Produits et assurance – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 21 Jan 2025 12:58:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Produits et assurance – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 GPTD bonifie son offre de placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-bonifie-son-offre-de-placements/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104988 PRODUITS – Et lance deux nouveaux FNB en dollars américains et une gamme élargie de FNB d’obligations à échéance cible.

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Gestion de Placements TD (GPTD) ajoute cinq nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) à sa gamme de produits, dont deux nouveaux FNB en dollars américains. Ces derniers se négocient à la Bourse de Toronto depuis le 14 janvier.

Le FNB d’actions américaines à petite et moyenne capitalisation Q TD (TQSM.U) est basé sur une approche de placement à gestion quantitative pour sélectionner des titres afin de procurer une croissance du capital à long terme. Il investit essentiellement dans des titres de participation d’émetteurs de petite taille ou de moyenne taille aux États-Unis.

Le FNB de gestion de la trésorerie américaine TD (TUSD.U) cherche à offrir à ses investisseurs un revenu d’intérêt à taux élevé tout en préservant le capital et en maintenant la liquidité. Pour cela, il investit principalement dans des titres de créance de haute qualité comme des titres à revenu fixe à court terme et des titres du marché monétaire libellés en dollars américains.

« Nos nouveaux FNB en dollars américains peuvent aider à réduire la volatilité potentielle liée aux devises, tandis que l’élargissement de notre gamme de FNB d’obligations à échéance cible offre aux investisseurs des moyens supplémentaires de réduire la volatilité à court terme », affirme David Sykes, premier vice-président et chef des placements, GPTD.

GPTD a également lancé trois nouveaux FNB d’obligations à échéance cibles, soit :

  • le FNB d’obligations de qualité supérieure à échéance cible 2028 TD (TBCH),
  • le FNB d’obligations de qualité supérieure à échéance cible 2029 TD (TBCI)
  • et le FNB d’obligations de qualité supérieure à échéance cible 2030 TD (TBCJ).

Ces produits visent à procurer un revenu régulier tout en préservant le capital en investissant principalement dans un portefeuille d’obligations de sociétés canadiennes de qualité investissement libellées en dollars canadiens.

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Fidelity réduit les frais de gestion d’un FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-reduit-les-frais-de-gestion-dun-fnb/ Mon, 20 Jan 2025 12:05:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104980 PRODUITS – Soit ceux du FNB Fidelity Avantage Bitcoin (FBTC-T).

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Fidelity Investments Canada réduit les frais de gestion du FNB Fidelity Avantage Bitcoin (FBTC-T) de 0,39 % à 0,32 %, ce qui se traduit par un ratio de frais de gestion (RFG) prospectif réduit.

Cette réduction est effective depuis le 13 janvier et se répercutera également sur le Fonds Fidelity FNB Avantage Bitcoin, puisque celui-ci investit directement dans le fonds négocié en Bourse (FNB).

Depuis qu’elle s’est lancée sur le marché des FNB en septembre 2018, Fidelity a vu la valeur de ses actifs gérés dans ces fonds atteindre 11,7 milliards de dollars (G$), dont 4,6 G$ dans les FNB Fidelity Simplifiés et 3,2 G$ dans la gamme des FNB Fidelity à gestion active (au 7 janvier 2025).

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John Laudenslager devient président de iA American Warranty Group https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/john-laudenslager-devient-president-de-ia-american-warranty-group/ Thu, 16 Jan 2025 11:56:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104953 NOUVELLES DU MONDE – Ce dernier possède une grande expérience dans le monde de l’assurance.

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John Laudenslager a été nommé au poste de président de iA American Warranty Group, une filiale de iA Groupe financier.

Ce dernier apporte avec lui plus de trente ans d’expérience dans les secteurs de l’automobile et de l’assurance. Dans sa carrière, il est reconnu pour avoir transformé des entreprises du secteur automobile en entreprises mondiales en pleine croissance en plus d’avoir travaillé et d’avoir créé des organisations hautement collaboratives et productives.

« Je suis ravi d’annoncer la nomination de John comme président de iA American Warranty Group, assure Sean O’Brien, vice-président exécutif et chef de la croissance des affaires américaines pour iA Groupe financier. John est un grand leader qui possède une vaste expérience, et je suis impatient de travailler avec lui pour aider l’entreprise à atteindre son plein potentiel. »

Avant de se joindre à iA Groupe financier, John Laudenslager a travaillé 17 ans pour Assurant, un fournisseur américain de produits et de services de gestion des risques, où il a lancé l’activité automobile internationale. Il y occupait le poste de Président de la division mondiale de l’automobile depuis 2012.

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Négociation d’options disponible sur les comptes enregistrés de Webull https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/negociation-doptions-disponible-sur-les-comptes-enregistres-de-webull/ Fri, 10 Jan 2025 11:57:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104855 PRODUITS — Les heures d’accès ont aussi été prolongées.

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Les Canadiens qui utilisent Webull peuvent désormais négocier des options sur des comptes CELI et REER, a annoncé l’application de courtage en ligne en décembre.

« Depuis le lancement par Webull Canada de la négociation d’options pour les comptes au comptant et sur marge fin septembre, nous avons constaté une demande croissante pour ce produit avec les types de comptes CELI et REER », a déclaré Michael Constantino, PDG de Webull Canada, dans un communiqué.

Les heures d’ouverture de l’application ont récemment été étendues de 4 h à 17 h 30 (heure de l’Est), du lundi au vendredi.

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Réductions de frais de certains fonds RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/reductions-de-frais-de-certains-fonds-rbc/ Thu, 09 Jan 2025 11:27:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104876 PRODUITS – Depuis le 1er janvier.

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RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA) a annoncé la réduction des frais de gestion de certains fonds RBC et PH&N au 1er janvier 2025.

Selon les informations contenues dans les prospectus simplifiés des fonds RBC et PH&N, « à mesure que la composition de l’actif des fonds d’éducation Objectif RBC, des portefeuilles de retraite RBC et des fonds de retraite CIBLE PH&N devient plus prudente, les frais de gestion de chaque fonds seront réduits afin de tenir compte de cette répartition moins risquée », indique RBC GMA dans une communication.

À noter que les frais de gestion du Portefeuille prudence sélect RBC diminueront également.

Pour consulter les changements apportés en matière de frais de gestion des fonds concernés et de leurs séries applicables, suivez ce lien pour consulter le tableau.

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FNB bitcoin : engouement aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-bitcoin-engouement-aux-etats-unis/ Wed, 08 Jan 2025 11:44:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104846 FOCUS FNB — Les créations nettes n’ont pas été au rendez-vous en 2024.

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Le prix du bitcoin ayant atteint à plusieurs reprises de nouveaux sommets au cours de 2024, certains investisseurs sont saisis de la peur d’être laissés en plan, juge une récente étude de Valeurs mobilières TD (VMTD). Et cette crainte de rater quelque chose alimente une forte poussée des fonds négociés en Bourse (FNB) de bitcoin, des FNB qui adoptent des allures de plus en plus variées.

Tandis que les « puristes » préfèrent détenir le cryptoactif dans un portefeuille virtuel, les FNB de bitcoins démocratisent l’accès à cette catégorie d’actifs, propulsés par le lancement aux États-Unis d’un premier FNB au cours de l’année 2024. Déjà, à la mi-décembre, 34 milliards (G$) de dollars américains avaient afflué pour 2024 dans une dizaine de FNB disposant d’un actif supérieur à 1,0 G$ US, selon VMTD, faisant déjà des FNB bitcoin « un des plus grands succès dans l’histoire des FNB ».

Le marché canadien se distingue mondialement par son innovation historique puisque c’est ici qu’a été mis en marché le premier FNB de bitcoins au comptant par Purpose Investment en février 2021, « créant des précédents fructueux pour tous les FNB de bitcoins au comptant dans le monde », note VMTD.

Malgré les récents succès aux États-Unis, les FNB de bitcoins canadiens offrent encore un net avantage de gestion de risque de devise aux investisseurs canadiens. « Pour la plupart des investisseurs particuliers détenant des dollars canadiens, affirme VMTD, il devrait être plus rentable d’acheter des FNB bitcoin cotés au Canada que d’acheter des produits américains avec des huards et de les déployer dans des FNB bitcoin cotés aux États-Unis. »

Sur les sept FNB bitcoin que compte VMTD, les frais de gestion varient considérablement. Le moins dispendieux, le Fidelity Advantage bitcoin ETF, exige des frais de seulement 0,43 %, alors que le FNB bitcoin 3iQ prélève des frais de 1,75 %, celui de Global X affichant les frais les plus élevés à 2,0 %.

Le ratio des frais de gestion des FNB est un élément clé de différenciation entre les différents FNB de bitcoins en détention physique (spot). D’ailleurs, en 2024, le FNB de Fidelity est le seul ayant connu des créations nettes parmi l’ensemble du secteur.

Malgré la progression du prix du bitcoin en 2024, le secteur canadien des FNB de cryptoactif a subi des rachats nets de 1,1 G$ en 2024, notamment en raison du lancement d’un FNB de bitcoin en détention physique en janvier, mentionne Banque Nationale Marchés financiers : « Fait intéressant, il s’agit de la seule catégorie d’actif qui a subi des rachats nets en 2024 parmi toutes les catégories de FNB canadiens. »

Le secteur des FNB de cryptoactifs, tant aux États-Unis qu’au Canada, est nettement dominé par les FNB de bitcoin au comptant. Par contre, on voit affluer de nouveaux produits, notamment des FNB bitcoin à couverture d’options et des FNB inversés. C’est le cas du FNB Betapro bitcoin inversé de Global X, lancé dès avril 2021. Celui-ci investit dans des contrats à terme de façon à produire l’équivalent du rendement négatif de la performance quotidienne de son indice de référence, le Global X Contrats à terme de premier mois (rendement excédentaire). Ce FNB ne cherche pas à réaliser son objectif de placement établi sur une période de plus d’une journée.

À l’instar du FNB bitcoin de Global X, le FNB de rendement fondé sur le bitcoin Purpose occupe une place unique au Canada. Ce FNB investit dans le bitcoin avec une superposition active d’options, recourant à des options d’une échéance de moins d’un mois pour une part du portefeuille allant de 10 % à 50 %.

« Comme les rendements des FNB d’options d’achat couvertes sur le bitcoin sont moins touchés par les baisses de taux d’intérêt que d’autres produits à rendement d’intérêt, tels que les FNB de titres à revenu fixe, ils sont attrayants dans le contexte actuel », juge VMTD.

VMTD annonce l’arrivée prochaine au Canada d’un nouveau venu, le FNB bitcoin iShares (IBIT) déjà transigé aux États-Unis. Quand il sera offert, ce FNB proposera des frais de 0,4 %, ce qui en fera le meilleur marché sur la place canadienne.

Changement de garde à la SEC

À l’instar de la situation au Canada on devrait voir émerger aux États-Unis des développements parmi les plus sophistiqués dans le secteur des FNB de cryptoactif.

Ainsi, le 19 novembre dernier, le NASDAQ a inauguré la transaction d’options sur le IBIT d’iShares, introduisant une nouvelle façon de transiger sur le bitcoin. Les choses n’en resteront sans doute pas là, juge VMTD. Ce nouveau marché d’options, écrit la firme, entraînera probablement « de nouvelles innovations dans les produits, tels que des FNB d’options couvertes et à tranche protégée qui intègreront ces options ».

Enfin, VMTD voit l’avènement possible aux États-Unis de FNB inversés ayant recours à des positions de vente à découvert faisant appel à un triple levier d’emprunt. Pour l’instant, la limite est fixée à un effet de levier double, mais un changement imminent de garde à la Securities and Exchange Commission pourrait très bien rendre le régulateur plus réceptif à ces innovations.

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FNB : 6 tendances qui ont marqué la dernière année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-6-tendances-qui-ont-marque-la-derniere-annee/ Wed, 08 Jan 2025 11:25:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104872 FOCUS FNB — Selon Banque Nationale Marchés financiers. 

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Gestion active, popularité des indices pondérés et afflux institutionnel, ces six grandes tendances rapportées par Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) révèlent un marché des fonds négociés en Bourse (FNB) en pleine mutation.

Les créations nettes en FNB dépassent les ventes nettes des FCP

Pour la troisième année consécutive, les créations nettes de FNB ont battu les ventes nettes des fonds communs de placement (FCP).

Les créations nettes de FNB ont dépassé les ventes nettes de FCP pour la première fois en 2018 et ce jusqu’en 2021 ou les ventes nettes des FCP a représenté plus du double de celles de FNB (112 G$ vs 52,5 G$). Les entrées nettes de FNB ont pris leur revanche les trois années suivantes. Pour les 10 premiers mois de 2024, les créations nettes de FCP totalisaient 8,3 G$ comparativement à 56,6 G$ pour les FNB canadiens.

L’actif sous gestion (ASG) des FNB canadiens représente aujourd’hui près de 18 % de l’actif total des FCP au Canada, selon BNMF.

Les FNB de titres à revenu fixe et les fonds du marché monétaire sont en tête des entrées nettes en pourcentage des actifs initiaux. « Ils attirent les conseillers à honoraires en raison de leur coût généralement plus faible, de leur transparence, de leur commodité et de la richesse de leur sélection », signalent les analystes de BNMF.

Davantage de FNB à gestion active

Plus de la moitié des FNB canadiens (53 %) étaient gérés activement à la fin de 2024. Cette proportion s’établissait à 40 % il y a cinq ans. Au 31 décembre 2024, les FNB gérés activement totalisaient 161 G$ en termes d’ASG, soit 31 % des FNB canadiens. Les catégories de FNB canadiens gérés activement les plus importantes sont les FNB d’allocation d’actifs, les FNB de compte d’épargne à intérêt élevé et du marché monétaire ainsi que les FNB ayant recours à des stratégies d’options. Ces trois catégories combinées représentent 55 % de l’ASG des FNB gérés activement.

Les FNB d’allocation d’actifs cumulent 37 G$, soit 24 % de l’ASG total, les FNB de dépôts en espèces et les FNB du marché monétaire accueillent 28 G$. Les options totalisent 24 G$. Près du quart de l’ASG des FNB en gestion active est composé de titres à revenu fixe (38,6 G$), dont les obligations canadiennes (18 G$) et mondiales (17 G$). Les actions forment 18 % de l’ASG total (24 G$). Les FNB sectoriels et thématiques sont les plus importants de cette catégorie (9,3 G$ en actif). Les stratégies alternatives représentent quant à elles 2 % de l’ASG, tandis que les matières premières et les cryptomonnaies représentent 0,8 G$.

Les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière dominent

Les FNB qui suivent un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière ont reçu 29 G$ en entrées nettes en 2024, un montant qui dépasse de loin tous les chiffres précédents. Les marchés haussiers (menés par les États-Unis et leurs mégacapitalisations technologiques) ont incité les investisseurs à se procurer des actions, signale BNMF. La lourdeur des indices américains pondérés en fonction de la capitalisation a également entraîné un afflux de capitaux dans les FNB équipondérés et les FNB de moyenne et petite capitalisation. Les FNB de dividendes/revenus et les FNB sectoriels ont enregistré des entrées de plus de 3 G$ chacun, tandis que les FNB à faible volatilité ont subi leur cinquième année consécutive de sorties de capitaux. Les FNB thématiques (à l’exclusion de la catégorie ESG) ont enregistré des entrées nettes de 888 millions de dollars (M$), grâce à un FNB sur l’intelligence artificielle (CIAI) et à un FNB sur l’innovation (FINN).

Rotations dans les FNB du marché monétaire

Sur une base nette, les FNB du marché monétaire ont attiré 2,8 G$ en 2024. La catégorie des FNB de comptes à intérêt élevé (qui placent principalement leurs actifs dans des dépôts en espèces) a connu des rachats d’1,9 G$, contrebalancés par des créations nettes de 4,7 G$ dans les FNB de titres du marché monétaire. Depuis l’entrée en vigueur, en janvier, de la décision du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) du traitement des liquidités bancaires des FNB de compte d’épargne à intérêt élevé, leurs rendements ont légèrement augmenté et de nombreux produits ont changé de composition. Le léger avantage de rendement des FNB de titres du marché monétaire comparables a commencé à séduire les investisseurs en quête de rendement, commente BNMF. En 2024, cette catégorie a enregistré des entrées tous les mois, même après les récentes baisses de taux des banques centrales.

Investisseurs sensibles aux frais de gestion

Cette année, toutes les catégories de FNB, peu importe l’importance de leur ratio de frais de gestion (RFG) ont enregistré des entrées positives, signale BNMF. Toutefois, les investisseurs en FNB semblent sensibles aux frais de gestion. En effet, environ 66 % de tous les actifs et plus de 73 % des entrées nettes en 2024 se situent dans des FNB dont les frais de gestion se situent dans la fourchette entre 0 et 30 points de base. La raison : les FNB passifs restent populaires à cause de leur faible coût.

Dans la fourchette de 30 à 50 points de base, les entrées les plus importantes concernent les FNB d’allocation d’actifs, les FNB du Nasdaq 100, les FNB de dividendes, les FNB de haute qualité, les FNB du marché des actions et les FNB obligataires à gestion active, selon le rapport de BNMF.

Différents profils d’investisseurs

L’analyse de BNMF révèle que les FNB sont utilisés à des fins variées selon la taille des transactions et le profil des investisseurs. Les FNB d’allocation d’actifs et basés sur des options attirent principalement des transactions inférieures à un million de dollars, reflétant une utilisation par des investisseurs autonomes. En revanche, les FNB obligataires et d’actions canadiennes enregistrent une proportion significative (30 % ou plus) de transactions d’un million de dollars ou plus, indiquant une forte présence d’investisseurs institutionnels.

Les transactions d’investisseurs autonomes se concentrent davantage sur des FNB d’allocation d’actifs à profils « All Equity » (uniquement en actions) et « Growth » (croissance) ainsi que sur des FNB à options offrant des rendements élevés. À l’opposé, les conseillers privilégient des FNB équilibrés ou conservateurs et des FNB à options avec des rendements plus modérés.

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Attrait anticipé pour les fonds de dividende https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/attrait-anticipe-pour-les-fonds-de-dividende/ Wed, 08 Jan 2025 11:22:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104716 FOCUS FNB — La baisse des taux d’intérêt devrait le stimuler.

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Avec la baisse prévue des taux d’intérêt, une catégorie de fonds d’investissement devrait gagner de l’attrait : les fonds d’actions canadiennes versant des dividendes, selon Marchés mondiaux CIBC.

« À notre avis, avec la baisse des taux et l’arrivée à maturité de certains investissements (dépôt à terme, certificat de placements garanti, fonds d’investissement du marché monétaire), il est fort probable qu’une grande partie de ces fonds deviendront mobiles — et les actions canadiennes à haut rendement en profiteront. La détention directe d’actions est certainement une option, mais les fonds négociés en Bourse (FNB) et les fonds communs de placement recueilleront une part raisonnable de ces fonds », lit-on dans une note à des clients de CIBC.

À la fin de juillet 2024, on comptait plus de 200 milliards de dollars (G$) en dépôt à terme, certificats de placements garantis et fonds d’investissement du marché monétaire, comme des fonds communs de placement du marché monétaire et des FNB de compte d’épargne à intérêt élevé, selon Marchés mondiaux CIBC. En avril 2020, c’était moins de 50 G$.

Ces capitaux pourraient s’orienter vers des fonds d’investissement à dividendes, certains offrant des rendements en dividendes variant de 2 à 4 %. « Historiquement, les dividendes ont généré un tiers des rendements totaux des actions au Canada et 20 % des rendements aux États-Unis. La très forte performance globale des actions au cours des cinq dernières années a atténué l’impact du rendement des dividendes, mais avec la baisse des taux, nous nous attendons à ce que les dividendes contribuent à nouveau de manière plus significative », lit-on dans l’étude de CIBC.

Selon cette étude, un différentiel de 2 points de pourcentage entre le rendement en dividende des actions et le rendement des titres à revenu fixe est, en général, l’écart nécessaire pour que l’on puisse s’attendre à ce que l’argent revienne vers les actions.

Pour les clients assoiffés de dividendes, il existe une panoplie de FNB qui sont orientés vers ces titres. Ces fonds ont à la fois des pour et des contre, mais semblent avoir la caractéristique commune suivante : ils sont concentrés dans certains secteurs.

« Malheureusement, si un investisseur souhaite un rendement en dividende élevé, un certain degré de concentration est nécessaire — les actions de croissance ont le plus souvent besoin de tout leur flux de trésorerie pour financer la croissance », lit-on dans l’étude. Par exemple, dans le marché canadien, les actions du secteur financier et de sociétés du secteur des ressources naturelles sont les principaux distributeurs de dividendes.

On retrouve, parmi les principaux FNB de dividendes sans effet de levier, à la fois des FNB indiciels et des FNB à gestion active. Par exemple, le Vanguard FTSE Canadian High Dividend Yield Index ETF est un FNB indiciel assorti de frais de gestion de 0,20 %.

De leur côté, les fonds Dynamic Active Canadian Dividend ETF (DXC) et CI WisdomTree Canada Quality Dividend Growth Index ETF (DGRC) ont les caractéristiques suivantes : ils gèrent respectivement des stratégies actives fondamentales et quantitatives, offrent des rendements à long terme inférieurs à ceux de certains de leurs concurrents, mais ciblent des actions de qualité à dividendes croissants. Leurs frais de gestion sont respectivement de 0,60 % et 0,21 %.

Il existe également des FNB d’actions à dividendes sectoriels, lesquels offrent l’occasion à des conseillers de surpondérer certains secteurs selon les besoins des clients. Selon la sélection de CIBC, le FNB du secteur financier ayant le plus d’actif sous gestion est le BMO Equal Weight Banks Index ETF (ZAB), assorti de frais de gestion de 0,25 %. Le meneur à ce chapitre du secteur des services publics est le iShares S&P/TSX Capped Utilities Index ETF (XUT), assorti de frais de gestion de 0,55 %. Et le meneur du secteur des fiducies de placement immobilier est le iShares S&P/TSX Capped REIT Index ETF (XRE), avec des frais de gestion de 0,55 %.

« Au cours de l’année écoulée, certains de ces secteurs axés sur le rendement se sont mieux comportés que d’autres. Après que les turbulences au sud de la frontière ont pris les valorisations des banques canadiennes entre deux feux, la plupart des noms se sont redressés. En revanche, les services publics et l’immobilier, deux secteurs fortement exposés à la volatilité des taux d’intérêt, ont enregistré des performances inférieures à celles du marché dans son ensemble », lit-on dans l’étude.

Les conseillers devraient porter une attention particulière au moment d’évaluer la pertinence d’ajouter à leur offre des FNB qui emploient de l’effet de levier et des options pour augmenter les distributions en dividendes, comme les FNB de vente d’options d’achat couvertes.

« Cette approche a donné de bons résultats dans certains domaines, tandis que d’autres ont constamment sous-performé leur secteur respectif ou l’indice de référence général du marché », lit-on dans l’étude.

Par exemple, sur une période d’un an, cinq des neuf FNB de la sélection de CIBC de fonds à rendement « accru » affichent une pire performance par rapport à un produit indiciel équivalent.

« Tout comme les FNB sectoriels constituent un outil utile pour la rotation sectorielle, ces produits peuvent être utiles aux investisseurs qui ont un appétit pour le risque suffisant, qui sont convaincus par la courbe de rendement et qui font confiance au gestionnaire de portefeuille pour prendre les bonnes décisions en matière d’effet de levier. Toutefois, ces produits peuvent se situer en dehors de la fourchette idéale pour un investisseur en dividendes typique qui a une aversion pour le risque », lit-on dans l’étude.

Par ailleurs, les FNB qui ont recours à des options, à l’effet de levier ou aux deux sont assortis de frais de gestion supérieurs, variant de 0,40 % à 0,85 %, voire certains à 1,50 %.

Vérification diligente

Malgré l’attrait des fonds d’investissement versant des dividendes, un conseiller diligent devrait comparer l’effet à long terme de ce genre de stratégie par rapport à d’autres options. Par exemple, un conseiller pourrait avoir un portefeuille diversifié d’actions et de titres à revenu fixe et générer des liquidités en vendant une part de celui-ci périodiquement, ce qui offre une occasion au passage de rééquilibrer ce portefeuille.

Par ailleurs, selon la théorie de la non-pertinence des dividendes de Merton Miller and Franco Modigliani, les dividendes devraient avoir peu ou pas d’impact sur le prix des actions d’une société. Selon cette théorie, c’est la capacité d’une entreprise à réaliser des bénéfices et à croître qui détermine la valeur de marché de l’entreprise et qui détermine le cours de l’action.

« D’après cette théorie, les dividendes nuisent à l’entreprise, car l’argent serait mieux réinvesti. Les entreprises peuvent s’endetter pour honorer les paiements de dividendes au lieu de rembourser leurs dettes pour améliorer leur bilan », résume Investopedia.

Cette théorie a été développée dans un monde « sans impôt ». Les critiques de cette théorie font valoir que la capacité d’une société à honorer ses dividendes est un signe de force et de stabilité pour les investisseurs, ce qui peut avoir un effet favorable sur le prix de son action.

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FNB canadiens : créations nettes records en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-canadiens-creations-nettes-records-en-2024/ Wed, 08 Jan 2025 11:13:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104870 FOCUS FNB – Elles affichent une hausse de 45 % par rapport au précédent record annuel de 2021.

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L’année 2024 s’est avérée faste pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens. Dans un contexte économique incertain, de nombreux conseillers et investisseurs se sont tournés vers ces produits pour diversifier et gérer le risque des portefeuilles de leurs clients, selon Banque Nationale Marché financiers (BNMF).

Les actifs sous gestion des FNB canadiens ont franchi le seuil historique des 520 milliards de dollars (G$), avec un taux de croissance annualisé de 22 % sur cinq ans et de 21 % sur dix ans, d’après le rapport de BNMF.

Les créations nettes annuelles dans les FNB canadiens ont atteint un sommet annuel de 76 G$ en 2024, soit une augmentation de 45 % par rapport au précédent record annuel établi en 2021. Ce succès est attribuable à une confiance accrue des investisseurs et à une offre de produits de FNB de plus en plus diversifiée, indique BNMF.

Les FNB d’actions en tête de file

Les FNB d’actions ont dominé le marché en 2024 avec des créations nettes records de 44,6 G$, dépassant de 49 % le précédent record annuel de 2021. Bien que ces produits aient connu un début d’année timide, leur performance s’est accélérée en fin d’année, dépassant les créations nettes combinées de 2022 et 2023 de 17,6 G$.

Ils ont enregistré des entrées nettes pour chaque mois de l’année, malgré un ralentissement durant les mois d’été.

La croissance a été largement stimulée par la demande pour les FNB d’actions américaines, qui ont attiré près de 22 G$, soit près de la moitié des entrées nettes de cette catégorie. Les FNB d’actions canadiennes et les FNB d’actions mondiales ont également bien performé avec des créations nettes respectives de 9 G$ et 14 G$.

Toutes les catégories de FNB d’actions ont connu de bons résultats au chapitre des créations nettes, mis à part les FNB à faible volatilité et les FNB ESG canadiens. Ces derniers ont connu leur première année de rachats nets. Les FNB ESG, qui avaient connu une année record en 2023, affichent des rachats nets de 1,6 G$ en 2024, principalement causés par des rachats institutionnels.

Les FNB suivant des indices pondérés par la capitalisation boursière ont attiré 29 G$, établissant un nouveau record. « La montée des marchés haussiers, notamment aux États-Unis avec leurs actions technologiques de mégacapitalisation, a incité les investisseurs à s’exposer aux actions via les FNB les plus importants et les plus échangés », indiquent les analystes de BNMF.

Les titres à revenu fixe se diversifient

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur ascension en 2024 avec 24 G$ de créations nettes, dépassant les 21,4 G$ de l’année précédente. Pour le mois de juin seulement, ces actifs ont enregistré des créations nettes records de 6,8 G$ en raison des réallocations d’investisseurs institutionnels vers une série de FNB obligataires de BMO, commente BNMF.

Bien que les FNB du marché monétaire aient ralenti, avec seulement 2,8 G$ d’entrées nettes (contre 9,3 G$ en 2023 ou 44 % des créations nettes), les FNB d’obligations canadiennes ont dominé cette catégorie. Seuls les FNB de dépôts en espèces ont enregistré des rachats, totalisant 1,9 G$.

Les FNB de matières premières ont connu une année record avec des créations nettes de 995 M$, dont 95 % proviennent des FNB d’or physique. Les FNB de cryptomonnaies ont subi des sorties nettes de 1,1 G$, la seule catégorie d’actifs en territoire négatif pour 2024.

En excluant la catégorie des FNB ESG, les FNB thématiques ont attiré 888 M$, portés par le succès des FNB axés sur l’intelligence artificielle (CIAI) et l’innovation (FINN).

Des lancements et des retraits 

L’offre de FNB continue de s’élargir : 224 nouveaux FNB ont été lancés en 2024, une hausse de 12 % par rapport au précédent record de 2021. Le total atteint désormais 1 497 produits, contre seulement 300 en 2013. Le nombre total de FNB canadiens s’élevait à 1 497 à la fin de 2024 alors qu’on en comptait 879 cinq ans plus tôt. Pour rappel, il y avait 300 FNB cotés au Canada en 2013.

Les retraits de produits ont ralenti, avec 60 FNB retirés de la cote en 2024, contre 122 FNB l’an dernier. Plusieurs grands émetteurs, comme CI GAM, Global X, Mackenzie et TD, ont rationnalisé leur gamme, notamment dans les catégories ESG et obligations gérées activement. Cinq nouveaux émetteurs ont fait leur entrée : J.P. Morgan, Capital Group, Quadravest, Corton Capital et LongPoint, portant le nombre total de fournisseurs au Canada de 40 à 45.

RBC iShares est le manufacturier de FNB canadien ayant enregistré le plus de créations nettes en 2024, avec 18 G$, suivi de BMO (17,4 G$), Vanguard (13,7 G$), Fidelity (5,9 G$), TDAM (4,5 G$) et Global X (3,3 G$). CI affiche des rachats nets de 1 G$.

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Perspective 2025 pour le secteur des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/perspective-2025-pour-le-secteur-des-fnb/ Wed, 08 Jan 2025 10:52:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104884 FOCUS FNB - Plusieurs firmes y vont de leurs prévisions.

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Le dilemme auquel sont confrontés les stratèges en matière d’investissement, lorsqu’ils répartissent leurs actifs à l’échelle mondiale, est que le marché boursier américain, très performant, est cher. « Les marchés sont confrontés à un point de tension croissant », selon les perspectives de marché 2025 publiées en décembre par la firme Vanguard et sa filiale torontoise, Placements Vanguard Canada Inc.

« Les actifs dont les fondamentaux sont les plus solides ont les valorisations les plus tendues, et vice versa », indique Vanguard. L’organisation a signalé qu’une évolution économique défavorable aux États-Unis « pourrait mettre en évidence la vulnérabilité des valorisations boursières actuelles et augmenter les chances d’un repli du marché ».

Les valorisations élevées aux États-Unis n’ont pas découragé les prévisionnistes tels que le BlackRock Investment Institute, une filiale américaine du leader du marché canadien des FNB, BlackRock Asset Management Canada Ltd.

« Une croissance économique robuste, une croissance généralisée des bénéfices et une tendance à la qualité étayent notre conviction et notre surpondération des actions américaines par rapport aux autres régions », a déclaré BlackRock dans ses perspectives pour 2025. « Nous voyons des valorisations pour les grandes entreprises technologiques soutenues par des bénéfices solides, et des valorisations moins élevées pour d’autres secteurs. »

La torontoise Brompton Funds Ltd. estime pour sa part que les craintes concernant l’achat de titres sur le marché américain aux niveaux actuels sont exagérées. Le fournisseur de fonds négociés en Bourse (FNB) et d’autres titres cotés en bourse, note que le rendement annuel moyen du S&P 500 au cours des trois années se terminant le 30 novembre était de 9,7 %, ce qui est plus proche de la limite inférieure de la fourchette depuis la crise financière de 2008-2009.

« Ce chiffre est plus proche de la limite inférieure de la fourchette des années qui ont suivi la crise financière de 2008-2009. Le rendement glissant sur trois ans, écrit Brompton, atteint généralement des sommets supérieurs à 20 %. Même après deux années fastes, le marché américain peut continuer à bien se comporter en 2025, conclut Brompton.

Tout en notant qu’il y a beaucoup d’optimisme dans le marché américain, Guardian Capital LP, de Toronto, déclare que les évaluations semblent encore « généralement raisonnables » en dehors du petit groupe de leaders du marché des méga-capitalisations. « Il n’y a aucune raison de penser que la dynamique ne se maintiendra pas à court terme.

La baisse des taux d’intérêt devrait encourager une rotation aux États-Unis, au détriment des entreprises comme les sept méga-capitalisations de croissance et au profit des actions de valeur et des petites capitalisations, selon les perspectives 2025 de l’organisation américaine Invesco, dont les filiales comprennent Invesco Canada Ltd. « L’amélioration des revenus, conjuguée à la baisse des taux d’intérêt et des dépenses, devrait se traduire par une plus forte croissance des bénéfices pour les entreprises de valeur et à faible capitalisation en 2025. »

Même les gestionnaires de fonds qui surpondèrent les États-Unis sont d’accord pour dire qu’il existe des risques politiques potentiels pour le plus grand marché boursier du monde. Les menaces de la future administration Trump, notamment les droits de douane élevés et les déportations massives, pourraient entraver la croissance économique et raviver l’inflation.

Bien que la croissance du PIB aux États-Unis devrait dépasser celle des autres pays développés et que les attentes actuelles en matière de croissance des bénéfices restent fortes, il existe des vents contraires, a déclaré Ian Riach, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton Investment Solutions, à Toronto. Les multiples fonctions de l’équipe de FTIS comprennent la gestion de portefeuilles disponibles sous forme de fonds communs de placement et de séries de FNB.

À court terme, FTIS surpondère les États-Unis et le Canada dans la répartition de ses actifs. Cependant, ses projections à 10 ans prévoient que les actions américaines seront à la traîne, avec un rendement annuel attendu de 6,5 %, contre 7,6 % pour les marchés internationaux et émergents et 6,7 % pour les actions canadiennes.

Forstrong Global Asset Management Inc. adopte une position contraire à celle des États-Unis, avec son tout nouveau FNB Forstrong Global Balanced, lancé en septembre. Forstrong observe que « la plupart des répartiteurs d’actifs sont maintenant fermement engagés dans une surpondération structurelle des actions américaines, en supposant que ce positionnement continuera à produire des rendements supérieurs ».

Forstrong doute que la surperformance du marché américain due à la technologie soit durable. « Les entreprises américaines doivent produire des résultats exceptionnels pour répondre aux attentes du marché, ce qui laisse peu de place à l’erreur. Les déceptions, même modestes, pourraient ébranler la confiance et peser lourdement sur les valorisations. »

En ce qui concerne le marché canadien, les stratèges en matière d’investissement ont tendance à se méfier du risque de tarifs douaniers punitifs aux États-Unis et de la faiblesse de la croissance économique. Placements Mackenzie se montre plus optimiste, citant les perspectives d’un allègement continu des taux d’intérêt. Mackenzie s’attend à ce que la détérioration de l’économie nationale « accélère la trajectoire de la Banque du Canada vers une politique neutre, en soutenant la demande intérieure et en améliorant les perspectives de bénéfices des entreprises ».

Ailleurs parmi les marchés développés, le Japon est considéré comme un point positif, la banque centrale du pays ayant abandonné en 2024 sa position déflationniste de longue date.

« La hausse des salaires, l’augmentation des prévisions d’inflation et l’amélioration du pouvoir de fixation des prix des entreprises soutiennent une toile de fond économique plus robuste », signale Stephen Way, premier vice-président et responsable des actions mondiales et des marchés émergents chez Placements AGF. « Les entreprises sont désormais en mesure de répercuter la hausse des coûts sur les consommateurs, ce qui accroît leur rentabilité. »

Parmi les marchés émergents, l’Inde, qui connaît une croissance rapide, est à surveiller. La FTIS prévoit une croissance du PIB réel de 6,2 % pour l’Inde, soit plus du double de sa projection de 2,5 % pour l’ensemble des marchés mondiaux.

L’Inde bénéficie des investissements du gouvernement dans l’infrastructure et d’un environnement commercial favorable, a déclaré Regina Chi d’AGF, gestionnaire du fonds négocié en bourse AGF Emerging Markets ex China Fund. « La rentabilité croissante des entreprises, la réduction des niveaux d’endettement et l’intérêt marqué des investisseurs locaux, ainsi que l’augmentation de la demande intérieure, contribuent également à l’amélioration des perspectives », affirme Regina Chi.

Outre la diversification géographique, les gestionnaires de fonds cherchent à identifier les thèmes les plus prometteurs pour 2025. « Nous pensons que les investisseurs devraient se concentrer davantage sur les thèmes et moins sur les grandes classes d’actifs, car des forces gigantesques remodèlent des économies entières », indique l’Institut BlackRock.

L’intelligence artificielle (IA) figure en bonne place sur de nombreuses listes thématiques, ce qui explique pourquoi tant de stratèges restent optimistes à l’égard du marché américain. L’IA est encore en phase de construction, a déclaré BlackRock, qui estime que les dépenses en infrastructures liées à l’IA pourraient dépasser 700 milliards de dollars (G$) d’ici à 2030, soit l’équivalent de 2 % du PIB des États-Unis. « Des investissements de cette ampleur créent un rôle vital pour les marchés de capitaux — et une occasion pour les investisseurs. »

Tout en reconnaissant l’immense potentiel de l’IA, Vanguard met en garde contre le fait que l’adoption généralisée ne se fera pas avant plusieurs années. « Une croissance significative de la productivité liée à l’utilisation de l’IA ne se produirait probablement pas avant la fin des années 2020, même dans notre scénario le plus optimiste. »

Forstrong se méfie également, estimant que le boom de l’IA « présente toutes les caractéristiques d’une manie : des valorisations astronomiques, un élan narratif et un ancrage fragile dans les fondamentaux économiques ». L’approche de Forstrong consiste à se concentrer sur les « adoptants » de l’IA, tels que les entreprises de logistique, de soins de santé et de finance, plutôt que sur les constructeurs de matériel d’IA.

Dans le même temps, les rendements attendus des titres à revenu fixe sont devenus légèrement moins attrayants, selon les perspectives de l’équipe Franklin, car les rendements ont baissé au cours de l’année écoulée. Sur un horizon de 10 ans, Ian Riach et ses collègues s’attendent à ce que les actions surpassent les obligations. Le positionnement du portefeuille de l’équipe à l’approche de la nouvelle année, par rapport à son allocation neutre, était surpondéré en actions, sous-pondéré en titres à revenu fixe et neutre en liquidités.

Vanguard signale que les arguments à long terme en faveur des obligations restent solides, car les rendements sont suffisamment élevés pour amortir les rendements obligataires en cas de hausse des taux en 2025, tout en permettant aux investisseurs de tirer parti d’une baisse des taux.

Vanguard est d’avis que ce qu’elle appelle le « mur des coupons » crée un environnement risque-rendement favorable pour les investisseurs obligataires. « Les rendements ne seraient négatifs que si les rendements augmentaient suffisamment pour franchir le mur des coupons et induire une perte en capital plus importante que le revenu généré par les coupons ».

Pour leur part, les stratèges de BlackRock privilégient les obligations de qualité à court et moyen terme, qui offrent des rendements similaires, mais avec un risque de taux d’intérêt moindre que les obligations à long terme.

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