Produits et assurance – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 21 Feb 2025 12:01:02 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Produits et assurance – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouveau FNB de Fonds Dynamique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-fnb-de-fonds-dynamique/ Fri, 21 Feb 2025 12:01:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105135 PRODUITS – Celui-ci permet de tirer parti de l’innovation de rupture.

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Fonds Dynamique lance un nouveau fonds négocié en Bourse géré activement : le FNB actif d’innovations et de perturbations Dynamique. Ce produit, qui cherche à tirer parti de l’innovation de rupture, est inscrit à la Bourse de Toronto depuis le 22 janvier.

« Les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle ont capté l’intérêt du monde entier, car elles offrent d’innombrables occasions de transformer nos façons de faire dans l’ensemble des secteurs d’activité. Pourtant, nous commençons à peine à réaliser ces possibilités », souligne Mark Brisley, directeur général de Fonds Dynamique.

Ce nouveau FNB se concentre sur les sociétés à la pointe de l’innovation de rupture, tout en adoptant une gestion prudente du risque. Il cherche ainsi à procurer une plus-value du capital à long terme en investissant principalement dans des actions de sociétés de partout dans le monde.

Le Fonds est géré par Noah Blackstein, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal. Ce dernier possède plus de 30 ans d’expérience en gestion de fonds communs, de fonds de couverture et de fonds non traditionnels liquides axés sur les titres de croissance américains et mondiaux.

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Partenariat entre Mageska Capital et Nymbus Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenariat-entre-mageska-capital-et-nymbus-capital/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105592 PRODUITS — Concernant la gestion d’une portion du Fonds Mageska.

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Mageska Capital, une firme spécialisée en gestion d’investissements établie à Laval, a choisi de confier à Nymbus Capital la gestion d’une portion du Fonds Mageska « pour mettre en œuvre une stratégie d’alpha portable », indique l’entreprise par communiqué.

Nymbus Capital, une firme montréalaise de gestion d’actifs ayant développé une approche systématique et quantitative, est reconnu pour son expertise dans les stratégies à faible volatilité et décorrélées des indices traditionnels. « Cette collaboration vise à rehausser le potentiel de rendement global du Fonds Mageska tout en réduisant sa corrélation avec son indice de référence », indique-t-on.

Les deux entreprises affirment partager une vision commune de l’investissement, « alliant innovation, technologie et discipline pour offrir aux investisseurs des solutions performantes et durables ».

Fondée en 2022, Mageska Capital a développé un outil exclusif appelé M-LAB, qui intègre intelligence artificielle et machine learning. Il permet d’identifier les tendances du marché et facilite la prise de décisions, adaptées au contexte économique du moment.

Le Fonds Mageska a pour objectif d’améliorer le rapport risque-rendement d’un portefeuille diversifié. Il investit dans des Fonds négociés en Bourse (FNB) et son niveau de risque est de : moyen.

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Des FNB pour investir dans l’économie américaine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-fnb-pour-investir-dans-leconomie-americaine/ Tue, 18 Feb 2025 12:04:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105560 PRODUITS – Pour 11 grands secteurs du S&P 500.

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BMO Gestion d’actifs lance une nouvelle gamme de fonds indiciels négociés en Bourse (FINB) sectoriels sélectionnés SPDR. Ces produits visent à offrir aux investisseurs canadiens un accès simplifié aux secteurs du marché américain en permettant d’ajuster l’allocation stratégique d’actifs et de saisir des opportunités tactiques en fonction de leurs objectifs d’investissement.

Les investisseurs pourront désormais négocier des FINB couvrant les 11 secteurs de la norme de classification industrielle mondiale (GICS) du S&P 500, en versions couverte et non couverte, directement sur une bourse canadienne.

Chaque FINB BMO sectoriel sélectionné SPDR a clôturé son placement initial et a débuté sa cotation à la Bourse de Toronto. Voici la liste des nouveaux fonds disponibles :

  • Services de communications — Indice : Communication Services Select Sector SPDR Fund
  • Consommation discrétionnaire — Indice : Consumer Discretionary Select Sector SPDR Fund
  • Biens de consommation essentiels — Indice : Consumer Staples Select Sector SPDR Fund
  • Énergie — Indice : Energy Select Sector SPDR Fund
  • Services financiers — Indice : Financial Select Sector SPDR Fund
  • Santé — Indice : Health Care Select Sector SPDR Fund
  • Produits industriels — Indice : Industrial Select Sector SPDR Fund
  • Matières premières — Indice : Materials Select Sector SPDR Fund
  • Immobilier — Indice : Real Estate Select Sector SPDR Fund
  • Technologies — Indice : Technology Select Sector SPDR Fund
  • Services aux collectivités — Indice : Utilities Select Sector SPDR Fund

« Nous sommes ravis d’offrir aux investisseurs canadiens ces nouveaux FINB, qui leur permettent d’accéder plus facilement aux marchés américains et de renforcer leurs portefeuilles », a souligné Bipan Rai, chef des stratégies de FNB chez BMO Gestion mondiale d’actifs, dans un communiqué.

En plus de procurer une exposition aux sociétés du S&P 500, la version couverte de ces FINB offre une protection efficace contre le risque de change. « Ces fonds ont été conçus en s’appuyant sur les meilleures idées de notre équipe, afin de répondre aux besoins variés des investisseurs », a-t-il ajouté.

BMO signale par ailleurs que les stratégies sectorielles visent à permettre aux investisseurs d’adapter leurs portefeuilles en fonction des tendances économiques, des changements dans les fondamentaux des entreprises et des indicateurs techniques.

Chaque FINB BMO sectoriel sélectionné investira la majeure partie de ses actifs, directement ou indirectement, dans l’indice de référence, en reproduisant sa composition dans des proportions similaires. Son objectif est de répliquer la performance d’un indice exposé aux grandes capitalisations américaines dans un secteur donné, avant déduction des frais et dépenses.

Les investissements dans les fonds négociés en Bourse peuvent entraîner des frais de courtage, des frais de gestion et d’autres coûts, rappelle BMO, qui recommande aux investisseurs de consulter la documentation officielle avant toute décision d’investissement.

Des certificats canadiens d’actions étrangères
BMO a par ailleurs dévoilé ses deux premiers nouveaux certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ), désormais négociables sur la bourse de croissance Cboe Canada. L’offre initiale a été clôturée, et les certificats sont disponibles sous les symboles suivants :

  • Mercedes-Benz (MB) : actions ordinaires de Mercedes-Benz Group AG
  • Nestlé (NEST) : actions nominatives de Nestlé SA

Couverts en dollars canadiens, ils sont émis en euros pour MB et en francs suisses pour NEST. Les titres MB sont liés à la Bourse de Francfort (FWB), tandis que les titres NEST reposent sur la Bourse suisse (SIX).

Ces certificats offrent aux investisseurs une alternative à la négociation directe sur les marchés internationaux, tout en leur permettant de bénéficier d’une exposition mondiale. En étant couverts contre le risque de change, ils atténuent les fluctuations monétaires auxquelles un investisseur serait exposé en détenant directement les actions étrangères, souligne BMO.

BMO prévoit d’élargir cette gamme avec d’autres certificats canadiens d’actions de sociétés internationales, notamment ABB, Adidas, BMW, Nintendo, Novartis, Siemens et Toyota, couvrant ainsi les marchés allemand, japonais et suisse.

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Un ex-agent d’assurance-vie révoqué pour détournement de fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-ex-agent-dassurance-vie-revoque-pour-detournement-de-fonds/ Tue, 18 Feb 2025 12:04:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105583 L'ARSF sévit.

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L’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF) a révoqué le permis d’un ancien agent d’assurance-vie qui a acheté des biens immobiliers avec l’argent de ses clients et qui fait également l’objet d’accusations criminelles et de poursuites civiles.

Robert Randall Hawken et sa société, Dufferin Insurance Group, à London (Ontario), ne sont plus aptes à détenir un permis, a déclaré l’ARSF dans un communiqué publié jeudi.

Selon la proposition de l’ARSF en date du 21 novembre 2024 visant à révoquer son permis, Robert Randall Hawken a détourné des fonds appartenant à ses clients, leur fournissant également des informations fausses et trompeuses, y compris dans huit demandes de renouvellement de permis entre 2009 et 2023. Dans les demandes de renouvellement, Robert Randall Hawken a faussement déclaré qu’il n’exerçait ses activités qu’au nom sous lequel il était titulaire d’un permis, selon la proposition.

Robert Randall Hawken était titulaire d’une licence d’agent d’assurance-vie et d’agent d’assurance contre les accidents et la maladie depuis 1994, selon la proposition, et était sous contrat avec l’agence générale Financial Horizons jusqu’en mars 2024, date à laquelle il a été licencié pour motif valable.

Le dernier jour d’avril 2024, l’ARSF a reçu une plainte d’un client préoccupé par ses investissements hérités, selon la proposition, parce que la police avait dit au client que Robert Randall Hawken faisait l’objet d’une enquête pour fraude.

Comme l’a rapporté l’année dernière le London Free Press, la police a contacté les personnes touchées par une fraude potentielle au printemps dernier après avoir reçu une information d’un membre du personnel de la société de Robert Randall Hawken, et plusieurs poursuites ont ensuite été intentées contre Robert Randall Hawken.

En mai 2024, Robert Randall Hawken a confirmé à l’ARSF qu’il avait utilisé l’argent de la mère du client plaignant et d’autres clients pour acheter des propriétés.

Le même mois, Manuvie a présenté à l’ARSF un rapport d’inconduite d’agent d’assurance-vie au sujet de Robert Randall Hawken, fondé sur une enquête menée par Manuvie et Horizons financiers, qui a révélé que Robert Randall Hawken avait détourné plus de 2 millions de dollars de plus de 20 clients, selon la proposition de l’ARSF.

« Robert Randall Hawken a fait preuve d’incompétence et de manque de confiance en déclarant à ses clients qu’il investissait leurs fonds alors qu’il les utilisait en réalité à des fins personnelles », indique la proposition.

La licence de Robert Randall Hawken aurait expiré le 30 mai 2025. Il n’a pas demandé d’audience devant le Tribunal des services financiers ni contesté la proposition de l’ARSF de révoquer son permis, selon l’organisme de réglementation.

Le mois dernier, le Free Press a rapporté qu’un avis de saisie-arrêt de 7 700 $ avait été émis contre Robert Randall Hawken dans le cadre d’une poursuite de 580 000 $ intentée en septembre.

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Le secteur est divisé sur les « fonds d’actifs à long terme » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-secteur-est-divise-sur-les-fonds-dactifs-a-long-terme/ Tue, 18 Feb 2025 12:04:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105603 Ces fonds permettraient aux investisseurs de détail de s’exposer à des actifs illiquides tels que la dette privée, le capital-investissement et les infrastructures.

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Un projet de catégorie de fonds d’investissement met en lumière les opinions mitigées du secteur des services financiers quant à l’idée de donner aux investisseurs individuels un meilleur accès aux marchés privés, les observateurs exprimant des sentiments allant de l’enthousiasme au scepticisme le plus total.

La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) envisage la création d’une nouvelle catégorie de fonds appelée Ontario Long-Term Asset Fund (OLTF). Ces fonds permettraient aux investisseurs de la province de s’exposer à des actifs illiquides tels que la dette privée, le capital-investissement, les projets d’infrastructure et de ressources naturelles dans un véhicule similaire à un fonds commun de placement.

La consultation de l’autorité de régulation sur cette nouvelle catégorie, qui s’est terminée le 14 février, présente cette initiative comme « une occasion d’améliorer l’accès des investisseurs individuels aux actifs à long terme par le biais de structures de produits de fonds d’investissement ». Mais tout le monde n’est pas convaincu que ce soit une bonne idée.

« Nous sommes très préoccupés par le fait que la CVMO veuille ouvrir cette catégorie aux investisseurs individuels », rapporte Ken Kivenko, président de Kenmar Associates, une organisation de défense des investisseurs basée en Ontario.

Ken Kivenko s’inquiète chaque fois que le secteur tente d’élargir l’accès des investisseurs individuels à des investissements non traditionnels, en particulier après des incidents tels que l’effondrement du marché du papier commercial adossé à des actifs au Canada en 2007.

Le cadre proposé permettrait à un nouveau type de fonds d’investissement de détenir un pourcentage plus élevé d’actifs illiquides dans son portefeuille que ce qui est actuellement autorisé pour les fonds communs de placement et les fonds d’investissement à capital fixe (FICF) en vertu de la norme nationale 81-102.

Actuellement, il est interdit aux fonds communs de placement (à l’exception des fonds communs alternatifs) et aux FICF de détenir un actif illiquide si, immédiatement après l’achat, plus de 10 % ou 20 %, respectivement, de leur valeur liquidative est constituée d’actifs illiquides. Il leur est également interdit de détenir certains types d’actifs à long terme, notamment des biens immobiliers et des hypothèques non garanties.

En vertu de la proposition, les OLTF seraient tenus d’investir entre 50 % et 90 % de leur valeur nette d’inventaire dans des actifs non liquides, le reste étant investi dans des actifs liquides afin de permettre au fonds de gérer ses besoins de liquidités. Le fonds serait également tenu de divulguer le type d’actifs non liquides qu’il détient et d’expliquer ses objectifs d’investissement.

Entre autres choses, la CVMO propose également que les OLTF prennent la forme d’un fonds à durée déterminée ou d’un fonds permanent, dont les rachats seraient limités à une fois par mois, par trimestre, par semestre ou par an, et que les OLTF « comprennent des actifs à forte intensité capitalistique en Ontario », sans toutefois se limiter aux actifs situés dans la province.

Le document de consultation indique que le gouvernement de l’Ontario « cherche des moyens novateurs de financer les transports, le logement, l’énergie et les services municipaux, notamment en faisant appel aux investissements du secteur privé des caisses de retraite et d’autres institutions ».

La CVMO n’a pas répondu à une demande de commentaires sur les motivations de la proposition et sur les préoccupations des défenseurs des investisseurs qui estiment que les OLTF présentent trop de risques pour les investisseurs individuels.

Toutefois, dans son document de consultation, l’organisme de réglementation a déclaré que son rôle n’était pas de « commenter les mérites » des actifs illiquides, mais plutôt de « veiller à ce que les avantages et les risques de ces investissements soient clairs au moment où nous déterminons si, et comment, nous devons élaborer un cadre réglementaire qui permettrait aux investisseurs de détail d’y accéder plus facilement ».

Des risques accrus

Si donner aux petits investisseurs l’accès à des possibilités qui existent pour d’autres types d’investisseurs est un « objectif louable », les investissements sur le marché privé sont plus risqués, prévient Jean-Paul Bureaud, directeur exécutif, président et chef de la direction de l’organisation de défense des investisseurs FAIR Canada.

« Je pense que la vraie question qui se pose dans les termes de la proposition présentée par la CVMO est de savoir si ce qu’elle propose répond pleinement et de manière adéquate à ces risques accrus », continue-t-il.

Parmi ces risques, on trouve une transparence moindre sur les marchés privés par rapport aux marchés publics, ainsi que des évaluations moins fréquentes des investissements dans les marchés privés, ce qui rend l’évaluation de leur juste valeur plus complexe, explique-t-il.

L’illiquidité est un autre risque important.

Les investisseurs particuliers n’ont pas autant d’argent à immobiliser sur de longues périodes ou à absorber des pertes potentiellement importantes que les investisseurs institutionnels et fortunés, qui investissent depuis longtemps dans des actifs à long terme, rappelle Jason Pereira, gestionnaire de portefeuille chez IPC Securities Corp. à Toronto.

« La vraie question est la suivante : les personnes disposant d’actifs plus modestes devraient-elles prendre des paris illiquides comme celui-ci alors qu’elles sont plus susceptibles d’avoir besoin de retirer ou d’accéder à ce capital dans des périodes plus courtes, à court terme ? Ou encore, ont-ils nécessairement pris en compte les besoins fondamentaux de leur retraite », s’interroge-t-il.

Jason Pereira affirme que cela lui rappelle la façon dont certains clients potentiels lui posent des questions sur les investissements à haut risque parce qu’ils pensent qu’ils peuvent obtenir des « rendements spectaculaires » même s’ils n’ont pas d’argent mis de côté dans un CELI ou un REER.

« Est-ce là le comportement que nous encourageons ? », se questionne-t-il.

Par ailleurs, Jason Pereira se demande si l’Ontario devait élargir l’accès des investisseurs aux marchés privés, compte tenu des « fiascos massifs de l’investissement privé » qui se sont produits dans la province et ailleurs. Il cite notamment le cas de Bridging Finance. L’automne dernier, le Tribunal des marchés financiers de la province a jugé que les fondateurs de ce gestionnaire de fonds alternatifs en faillite s’étaient livrés à une fraude, et l’effondrement de la société devrait se traduire par des pertes de plus d’un milliard de dollars pour les investisseurs.

Harold Geller est un avocat du cabinet Geller Law dont la pratique se concentre sur la distribution au détail de produits financiers et sur les pertes financières. Il affirme qu’il lui est difficile d’imaginer qu’il existe si peu d’investisseurs capables de prendre des risques pour investir dans des actifs privés illiquides et dans les fonds qui les détiennent.

« Il ne fait aucun doute qu’investir dans ces sociétés et ces fonds est un pari aveugle. C’est un pari que peu de gens peuvent se permettre », affirme l’expert dans un courriel.

Les investisseurs individuels et les conseillers n’ont pas le même niveau d’expertise et de ressources que les fonds de pension et les grands gestionnaires d’actifs pour effectuer un contrôle préalable indépendant sur des produits aussi complexes, souligne Harold Geller.

Pour répondre à cette préoccupation, la CVMO propose que les investisseurs de détail puissent investir dans les fonds aux côtés de gestionnaires d’actifs expérimentés, d’investisseurs institutionnels et d’autres investisseurs sophistiqués de type « cornerstone ». Cela pourrait « atténuer les difficultés rencontrées par les OLTF pour calculer la valeur liquidative et renforcer la confiance dans l’évaluation des actifs de leur portefeuille », selon le document de consultation.

Marc-André Lewis, président et directeur des investissements de CI Global Asset Management (CI GAM), souhaite savoir clairement qui serait considéré par la CVMO comme un investisseur « clé de voûte » et quelle serait la motivation de ces investisseurs à investir dans des OLTF aux côtés d’investisseurs particuliers.

Il a également suggéré que les OLTF bénéficieraient d’une plus grande marge de manœuvre dans la répartition de l’actif et d’un plus grand bassin d’investisseurs qui s’étendrait au-delà des frontières de l’Ontario.

Dans l’ensemble, cependant, Marc-André Lewis accueille favorablement la proposition de la CVMO, la décrivant comme une étape vers la « démocratisation » de l’accès aux stratégies d’investissement à long terme sur le marché privé. Sa société est l’une des nombreuses au Canada à offrir des fonds du marché privé aux investisseurs accrédités et il estime que « la prochaine étape logique » est de rendre ces produits accessibles à un public plus large.

« Pour moi, tant que le produit est bien construit, ce qui semble être le cas [dans cette proposition], je pense qu’il s’agit d’une bonne évolution pour le secteur des marchés de capitaux et pour le secteur de l’investissement ou de la gestion d’actifs au Canada, affirme-t-il. Comme toute nouveauté, elle s’accompagne d’un ensemble de risques nouveaux et spécifiques. Je pense qu’il est important que les gens les comprennent, et je pense qu’ils sont très bien décrits dans le document de consultation ».

Marc-André Lewis reconnait que les actifs privés sont souvent perçus comme plus risqués que les actifs publics, mais il souligne qu’une allocation bien calibrée peut diversifier les portefeuilles et les rendre « plus robustes ».

En outre, il pense que personne ne devrait investir dans ces produits à moins de vouloir et de pouvoir bloquer son capital pendant une période déterminée, et qu’une liquidité limitée peut être bénéfique dans certains cas où les investisseurs réagissent de manière excessive à la volatilité du marché.

Tom Bradley, président et cofondateur de Steadyhand Investment Management, espère que la CVMO s’attaquera à la nature « opaque » des investissements sur les marchés privés avec les OLTF.

« Je suis d’accord avec l’intention de la proposition, dit-il. J’espère qu’elle ne paralysera pas le secteur, mais je pense que nous avons besoin de plus de transparence. »

Affaiblissement des marchés publics

La CVMO assure que les commentaires des parties prenantes seront pris en compte dans la prochaine phase de la proposition, qui devrait être la publication pour commentaires de propositions d’amendements aux règles et de changements de politique qui soutiendraient la mise en œuvre de structures de produits de fonds d’actifs à long terme.

La consultation a reçu de nombreuses lettres de commentaires mettant en doute l’objectif de détourner l’argent des marchés publics et de les affaiblir. Ces commentaires suggèrent également que la proposition de l’OLTF est « motivée par l’offre, et non par les clients ».

Ken Kivenko, pour sa part, déclare que la proposition semble être motivée par le secteur des fonds communs de placement, qui a été menacé ces dernières années en raison de la croissance rapide du secteur des fonds négociés en Bourse.

Il doute également de la légitimité de la prime d’illiquidité citée dans la proposition, notant que les études font état de résultats mitigés et que les frais de gestion et les commissions basées sur la performance des fonds d’actifs à long terme pourraient réduire cette prime. Le document de consultation indique que la « prime d’illiquidité est destinée à compenser les investisseurs pour le risque de ne pas être en mesure de liquider rapidement ces actifs, en particulier pendant les périodes de volatilité du marché ».

Marc-André Lewis, de CI GAM, souligne qu’il est courant qu’une classe d’actifs offre une prime d’illiquidité plus élevée lorsqu’elle est introduite pour la première fois sur le marché, mais qu’à mesure que le marché devient plus mature et plus efficace, la prime tend à se réduire. Par conséquent, il met en garde contre l’extrapolation des données relatives aux actifs illiquides d’il y a plusieurs années et l’attente du même niveau de rendement, mais il ajoute qu’il n’irait pas jusqu’à dire qu’il n’y a plus de prime dans ces actifs.

Ken Kivenko se demande pourquoi la CVMO a présenté la proposition de fonds d’actifs privés à long terme de son propre chef, au lieu de travailler avec les régulateurs du pays.

« Nous ne comprenons pas. Il est très rare que les autres provinces et territoires ne veuillent pas participer à une initiative aussi positive pour les investisseurs individuels. »

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CIBC élargit sa gamme de CCAÉ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cibc-elargit-sa-gamme-de-ccae-2/ Fri, 14 Feb 2025 12:03:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105376 PRODUITS – L’institution en lance dix.

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La Banque CIBC inscrit dix nouveaux certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) à la Cboe Canada. L’institution qui a lancé ses premiers produits du genre il y a trois ans, en offre désormais 80 sur le marché.

Ces produits permettent d’investir facilement dans des entreprises de partout dans le monde en dollars canadiens, réduisant ainsi le risque de change. Les CCAÉ permettent aux investisseurs d’accéder de manière abordable à des actions mondiales à une fraction du prix par action de l’action de référence sous-jacente.

Les dix nouveaux produits comptent ainsi :

  • le CCAÉ Airbnb (couverture en dollars canadiens) — ABNB ;
  • le CCAÉ Applied Materials (couverture en dollars canadiens) — AMAT ;
  • le CCAÉ Arista Networks (couverture en dollars canadiens) — ANET ;
  • le CCAÉ Blackstone (couverture en dollars canadiens) — BX ;
  • le CCAÉ Chipotle (couverture en dollars canadiens) — CMGS ;
  • le CCAÉ Merck (couverture en dollars canadiens) — MRK ;
  • le CCAÉ Occidental Petroleum (couverture en dollars canadiens) — OXY ;
  • le CCAÉ Oracle (couverture en dollars canadiens) — ORAC ;
  • le CCAÉ Palantir (couverture en dollars canadiens) – PLTR ;
  • et le CCAÉ Wells Fargo (couverture en dollars canadiens) — WFCS.

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Changements apportés à des fonds BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changements-apportes-a-des-fonds-bmo/ Thu, 13 Feb 2025 11:54:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105369 PRODUITS – Des réductions de frais et d’administration sont au programme.

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BMO Investissements réduit les frais de gestion et d’administration de deux fonds BMO, soit le Fonds de rendement d’actions stratégiques BMO et le Fonds de rendement à revenu fixe stratégique BMO. De plus, les titres de Série S deviennent désormais admissibles pour le Fonds de rendement d’actions stratégiques BMO.

BMO Investissements procède à une réduction des frais de gestion pour les titres de Série A, Série F et Série Conseiller de chaque fonds, selon les modalités suivantes :

Frais de gestion annuels actuels Nouveaux frais de gestion annuels
Séries de titres du Fonds de rendement d’actions stratégiques BMO
Série A 1,55 % 1,45 %
Série F 0,55 % 0,45 %
Série Conseiller 1,55 % 1,45 %
Séries de titres du Fonds de rendement à revenu fixe stratégique BMO
Série A 1,05 % 0,95 %
Série F 0,55 % 0,45 %
Série Conseiller 1,05 % 0,95 %

Désormais, BMO Investissements prendra en charge les frais d’administration relatifs aux titres de Série A, Série F et Série Conseiller du Fonds de rendement d’actions stratégiques BMO.

Le Fonds de rendement d’actions stratégiques BMO continuera de régler directement les frais liés au fonds.

Quant aux frais d’administration fixes de 0,10 % que le Fonds de rendement à revenu fixe stratégique BMO versait à BMO Investissements pour les titres de Série A, Série F et Série Conseiller, ceux-ci seront supprimés.

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La TD nomme un nouveau responsable de la technologie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-td-nomme-un-nouveau-responsable-de-la-technologie/ Wed, 12 Feb 2025 12:12:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105266 NOUVELLES DU MONDE —Dans le cadre du remaniement de la haute direction.

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Le Groupe Banque TD a nommé Vladimir Shpilsky comme nouveau responsable de la technologie. À titre de premier vice-président à la direction, Plateformes et Technologie, il rejoint l’équipe de la haute direction et relèvera de Raymond Chun, le nouveau président et chef de la direction de la TD.

Vladimir Shpilsky a intégré la banque à l’automne dernier en tant que vice-président à la direction et chef de l’information aux États-Unis. Il succède à Greg Keeley, qui quitte le groupe pour relever de nouveaux défis.

« Vladimir Shpilsky possède l’expertise nécessaire pour renforcer nos capacités en vue de façonner l’avenir de la Banque. Il consolidera la position de chef de file de la TD en matière d’innovation et déploiera des solutions de pointe pour améliorer l’expérience client, optimiser nos processus et renforcer notre infrastructure », assure Raymond Chun dans un communiqué.

Avant de se joindre à la TD, Vladimir Shpilsky supervisait la technologie et la stratégie pour les services bancaires d’investissement, les services bancaires commerciaux, les paiements mondiaux et le crédit d’entreprise chez Bank of America Merill Lynch. Il a également travaillé pour le Groupe Credit Suisse comme chef des produits dérivés. En attendant la nomination d’un successeur, il continuera d’assumer ses fonctions de chef de l’information aux États-Unis.

En plus de la nomination de Vladimir Shpilsky et le départ de Greg Keeley, la TD a annoncé plusieurs promotions internes dans un mémo envoyé aux employés par son nouveau président. Depuis sa nomination, Raymond Chun a procédé à un examen stratégique des opérations et des investissements qui a conduit à plusieurs changements au sein de la haute direction de la banque.

Raymond Chun devait entrer initialement en fonction le 10 avril 2025, mais la TD a décidé il y a quelques jours de devancer la transition du chef de la direction, Bharat Masrani, au 1er février.

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Les FNB conserveront leur lancée en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-conserveront-leur-lancee-en-2025/ Wed, 12 Feb 2025 10:46:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105333 FOCUS FNB — Le point sur 6 tendances et occasions de l’année.

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En 2025, le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) continuera de surfer sur les tendances de 2024, dont l’attrait pour les FNB d’actions suivants des indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière et les FNB de titre à revenu fixe. Et les émetteurs devraient tenter de tirer avantage de nombreuses occasions, dont celles sur le plan des FNB gérés activement, des FNB d’actifs privés et certains changements règlementaires qui amèneront un vent de dos pour le secteur.

C’est ce qui ressort de deux notes envoyées à des clients par une équipe d’analystes en stratégies et en vente de FNB chez Valeurs mobilières TD. Voici un résumé des principales tendances.

Forte demande pour les FNB

En 2024, les FNB canadiens ont accumulé des créations nettes annuelles de 75,5 milliards de dollars (G$), dépassant de 30 % le record de 58 G$ enregistré en 2021.

Le mois de décembre 2024 a également battu les records de créations nettes mensuelles pour le marché canadien des FNB, avec 10,6 G$. « C’est la première fois que les FNB canadiens enregistrent des entrées de fonds de plus de 10 milliards de dollars en un seul mois ! » fait valoir VMTD.

Les actifs totaux en FNB canadiens ont franchi la barre des 500 G$, grâce aux gains du marché et à l’afflux d’argent dans les FNB de différentes catégories d’actifs.

Par ailleurs, à l’instar de 2023, les FNB et les fonds communs de placement canadiens ont obtenu des apports nets de capitaux divergeant. Les ventes nettes de fonds communs de placement ont totalisé 15,2 G$ en 2024, indique l’Institut des fonds d’investissement du Canada. « Il s’agit de la première année de ventes nettes positives depuis 2021. Les ventes de cette année ont été influencées par plusieurs facteurs importants. En particulier, les excellents rendements des marchés boursiers et obligataires ont probablement contribué à accroître la confiance des investisseurs. La réduction de l’inflation a créé un contexte économique plus stable qui, combiné à la baisse des taux d’intérêt et à la hausse des taux d’épargne des ménages, a augmenté les sommes disponibles à investir », lit-on dans leur rapport annuel.

VMTD s’attend à une adoption croissante des FNB parmi les clients, en particulier, parmi les investisseurs des générations les plus jeunes.

En 2024, les FNB d’actions indiciels ont accumulé le plus d’actifs, avec des créations nettes de 32,4 G$, suivis par les FNB d’obligations (excluant les FNB du marché monétaire ou de liquidités), avec des entrées nettes de 21,6 G$. Les FNB d’allocation d’actifs ont capté 10,9 G$ en créations nettes en 2024, les FNB d’actions ayant recours à des stratégies de ventes d’options d’achats couvertes, 4,5 G$ en entrées nettes, et les FNB d’actions gérées activement, 4,2 G$.

Davantage de fonds et d’émetteurs

En 2024, 231 nouveaux FNB ont été lancés au Canada (par rapport à 167 nouveaux FNB en 2023), ce qui représente une augmentation de 12 % des FNB d’une année à l’autre, selon Valeurs mobilières TD. La majorité des nouveaux FNB étaient des FNB d’actions (123), mais les FNB de titres à revenu fixe (76), d’allocation mixte (11) et alternatifs (11) ont également connu une bonne année de nouveaux lancements. Le nombre de FNB canadiens s’élève donc à 1 542 pour la fin de l’année.

Une partie de ces lancements proviennent de celles de nouveaux émetteurs de fonds, qui ont pénétré le marché canadien des FNB. En 2024, JP Morgan, Capital Group, LongPoint, Corton Capital, and Quadravest ont fait leur entrée sur le marché canadien, accumulant plus de 470 M$ en actifs. Capital Group et JP Morgan ont rassemblé des actifs FNB de 280 millions de dollars et 130 millions de dollars, respectivement.

Ainsi, alors qu’à la fin de l’année 2023 le marché comptait 41 émetteurs, on en comptait 45 à la fin de 2024, selon l’IFIC.

Parmi tous les émetteurs canadiens de FNB, RBC iShares a enregistré les entrées les plus importantes (18,2 G$) l’an dernier, suivi de BMO et de Vanguard avec 17,2 G$ et 13,7 G$ d’entrées nettes respectives.

Les émetteurs (dont l’actif sous gestion est supérieur à 1 milliard de dollars) qui ont enregistré la plus forte croissance de leur actif sous gestion net d’une année sur l’autre sont Fidelity, dont l’actif sous gestion a augmenté de 161 %, et Desjardins, dont l’actif sous gestion a augmenté de 142 %, selon Valeurs mobilières TD.

En vogue, la gestion active

Bien que les créations nettes de FNB à gestion passive aient été plus importantes que celles des FNB à gestion active l’année dernière, ces dernières ont continué à gagner du terrain auprès des investisseurs. Au total, les FNB à gestion active ont enregistré des entrées nettes de 31,9 G$, soit 42 % du total des entrées.

« Les FNB actifs ne représentent que 31 % des actifs sous gestion du marché canadien des FNB, alors que les FNB passifs en représentent 69 %. En outre, 70 % des nouveaux FNB lancés en 2024 étaient des FNB à gestion active, ce qui indique un intérêt croissant pour les stratégies actives. Cette tendance devrait se poursuivre en 2025 avec l’arrivée d’un plus grand nombre de gestionnaires de fonds actifs sur le marché des FNB », mentionne VMTD.

En effet, VMTD s’attend à ce que davantage de stratégies actives deviennent disponibles dans les enveloppes de FNB dans les prochaines années.

Par ailleurs, les stratégies actives et les FNB à tranche protégée pourraient intéresser certains investisseurs ayant déjà une forte position indicielle dans un portefeuille et qui s’inquièterait de marchés financiers potentiellement stables.

De plus, les FNB de titres à revenu fixe offrant des rendements plus faibles dans un cycle de réduction des taux, les clients peuvent également rechercher activement des FNB à rendement plus élevé, tels que des stratégies à revenu fixe et d’options d’achat couvertes à rendement plus élevé pour répondre à leurs besoins de revenus, fait valoir VMTD.

Par ailleurs, l’attrait pour les FNB offrant de meilleurs rendements pourrait se manifester parmi les FNB de titres à revenu fixe investissant dans des obligations d’entreprises à haut rendement, des titres adossés à des actifs et des prêts bancaires. Bien que ces FNB « aient été l’une des super vedettes du marché américain des FNB en 2024, ces fonds ont connu des entrées nettes modérées au Canada », indique VMTD.

D’autres FNB de ventes d’option d’achat

Bien que les FNB d’actions utilisant une stratégie de vente d’options d’achat couvertes soient déjà populaires au Canada et aux États-Unis, 2025 pourrait être une année record pour ce type de FNB. Ces FNB peuvent surclasser les marchés boursiers lorsque celui-ci est stable ou baissier, mais ils sous-performent souvent dans les marchés haussiers. Ces fonds pourraient donc battre la performance du marché en 2025 si la tendance haussière du marché des actions s’essouffle.

De plus, dans la perspective de nouvelles baisses de taux, la plupart des FNB de titres à revenu fixe peinent à atteindre le rendement de 5 % auquel de nombreux investisseurs se sont habitués. « Les FNB d’option d’achat couverte, en tant que stratégie moins touchée par les changements de taux, sont devenus des alternatives attrayantes pour les investisseurs en quête de rendement. L’un de nos précédents rapports hebdomadaires soulignait que la baisse des taux entraînait souvent un afflux de capitaux dans ce type de FNB. Par conséquent, les FNB d’options d’achat couvertes devraient s’attendre à des entrées plus importantes en 2025 », lit-on dans le rapport de VMTD.

Par ailleurs, les FNB de vente d’options d’achat couverte sur des titres de revenu fixe devraient aussi continuer de connaître de la croissance au Canada dans les prochaines années. Les émetteurs canadiens de FNB qui ciblent ce sous-secteur sont Harvest, Hamilton, Global X, Evolve et CI, selon VMTD.

Bientôt des FNB d’actifs privés

Les FNB ayant comme actif sous-jacent des actifs de marchés privés pourraient être à l’origine de la prochaine vague de croissance du secteur des FNB. Aux États-Unis, State Street et Apollo ont déposé une demande de FNB de crédit privé en septembre 2024. En outre, plusieurs grands gestionnaires d’actifs américains, dont BlackRock, étudient également les moyens de rendre les actifs privés plus accessibles aux investisseurs en utilisant l’enveloppe des FNB.

« Le secteur des FNB s’efforce de relever des défis tels que les écarts de liquidité entre la structure des FNB et leurs avoirs illiquides, ce qui fait des FNB d’actifs privés un ajout potentiellement révolutionnaire au marché. En décembre 2024, BondBloxx a lancé le premier FNB de crédit privé aux États-Unis, lançant officiellement la course aux FNB d’actifs privés », lit-on dans la note.

Le secteur canadien des FNB n’est pas en reste par rapport à cet attrait. Par exemple, l’Accelerate Diversified Credit Income Fund (INCM CN) offre une exposition à un portefeuille diversifié de prêts directs garantis de premier rang. D’autres FNB, comme le NBI Global Private Equity ETF (NGPE CN), visent à obtenir une exposition aux sociétés de capital-investissement cotées en Bourse, telles que KKR, Blackstone et Apollo, selon VMTD : « Compte tenu de l’environnement réglementaire progressiste du Canada, il ne serait pas surprenant de voir un FNB sur les actifs privés arriver au Canada prochainement. »

Bienvenue aux assureurs

En 2025, de nouvelles directives réglementaires qui favorisent la détention de FNB de titres à revenu fixe par des assureurs de personnes canadiens entreront en vigueur.

Les assureurs-vie canadiens sont d’importants détenteurs d’obligations, mais pas de FNB obligataires. « Historiquement, la détention d’un FNB peut entraîner des charges en capital réglementaire beaucoup plus élevées que la détention du même portefeuille par le biais d’obligations individuelles. Toutefois, la nouvelle méthode de calcul prévue par la directive LICAT de 2025 élimine en grande partie le traitement punitif du capital pour les FNB de titres à revenu fixe basés sur un indice, ce qui facilite l’achat et la détention de ce type de FNB par les assureurs vie », explique VMTD.

Selon une étude de la Banque du Canada, 41 % des actifs des assureurs-vie canadiens sont des obligations, soit environ 400 G$, rapporte VMTD : « Si les FNB obligataires peuvent attirer 5 % de ces actifs obligataires, 20 milliards de dollars afflueront dans les FNB obligataires. Cela équivaut au total des entrées de fonds dans les FNB obligataires au Canada en 2024. »

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Le défi du recrutement chez les courtiers en valeurs mobilières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-defi-du-recrutement-chez-les-courtiers-en-valeurs-mobilieres/ Wed, 12 Feb 2025 10:45:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105331 FOCUS FNB — Stratégies et enjeux pour attirer des conseillers expérimentés.

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L’un des principaux défis que pose la création d’une nouvelle société de courtage en valeurs mobilières est d’attirer des conseillers expérimentés qui quittent les entreprises existantes. Les stratégies de recrutement varient en fonction de ce que le nouvel entrant a à offrir et des ressources internes dont il dispose. Le point commun est qu’il s’agit d’un processus lent et laborieux, quelle que soit l’importance de la marque.

Cela fait maintenant plus de sept mois que Fidelity Investments Canada a annoncé le lancement en juin de Fidelity Wealth, un courtier en valeurs mobilières et en fonds communs de placement. Sa stratégie de recrutement consiste à servir d’intermédiaire pour les conseillers qui souhaitent prendre leur retraite. L’idée est que leurs successeurs soient des conseillers en milieu de carrière désireux de rejoindre Fidelity.

L’expansion dans le domaine de la prestation de conseils fournira un client interne pour les services de garde et d’arrière-guichet de Fidelity Clearing Canada. Elle représente également un rôle élargi au Canada pour l’organisation Fidelity qui, depuis son lancement en 1987, a toujours été un gestionnaire de fonds, mais qui, jusqu’à présent, n’a jamais été un distributeur de produits de détail.

Jusqu’ici, Fidelity Wealth n’a pas beaucoup distribué. Un conseiller a été recruté pour le lancement de la firme. Mais, d’après les documents réglementaires, les sept employés embauchés depuis ce lancement sont principalement un directeur général et du personnel chargé de la conformité et des opérations.

Fidelity Wealth est actuellement à la recherche d’un gestionnaire de transition, une embauche essentielle pour que le jeune courtier puisse mettre en œuvre sa stratégie de recrutement. « Nous n’en sommes qu’au tout début de Fidelity Wealth, explique un porte-parole de Fidelity, mais je m’attends à ce que nous ayons plus d’informations à communiquer au cours des prochains mois. »

De même, la société de courtage en valeurs mobilières Valeurs mobilières Sun Life Canada lancée en novembre 2023, reste une opération minuscule et sans publicité au sein de l’organisation Sun Life. Aucun porte-parole n’était disponible pour cet article.

La société de courtage compte neuf personnes inscrites, selon les documents réglementaires, pour la plupart des membres du personnel de gestion et de conformité. À titre de comparaison, le courtier en fonds communs de placement Financière Sun Life (Canada) emploie près de 2 700 conseillers financiers.

Les autres membres du personnel clé étant maintenant en place, l’embauche de conseillers devient une priorité absolue pour Valeurs mobilières Sun Life Canada. Dans le cadre de sa stratégie de recrutement, la société s’appuiera sur sa maison mère, comme l’indique Toni Yako, qui a intégré la société de courtage en octobre en tant que responsable de la croissance et de la stratégie des affaires.

« Je travaillerai en étroite collaboration avec notre communauté de conseillers internes afin d’améliorer leur offre de services à leurs clients et de renforcer notre position concurrentielle sur le marché », assure Toni Yako sur LinkedIn.

En améliorant leurs qualifications et en passant du courtier en fonds au courtier en valeurs mobilières, les conseillers de la Sun Life seraient en mesure de vendre des fonds négociés en Bourse (FNB), des actions et d’autres titres négociés en bourse.

L’une des réussites de ces dernières années parmi les nouveaux courtiers est la société privée Designed Securities, cofondée en juin 2021 par Gillian Kunza et Michael Konopaski, cadres dans le secteur du courtage.

Opérant sous le nom de Designed Wealth Management, la société basée à Toronto a atteint 4,5 milliards de dollars (G$) d’actifs sous administration, 125 conseillers financiers et 32 employés équivalents temps plein.

Trois ans après sa création, l’entreprise est désormais rentable et sur la bonne voie pour atteindre 5 G$ d’actifs sous administration, une fois qu’une vingtaine de conseillers supplémentaires auront finalisé leur transition.

Il n’a pas été facile d’arriver là où elle en est aujourd’hui, et cela comportait sans aucun doute des risques. « Il n’y a pas d’autre façon de le décrire que de gagner ou de s’effondrer, résume Michael Konopaski, qui est directeur financier. Vous investissez quelques millions de dollars dans l’entreprise et il n’y a aucune garantie de survie. En effet, le premier jour, vous commencez sans revenus et sans conseillers. »

En moyenne, il s’est écoulé environ deux ans entre le premier contact avec un conseiller potentiel et le moment où il a rejoint l’entreprise. À la fin de l’année 2021, six mois après le lancement de Designed Wealth, l’entreprise n’avait recruté qu’une dizaine de conseillers. Douze mois plus tard, à la fin de l’année 2022, leur nombre n’avait atteint que 25.

Après deux ans, le recrutement s’est accéléré, car davantage de transitions ont été réalisées et les conseillers satisfaits d’avoir rejoint l’entreprise ont fourni des références. « Nous voulions desservir une autre partie du marché et nous voulions être totalement différents, explique Gillian Kunza, le PDG de l’entreprise. Nous pensons que nous avions quelque chose qui n’existait nulle part à l’époque. »

Au lieu d’une grille de rémunération conventionnelle dans laquelle le conseiller partage une partie de ses revenus avec l’entreprise, Designed Wealth utilise un modèle d’honoraires fixes personnalisé. « Lorsqu’un conseiller développe son portefeuille ou gagne de nouveaux clients, ou quel que soit son mode de développement, cet effort est récompensé pour lui et pour lui seul », explique Gillian Kunza.

Le montant fixe est négocié en fonction de la situation spécifique. Un conseiller accompagné d’une équipe n’aura pas les mêmes besoins qu’un conseiller travaillant seul. De même, un conseiller travaillant à partir de son bureau à domicile sera facturé moins qu’une personne souhaitant louer un espace de bureau, toutes choses étant égales par ailleurs. Selon Gillian Kunza, le principe directeur est que « les gens ne devraient payer que pour les services dont ils ont besoin et qu’ils utilisent ».

Un autre point de différenciation est que Designed Wealth n’emploie pas d’analystes ou d’économistes. Elle ne fournit pas de listes de recommandations et n’émet pas d’avis sur les perspectives du marché. « Ce n’est pas que nous nous en moquions, déclare Michael Konopaski. C’est juste que, vous savez, nous avons 125 conseillers qui ont 125 convictions différentes. »

Les économies réalisées en ne fournissant pas de recherche sur les investissements sont consacrées au service. « Nous ne faisons pas passer nos bénéfices en premier, assure Gillian Kunza. Si nous devons augmenter nos ressources, par exemple embaucher du personnel ou réinvestir dans l’entreprise pour servir et soutenir ces conseillers, c’est la décision prioritaire que nous prenons. »

Designed Wealth dispose d’un comité d’examen des produits qui comprend des conseillers et qui détermine si un titre est inscrit sur la liste des titres approuvés pour la vente par la société. Bien qu’un titre puisse être rejeté, éventuellement pour des raisons de conservation ou d’exploitation, l’hypothèse de départ est que le conseiller qui demande l’approbation a déterminé que le titre convient à ses clients.

De même, Designed Wealth adopte une approche plus rationnelle de la conformité, fondée sur le « bon sens », en évitant ce que Gillian Kunza décrit comme des couches supplémentaires de règles qui entravent les conseillers qui essaient de gérer leur entreprise. Dans d’autres entreprises, explique Gillian Kunza, « les conseillers sont frustrés parce qu’ils consacrent beaucoup plus de temps à la conformité pour des choses qui ne sont pas risquées ou pas importantes ».

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