Légalement, il n’y a pas de barrière à la vente de FNB pour les représentants en épargne collective. Sur le plan technique, ils avaient cependant besoin de créer l’accès à une plateforme d’échange.
L’an passé, le courtier Mandeville a mis en place une technologie en partenariat avec Fidelity Clearing pour ses propres conseillers, mais en même temps l’Association canadienne des FNB (ACFNB) cherchait à implanter une solution applicable à tous les courtiers.
C’est entre autres la Banque Nationale, à travers son Réseau des correspondants, un fournisseur de solutions de garde, de négociation et de courtage qui rendra ce projet possible. La Banque Nationale est d’ailleurs en train de tester la technologie.
« Les courtiers pourront utiliser leur propre registre de transactions en lien avec le système du Réseau des correspondants. Les fournisseurs principaux de logiciels de tenue de registres sont Univeris et RPM et devront créer une connexion avec la Banque Nationale », explique Howard Atkinson, le président de l’ACFNB et président de Horizons ETF Management.
Cela fait maintenant plus d’un an qu’un groupe de travail formé de l’ACFNB et de membres de la FCFM rencontrent des courtiers, le TMX Group, la Caisse canadienne de dépôt de valeurs (CDS), la Banque Nationale, FundSERV, quelques fournisseurs de services d’arrière-guichet, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario, l’Organisme canadien de réglementation des valeurs mobilières (OCRCVM) et l’Autorité des marchés financiers (AMF) sur le sujet.