Finance et Investissement : Gestion d’actifs CIBC a lancé ses FNB en janvier 2019. À la fin d’août 2020, vous aviez plus d’un milliard de dollars d’actifs sous gestion en FNB. Quel bilan faites-vous de votre arrivée dans le secteur des FNB canadiens.
Éric Hudon-Dufour : Dans un bilan général, on est vraiment contents d’avoir atteint le milliard de dollars d’actifs sur notre plateforme FNB. Surtout qu’on a réussi à le faire en moins de 18 mois, donc c’est un bel exploit. C’est sûr qu’étant donné la taille de CIBC et celle de nos réseaux de distribution, on anticipe vraiment une croissance des actifs.
Le marché des FNB est vraiment un marché important et en expansion. On a toujours considéré que ça faisait partie prenante de notre réseau de distribution, surtout à titre de complément.
On voit qu’il y a vraiment une demande de FNB chez CIBC de la part de nos investisseurs, qu’il s’agisse de nos clients ou de ceux issus de notre réseau bancaire.
L’objectif de CIBC Gestions d’actifs a toujours été d’offrir la solution d’investissement qui correspond au besoin du client, peu importe la structure qu’on décide d’utiliser.
Historiquement, on était familier autant avec la gestion de type actif que passif. Donc en entrant dans le secteur des FNB, on devait faire un choix et on a décidé de se concentrer sur la gestion active et tout ce qui est bêta stratégique. On a surtout fait ce choix dans l’optique de maximiser nos compétences internes en matière de gestion. CIBC est surtout présente du côté revenu fixe, du côté multifacteurs.
Notre premier FNB lancé en 2019 reposait sur des stratégies qui étaient déjà utilisées à l’interne pour la diversification ou vraiment comme bloc de construction pour nos solutions gérées. On s’est dit, si c’est utile à l’interne, pour nous, ça peut être utile pour les investisseurs.
Dernièrement, on a lancé en FNB nos principaux fonds communs de placement Renaissance. Donc Fonds à rendement flexible Renaissance et les Fonds d’action mondiaux et internationaux Renaissance, l’un étant géré par DoubleLine, et l’autre par Walter Scott.
On s’est rendu compte que beaucoup de conseillers aimaient la flexibilité des FNB et surtout, la possibilité de pouvoir négocier dans la même journée, en temps réel, un élément considéré comme vraiment avantageux.
Au final, on se dit qu’on veut offrir le bon produit, et ce, peu importe la structure qu’on veut utiliser.