Vue avant de la tirelire. Plusieurs piles de pièces autour de la tirelire.
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L’Alternative Investment Management Association (AIMA) s’attend à un appui accru au secteur des investissements alternatifs dans les prochaines années.

L’industrie canadienne des investissements alternatifs a besoin de davantage de soutien pour s’assurer une croissance dynamique et durable, expose l’AIMA dans son récent manuel.

Ce document, qui est la première mise à jour de l’édition précédente datant de 2019, expose la Vision 2027 de l’AIMA.

L’organisation dit s’attendre à un soutien accru aux gestionnaires d’actifs émergents à travers la mise en place de programmes provinciaux, nationaux ou indépendants afin de réduire les coûts opérationnels. Ce soutien doit aussi permettre d’attirer des capitaux nationaux et internationaux vers les gestionnaires canadiens.

L’AIMA défend également une amélioration de l’harmonisation réglementaire, afin que les réglementations canadiennes s’alignent avec celles d’autres juridictions majeures. Une telle mesure permettrait de faciliter les processus d’enregistrement et d’adopter des pratiques reconnues.

Parmi les autres mesures attendues, l’AIMA estime que les obstacles devraient être réduits en matière d’accès aux plateformes pour les gestionnaires tiers. Les processus devraient être simplifiés afin de plus facilement pouvoir intégrer des fonds alternatifs. L’AIMA sera également vigilante afin d’être en mesure d’assurer la relève, et d’augmenter la couverture médiatique des actifs alternatifs.

« L’industrie canadienne des investissements alternatifs continue d’évoluer et de prospérer malgré une concurrence accrue. Le modèle canadien demeure une référence en matière d’allocation d’actifs institutionnels, inspirant les investisseurs tant au pays qu’à l’étranger », se félicite Claire Van Wyk-Allan, directrice générale et responsable du Canada et de l’engagement des investisseurs pour les Amériques chez AIMA.