Il s’est ainsi investi 94 M$ en capital de risque au Québec. À peu près le même nombre d’entreprises ont obtenu du financement, soit 44, contre 47 l’an dernier.
« Depuis le début de l’année, on constate que le marché du capital de risque au Québec est clairement influencé par de plus petites rondes de financement, le montant moyen investi se situant à 2,1 M$ comparés aux 4,4 M$ investis à la même période l’an dernier », souligne Jack Chadirdjian, président-directeur général de Réseau Capital.
Réseau Capital constate que la part des sommes consacrées au démarrage d’entreprise a pratiquement doublé. « La progression importante enregistrée au niveau du financement des sociétés qui sont aux toutes premières étapes de leur développement constitue une bonne nouvelle puisque leur présence accrue viendra dynamiser l’industrie en créant un fort bassin d’entreprises innovantes au Québec », commente Jack Chadirdjian.
Les secteurs non technologiques ont dominé au second trimestre, avec des investissements de 56 M$, soit 60 % du total. Au chapitre des transactions importantes conclues au Québec, citons le financement de Série A de 10 M$ accordé à OMsignal de Montréal.
Le capital de développement, pour sa part, a connu un trimestre vigoureux au Québec. Le nombre de transactions a augmenté de 74% pour s’établir à 87. Au cours de la première moitié de l’année, il s’est investi 2,9 G$. C’est déjà plus que les 2,5 G$ investis au cours de la totalité de 2013.