En 2012, les bénéfices ont atteint 1,7 G$. Ce gain annule ainsi la perte de 1,7 G$ subie en 2010. L’année 2011 s’était passée en quelque sorte en terrain neutre, avec un léger profit de 129 M$.
Les résultats du premier semestre 2013, bien que positifs à 799 M$, sont en baisse de 15,4 %.
Selon les dernières données disponibles, les profits de la Division canadienne de l’entreprise ont atteint 1,2 G$ en 2012, comparativement à 927 M$ en 2011 et à 1,1 G$ en 2010.
Notons que le Canada représente 29 % des activités de base du deuxième assureur en importance en Amérique du Nord.
Un des principaux objectifs stratégiques de la Division canadienne consiste à réduire la proportion de souscriptions de produits d’assurance et de rente à capital variable avec garanties. Ainsi, l’assureur a supprimé l’avenant de remboursement des primes du produit Protection Accidents.
Selon le rapport annuel, les souscriptions de produits d’assurance à primes périodiques ont reculé de 8 % en 2012.
L’effort de réduction des souscriptions de produits de rente à capital variable s’est fait sentir puisque les souscriptions ont diminué de 7 % dans le secteur des produits de gestion de patrimoine.
En cours d’année, et à l’instar de ses compétiteurs, la compagnie a revu à la hausse la tarification de ses produits d’assurance individuelle.
En janvier, les taux d’InnoVision, VU Sécurité et VU à prime temporaire ont augmenté en moyenne de 12 à 14 %, la hausse étant plus forte chez les clients jeunes. Les taux de la Temporaire Entreprise (T100) ont également été augmentés.
Du côté des nouveautés, Manuvie a mis en marché une T65. Offert aux clients de 18 à 45 ans. Le produit est transformable jusqu’à l’âge de 60 ans.
L’acquisition de Benesure Canada, conclue en janvier, a fait de Manuvie « le chef de file » du marché canadien de l’assurance crédit hypothécaire desservi par les courtiers hypothécaires.