Des filiales de la Banque Laurentienne, soit B2B Banque, B2B Services financiers et B2B Services aux intermédiaires, qui se spécialisent dans les services offerts aux cabinets de services financiers, se lancent dans la direction des FNB.
En effet, on retrouve sur les sites Web de B2B Services financiers et de B2B Services aux intermédiaires, les tenants et aboutissements d’une nouvelle plateforme informatique (Accès-Client) qui permet aux représentants en épargne collective de négocier des FNB.
Une petite vidéo y résume le fonctionnement de la plateforme qui prend en charge toutes les étapes du processus de négociation des FNB, soit de l’ordre d’achat ou de vente jusqu’à l’avis d’exécution et du relevé client.
Contactée au sujet de sa nouvelle plateforme, la Banque Laurentienne n’avait pas encore eu le temps de répondre aux questions de Finance et Investissement. Plus de détails suivront.
Investia aussi intéressée
De son côté, Investia songerait sérieusement à ajouter les FNB à la gamme de fonds communs de placement qu’offre déjà le réseau de cabinets de services financiers affilié à iA Groupe financier.
En effet, selon un expert au courant des tendances dans l’industrie qui n’a pas souhaité être identifié, Investia aurait déjà pris sa décision d’intégrer les FNB à son offre de produits: «Je sais qu’Investia doit offrir des FNB, mais comment, je ne le sais pas.» Notons que pour l’instant, Investia se définit comme un spécialiste des fonds communs de placement sur son site Web.
La firme basée à Québec se fait prudente et refuse de confirmer ou d’infirmer la rumeur. « Investia étudie en effet la possibilité d’offrir des FNB. Nous ne sommes toutefois pas en mesure de donner plus de détails pour l’instant », affirme Pierre Picard, le responsable des relations publiques pour iA Groupe financier, la maison-mère d’Investia.
Ce service constituerait une évolution majeure puisque l’impossibilité d’avoir accès à une telle plateforme est une entrave aussi grande que celle de la rémunération à la vente de FNB par les représentants en épargne collective. Rappelons que les FNB ne versent pas de commissions de suivi, ce qui rend ce véhicule de placement moins attrayant pour les représentants en épargne collective. Notons que pour PEAK, le premier cabinet d’épargne collective à avoir introduit les FNB à sa gamme de produits d’investissement, la question ne se posait pas ainsi.
« Chez Whitemont, nous avons recours à une plateforme hybride de la filiale de plein exercice de PEAK. De plus, je suis un des seuls représentants en épargne collective dont la rémunération est exclusivement composée d’honoraires », mentionne Léon Lemoine, un représentant en épargne collective et en sécurité financière chez Whitemont, un cabinet faisant partie du réseau de PEAK. En effet, PEAK compterait trois plateformes différentes soit : une plateforme pour la division de plein exercice, une autre pour les représentants qui ne font que de l’épargne collective et une dernière, hybride, pour les représentants en épargne collective qui ont décidé de vendre des FNB.