Une majorité de Canadiens (81 %) estime que le monde de la finance est plus complexe et compliqué qu’il y a cinq ans en raison du rythme accéléré des changements.
Ils ont surtout besoin d’aide en matière d’immobilier, de placements par voie électronique, de nouvelles technologies, comme les cryptomonnaies et les jetons non fongibles (JNF), autant d’aspects qu’ils estiment ne pas bien connaître.
Ce sont là les constats d’un nouveau sondage de la Banque Scotia.
Des sources de conseils
Malgré ces lacunes en certains domaines, 77 % des Canadiens se sentent bien outillés pour prendre les décisions concernant leurs finances personnelles et leurs placements. Ils sont nombreux (39 %) à se tourner vers les experts de la finance pour trouver des conseils financiers fiables. Parmi les autres sources consultées, mentionnons les parents (21 %), les conjoints (16 %) et les amis (15 %).
Plus du quart (27 %) des adultes de moins de 35 ans vont vers Google pour trouver de « bons » conseils financiers alors que 2 % disent consulter… leur horoscope.
Le tiers des Canadiens (34 %) pensent que les pires conseils financiers proviennent des plateformes de média social.
La plupart des Canadiens se sentent généralement à l’aise de prendre des décisions financières concernant le CELI et le REER (61 % et 58 %, respectivement). Ils sont beaucoup moins à l’aise de prendre des décisions touchant l’immobilier (38 %) et les placements directs (30 %). Chez les femmes, ces chiffres baissent de façon marquée, à 29 % et 19 %, respectivement.
Près de 70 % des Canadiens admettent ne rien connaître du tout au sujet de la technologie de la chaîne de blocs, comme la cryptomonnaie et les jetons non fongibles.
Plus de la moitié des Canadiens (54 %) ont dit avoir reçu de mauvais conseils financiers au moins une fois dans leur vie. Et en parallèle, 1 Canadien sur 5 admet avoir déjà donné des conseils financiers à une personne même s’il n’était pas certain de ce qu’il avançait.
« Nous vivons une époque de changements inédits. Nous n’avons jamais été autant bombardés d’information, mais ce n’est pas toujours de l’information utile. Comme la réalité financière de chacun est légèrement différente, les bons conseils ne sont jamais universels », explique Laura Curtis Ferrera, chef du marketing à la Banque Scotia qui, avec ScotiaConseils+, mise sur une approche personnalisée d’information financière pour aider ses clients à y voir clair.