus de 600 membres, tandis qu’Advocis en compte plus de 7 500. Toutefois, ce nombre est en déclin par rapport aux plus de 13 000 membres rapportés par Advocis en 2018.

La baisse du nombre de membres et l’augmentation des coûts après la pandémie ont contribué à la lutte qu’a dû mener Advocis pour maintenir ses liquidités ces dernières années. Lors de son assemblée générale annuelle en juillet, le PDG par intérim Harris Jones affirmait que le nombre de membres « payants » s’élevait à environ 4 300.

Le groupe de travail 2021 de la CALU avait recommandé que l’exigence de double adhésion soit réexaminée tous les trois à cinq ans.

Dans son courriel du 11 décembre, la CALU indique que le travail de son nouveau groupe de travail a « récemment » commencé et que, « dans les mois à venir », celui-ci recommanderait au conseil d’administration de maintenir ou non l’exigence d’adhésion à Advocis.

« L’ensemble des membres aura l’occasion de partager leurs points de vue sur cette question par le biais d’une enquête formelle au début de la nouvelle année », explique la CALU dans son courrier électronique. « Les résultats de l’enquête seront l’un des éléments pris en compte dans la recommandation du groupe de travail au conseil d’administration. Le conseil d’administration rendra compte aux membres ».

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GPTD versera 70,25 M$ pour régler un recours collectif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gptd-versera-7025-m-pour-regler-un-recours-collectif/ Thu, 19 Dec 2024 13:02:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104658 Ce dernier portait sur les commissions de suivi.

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Un tribunal de l’Ontario a approuvé un règlement proposé de 70,25 millions de dollars (M$) dans le cadre d’un recours collectif contre Gestion de Placements TD (GPTD) concernant le paiement de commissions de suivi à des courtiers à escompte.

La Cour supérieure de justice a ainsi approuvé une proposition de règlement mettant fin à un recours collectif contre le gestionnaire de fonds, qui alléguait que les investisseurs ayant acheté des fonds communs de placement TD par l’intermédiaire de courtiers à escompte ont été lésés. En effet, ces fonds ont versé des commissions de suivi aux courtiers, en partie pour des conseils continus que ces derniers n’avaient pas fournis, puisque les courtiers à escompte ne sont pas autorisés à prodiguer de conseils selon les conditions de leur enregistrement.

« La plainte allègue que le défendeur a indûment versé des commissions de suivi aux courtiers à escompte pour des services et des conseils qui n’ont jamais été fournis, et qu’il a ainsi indûment dissipé des actifs de fonds communs de placement TD, ce qui a diminué la valeur des parts de fonds communs de placement TD détenues par les membres du groupe », explique le tribunal dans sa décision.

Le plaignant a également allégué que la société avait fait de fausses déclarations dans ses documents d’information sur les fonds.

GPTD a nié toutes les allégations, qui n’ont pas été prouvées devant le tribunal.

L’affaire a été certifiée en tant que recours collectif en 2020.

Le 11 décembre, le tribunal a approuvé une proposition de règlement qui prévoit le versement de 70,25 M$ aux investisseurs, sans que GPTD ne reconnaisse sa responsabilité.

Selon la décision du tribunal, les fonds ont versé 622 M$ en commissions de suivi à des courtiers à escompte entre 2002 et 2022 (la période couverte par le recours collectif), dont 522 M$ à un courtier affilié, avant que les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) n’interdisent le paiement de commissions de suivi aux courtiers à escompte.

« Toutefois, il y avait des risques que les commissions de suivi recouvrables soient nettement inférieures à ce chiffre », souligne le tribunal, notamment en raison de l’application potentielle d’un délai de prescription aux réclamations des investisseurs et des arguments selon lesquels les courtiers à escompte ont fourni certains services de valeur au fil des ans.

« L’expert du défendeur a estimé que les commissions de suivi recouvrables pourraient être inférieures à 13 M$ », continue le tribunal.

Compte tenu de ces facteurs et d’autres considérations, le tribunal a conclu que le règlement proposé « se situe dans la zone du raisonnable » et l’a approuvé.

En outre, le tribunal a approuvé le plan proposé pour notifier les investisseurs concernés et distribuer les fonds du règlement.

« L’objectif déclaré du protocole de distribution est de répartir équitablement le montant net du règlement entre les membres de la classe qui soumettent une réclamation valide tout en évitant une double compensation », note le tribunal.

S’il reste de l’argent après la distribution aux investisseurs, ces fonds seront versés à l’Investor Protection Clinic de la Osgoode Hall Law School, qui fournit des conseils juridiques gratuits aux investisseurs particuliers qui n’ont pas les moyens de s’offrir les services d’un avocat.

Le tribunal a approuvé la résolution, ainsi que les frais de justice et les coûts proposés, qui s’élèvent à 20,6 M$ et qui seront prélevés sur les fonds du règlement.

Les frais de justice comprennent 17,9 M$ pour les avocats du recours collectif, plus 2,3 M$ de taxes sur ces frais et près de 339 000 $ de débours.

« Le résultat obtenu pour cette action collective est excellent, souligne le tribunal en approuvant les frais de justice. Pour un litige aussi complexe, il a été obtenu relativement tôt dans le processus, les découvertes n’étant pas encore terminées. Il s’agit d’un règlement en espèces. »

Le tribunal a également approuvé le versement de 3,25 M$ provenant des fonds de règlement à l’entreprise qui a financé le litige, ainsi que la restitution des 400 000 $ qu’elle avait déposés à titre de garantie pour d’éventuels coûts défavorables.

Enfin, il a approuvé le versement d’honoraires de 10 000 $ à l’investisseur qui a agi en tant que plaignant principal dans l’affaire.

Le tribunal n’a pas examiné la proposition de règlement d’un recours collectif parallèle au nom des investisseurs qui détenaient leurs parts par l’intermédiaire d’un courtier de plein exercice. Cette affaire a été réglée pour un montant de 8,5 M$.

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La Banque du Canada devance la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-devance-la-fed/ Thu, 19 Dec 2024 13:02:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104654 Les menaces tarifaires assombrissent des perspectives nord-américaines par ailleurs positives.

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Grâce à la surperformance de l’économie américaine et l’amélioration de la croissance au Canada en 2025, les perspectives pour l’année à venir sont généralement positives. La principale incertitude réside cependant dans le risque de perturbations commerciales liées à la menace de tarifs douaniers élevés aux États-Unis, selon les dernières prévisions de Morningstar DBRS.

À l’aube de la nouvelle année, la croissance américaine continue de surprendre à la hausse, en grande partie grâce à la forte consommation des ménages, et Morningstar DBRS estime que ces tendances se maintiendront.

« Nous nous attendons à ce que la dynamique économique se prolonge jusqu’en 2025, principalement parce que les fondamentaux pour les consommateurs semblent solides », affirme Morningstar DBRS dans ses prévisions actualisées pour l’Amérique du Nord.

« Un marché du travail sain l’année prochaine devrait générer une croissance régulière des salaires. Les coûts du service de la dette des ménages restent proches de leurs plus bas niveaux historiques et l’assouplissement de la politique monétaire devrait soutenir l’expansion du crédit », continue l’agence, ajoutant que la vigueur des marchés boursiers a également renforcé les bilans des ménages.

« Les perspectives d’investissement des entreprises sont également positives, car les sociétés augmenteront probablement leurs dépenses d’équipement après l’explosion de la construction d’usines liées à l’industrie manufacturière au cours des trois dernières années », souligne Morningstar DBRS.

L’agence note que le FMI prévoit que le Canada enregistrera une croissance du PIB de 1,3 % cette année, contre 2,8 % pour les États-Unis.

« Toutefois, la croissance canadienne devrait progressivement s’accélérer l’année prochaine », avance l’agence de notation, grâce aux mesures de relance budgétaire, telles que les allègements fiscaux et les chèques de relance du gouvernement, ainsi qu’à l’assouplissement de la politique monétaire.

« La baisse des coûts d’emprunt et l’assouplissement des règles hypothécaires pourraient stimuler l’activité liée au logement. En outre, les consommateurs canadiens sont en position de force pour dépenser, car le taux d’épargne des particuliers est élevé et les bilans des ménages sont solides », commente Morningstar DBRS.

Le FMI prévoit une croissance de 2,4 % pour le Canada en 2025, continue l’agence, ajoutant qu’elle considère cette prévision comme « légèrement optimiste en raison de l’incertitude croissante de la politique commerciale mondiale qui pourrait avoir un effet paralysant sur l’investissement à court terme ».

En effet, la perspective de tarifs douaniers plus élevés est « le plus grand risque pour ce qui est une perspective de croissance généralement positive en 2025 », selon Morningstar DBRS.

La menace d’un droit de douane de 25 % sur toutes les importations américaines en provenance du Canada et du Mexique « constituerait un choc négatif important pour les trois économies, endommageant les chaînes d’approvisionnement transfrontalières, augmentant les prix pour les consommateurs et affaiblissant la rentabilité des entreprises », selon le rapport. « L’impact serait encore plus important si le Canada et le Mexique ripostaient en imposant des droits de douane sur les exportations américaines. »

Compte tenu de l’impact très négatif d’une telle mesure, Morningstar DBRS estime qu’il est peu probable que cela se produise.

« La menace peut possiblement être considérée comme un geste d’ouverture de la part de la future administration américaine dans le cadre de la révision prochaine de l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, qui est prévue pour 2026 », suggère l’agence de notation.

Elle estime ainsi plus probable que les États-Unis augmentent les droits de douane sur les importations en provenance de Chine en 2025 et qu’ils procèdent à des augmentations ciblées des droits de douane sur les importations en provenance d’autres partenaires commerciaux importants, y compris le Canada.

« L’impact macroéconomique d’un tel scénario pour les États-Unis et le Canada serait probablement modeste en 2025, caractérisé par une inflation légèrement plus élevée et une croissance légèrement plus faible qu’autrement. L’impact pourrait s’intensifier en 2026 et 2027 si des droits de douane supplémentaires sont mis en œuvre », affirme l’agence, tout en précisant qu’elle n’a qu’une confiance relativement faible dans ses attentes concernant la politique commerciale des États-Unis.

« Les changements de politique fiscale et d’immigration pourraient finir par être des caractéristiques déterminantes du second mandat du président élu Donald Trump, mais l’impact économique de ces changements de politique ne devrait pas se faire sentir avant 2026 », prédit l’agence.

Dans ce contexte, Morningstar DBRS s’attend à ce que les politiques monétaires du Canada et des États-Unis divergent davantage en 2025.

La Banque du Canada a déjà réduit ses taux plus fortement que la Réserve fédérale américaine, et DBRS s’attend « à ce que le rythme d’assouplissement des deux banques centrales diffère en 2025 en raison des conditions économiques différentes dans les deux pays. »

« Aux États-Unis, la dynamique de croissance solide et l’inflation supérieure à l’objectif impliquent qu’il n’y a pas d’urgence à assouplir la politique monétaire. En revanche, le Canada est confronté à un écart de production négatif et à une dynamique d’inflation bénigne. »

Par conséquent, l’agence de notation s’attend à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) réduise ses taux de seulement 75 à 100 points de base par rapport à la fourchette actuelle de 4,5 % à 4,75 % d’ici la fin de 2025, laissant la politique monétaire en territoire restrictif jusqu’en 2026. La Banque du Canada devrait quant à elle passer en territoire neutre au cours du premier semestre 2025.

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Nomination et renouvellements de mandats à l’AMF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-et-renouvellements-de-mandats-a-lamf/ Thu, 19 Dec 2024 13:02:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104619 NOUVELLES DU MONDE – Sophie Roussin intègre le Conseil consultatif des consommateurs de produits et utilisateurs de services financiers.

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Sophie Roussin, codirectrice générale de l’Union des consommateurs, devient membre du Conseil consultatif des consommateurs de produits et utilisateurs de services financiers de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Le Conseil consultatif des consommateurs a pour mission de soutenir l’avis des consommateurs de produits et utilisateurs de services financiers auprès de l’AMF. Issus de divers secteurs, ses membres ont à cœur la défense et la promotion des droits des consommateurs et des personnes en situation de vulnérabilité.

En plus de la nomination de Sophie Roussin pour un mandat d’une durée de trois ans, l’AMF renouvelle également le mandat de trois autres membres du Conseil, soit ceux de :

  • Patrick Mignault, président du conseil et professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke ;
  • Clarisse N’Kaa, avocate à Option consommateurs et médiatrice ;
  • Daniel Roussel, gestionnaire retraité — institutions financières (communication, affaires publiques et littéracie financière).

Les mandats des deux premiers membres ont été renouvelés pour une durée de trois ans, mais celui de Daniel Roussel a été renouvelé pour une période d’un an.

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Baisse de taux à la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/baisse-de-taux-a-la-fed/ Thu, 19 Dec 2024 12:58:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104723 Elle abaisse son taux directeur d’un quart de point.

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La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) abaisse son taux directeur d’un quart de point mercredi, sa troisième baisse cette année. Elle signale également qu’elle prévoie de réduire les taux plus lentement que prévu l’année prochaine, en grande partie en raison d’une inflation toujours élevée.

Les 19 responsables de la Fed envisagent de réduire leur taux de référence d’un quart de point seulement deux fois en 2025, une baisse par rapport à leur précédente estimation de septembre de quatre réductions de taux. Leurs nouvelles projections trimestrielles suggèrent que les consommateurs pourraient ne pas bénéficier de taux beaucoup plus bas l’année prochaine pour les prêts hypothécaires, les prêts automobiles, les cartes de crédit et d’autres formes d’emprunt.

Les responsables de la Fed soulignent qu’ils ralentissent leurs réductions de taux alors que leur taux de référence se rapproche d’un niveau que les décideurs politiques qualifient de « neutre » — le niveau qui ne devrait ni stimuler ni entraver l’économie. Les projections de mercredi laissent croire que les décideurs estiment qu’ils ne sont pas très loin de ce niveau. Leur taux de référence est de 4,3 % après la décision de mercredi, qui fait suite à une forte réduction d’un demi-point en septembre et d’un quart de point le mois dernier.

Les réductions de taux de la Fed de cette année ont marqué un renversement après plus de deux ans de taux élevés, qui ont largement contribué à maîtriser l’inflation, mais ont également rendu les emprunts douloureusement chers pour les consommateurs américains.

Mais aujourd’hui, la Fed est confrontée à une variété de défis alors qu’elle cherche à réaliser un « atterrissage en douceur » de l’économie, par lequel des taux élevés parviennent à freiner l’inflation sans provoquer de récession. Le principal d’entre eux est que l’inflation reste stable : elle était de 2,8 % en octobre, soit le même taux qu’en mars et toujours au-dessus de l’objectif de 2 % de la banque centrale.

Dans le même temps, l’économie croît rapidement, ce qui suggère que des taux plus élevés n’ont pas beaucoup freiné l’économie. En conséquence, certains économistes — et certains responsables de la Fed — ont fait valoir que les taux d’emprunt ne devraient pas être réduits davantage par crainte d’une surchauffe de l’économie et d’une résurgence de l’inflation. D’un autre côté, le rythme des embauches a considérablement ralenti depuis le début de 2024, ce qui peut être inquiétant, car l’un des mandats de la Fed est d’atteindre un taux d’emploi maximum.

Le taux de chômage, bien qu’encore faible à 4,2 %, a augmenté de près d’un point de pourcentage au cours des deux dernières années. L’inquiétude face à la hausse du chômage a contribué à la décision de la Fed en septembre de réduire de façon plus marquée son taux directeur d’un demi-point.

Incertitude à l’horizon

En plus de cela, le président élu Donald Trump a proposé une série de réductions d’impôts — sur les prestations de sécurité sociale, les pourboires et les heures supplémentaires — ainsi qu’une réduction des réglementations. Collectivement, ces mesures pourraient stimuler la croissance. Dans le même temps, M. Trump a menacé d’imposer divers tarifs douaniers et de chercher à expulser massivement des migrants, ce qui pourrait accélérer l’inflation.

Le président de la Fed, Jerome Powell, et d’autres responsables ont indiqué qu’ils ne seraient pas en mesure d’évaluer l’impact des politiques de M. Trump sur l’économie ou sur leurs propres décisions en matière de taux tant que davantage de détails ne seront pas disponibles et qu’il ne sera pas plus clair dans quelle mesure les propositions du président élu seront effectivement mises en œuvre. D’ici là, le résultat de l’élection présidentielle a surtout accru l’incertitude entourant l’économie.

« Je n’ai jamais été aussi peu convaincu de l’évolution de l’économie au cours des 12 prochains mois depuis des années, a affirmé Subadra Rajappa, responsable de la stratégie des taux américains à la Société Générale. Il s’agira d’un travail en cours au fur et à mesure que les choses évolueront. »

Cette incertitude a été soulignée par les projections économiques trimestrielles publiées par la Fed mercredi. Les responsables politiques s’attendent désormais à ce que l’inflation annuelle augmente légèrement, passant de 2,3 % actuellement à 2,5 % d’ici la fin de 2025. L’inflation est désormais bien inférieure à son pic de 7,2 % en juin 2022. Malgré tout, la perspective d’une inflation légèrement plus élevée rend plus difficile pour la Fed de réduire les coûts d’emprunt, car les taux d’intérêt élevés sont sa principale arme contre l’inflation.

Les responsables s’attendent également à ce que le taux de chômage augmente légèrement d’ici la fin de l’année prochaine, passant de 4,2 % actuellement à un niveau toujours bas de 4,3 %. Cette légère augmentation pourrait ne pas suffire, à elle seule, à justifier de nombreuses autres baisses de taux.

La plupart des autres banques centrales du monde réduisent également leurs taux de référence. La semaine dernière, la Banque centrale européenne a abaissé son taux directeur pour la quatrième fois cette année, de 3,25 % à 3 %, alors que l’inflation dans les 20 pays qui utilisent l’euro est tombée à 2,3 % après un pic de 10,6 % fin 2022. La Banque du Canada a également abaissé son taux d’un quart de point la semaine dernière, comme la Banque d’Angleterre le mois précédent.

Beth Hammack, présidente de la Banque fédérale de réserve de Cleveland, s’est opposée à la décision de la Fed de mercredi, préférant maintenir les taux inchangés. Il s’agit de la première dissidence d’un membre du comité de la Fed depuis septembre.

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La BdC s’attend à un avenir incertain et sujet aux crises https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-bdc-sattend-a-un-avenir-incertain-et-sujet-aux-crises/ Wed, 18 Dec 2024 12:46:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104687 Rapporte Tiff Macklem.

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La Banque du Canada (BdC) se prépare à un avenir qui semble plus incertain et plus sujet aux crises, affirme son gouverneur, Tiff Macklem.

Dans un discours prononcé devant la Chambre de commerce du Grand Vancouver lundi, il a déclaré que des changements structurels sont en cours dans le monde, notamment des bouleversements démographiques et technologiques, le passage à une économie à faible émission de carbone et un éloignement de la mondialisation.

« Notre expérience de la pandémie doit nous aider à nous préparer aux futures crises », a souligné Tiff Macklem dans son discours.

À cette fin, Tiff Macklem a indiqué que la Banque du Canada s’efforce de tirer toutes les leçons possibles de la façon dont l’économie a réagi à la pandémie et à ses conséquences.

La Banque du Canada procède actuellement à un examen des mesures qu’elle a prises pour rétablir la stabilité financière et soutenir l’économie pendant la pandémie, qu’elle prévoit de publier en même temps que l’évaluation d’un groupe d’experts indépendants.

Tiff Macklem a évoqué que l’accélération de l’inflation en 2022 rappelait que, même si l’inflation était relativement faible et stable pendant les 30 années précédant la pandémie, les banques centrales ne peuvent pas tenir la confiance du public pour acquise.

« Pour certains, il est rapidement devenu difficile de joindre les deux bouts. Et même si l’inflation est de nouveau basse, de nombreux prix demeurent beaucoup plus élevés qu’avant la pandémie. Les gens se sentent floués, et leur confiance dans le système économique s’en trouve minée », a-t-il ajouté.

La Banque du Canada a réduit son taux directeur pour la cinquième fois consécutive la semaine dernière, d’un demi-point de pourcentage cette fois-ci, à 3,25 %.

Tiff Macklem a précisé que l’institution évaluerait la nécessité de nouvelles réductions du taux directeur, une décision à la fois, et anticipe une approche plus graduelle de la politique monétaire si l’économie évolue comme prévu.

Statistique Canada a indiqué le mois dernier que l’inflation annuelle était de 2 % en Ontario, atteignant ainsi l’objectif de la Banque du Canada.

Le discours de Tiff Macklem a été prononcé avant la publication du rapport sur l’inflation de novembre, qui aura lieu mardi.

Avant son discours, le gouverneur a par ailleurs remercié la ministre fédérale des Finances Chrystia Freeland, qui a annoncé sa démission lundi matin, pour son travail. Tiff Macklem a rappelé que la Banque du Canada opère indépendamment et qu’il ne fera pas de commentaire.

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