Les données de la surveillance de la ressource Blockchain montrent que depuis 2010, le Bitcoin a réalisé des gains de 8 990 000 %. Ainsi, un dollar investi à cette époque en valait près de 90 000 au 18 décembre 2019.
En comparaison 1 $ d’or en vaut aujourd’hui 1,34 $. Barry Silbert, le président-directeur général du conglomérat d’investissement en cryptomonnaies Digital Currency Group, a d’ailleurs inventé son célèbre #dropgold (abandonnez l’or) sur Twitter pour souligner cette différence de rendement.
D’une année à l’autre, les rendements du Bitcoin sont également particulièrement positifs. À l’exception de 2017, ses rendements sont dans le vert chaque année depuis que cette cryptomonnaie est inscrite à la Bourse. Il faut également noter que le Bitcoin aurait été rentable 89 % de sa durée de vie, selon un article du Cointelegraph.
Des investisseurs fidèles
Si certains investisseurs ont été appâtés ces dernières années par les impressionnants rendements des Bitcoins et ont revendu rapidement cette monnaie, la plupart des « détenteurs » de Bitcoins ont été plutôt disciplinés en 2019.
Bien que la cryptomonnaie soit passée de 3 100 $ à 14 000 $, on constate que la majorité des investisseurs (64 %) ont conservé leurs bitcoins, rapporte le Cointelegraph. Ce qui témoigne du désir des investisseurs d’épargner plutôt que de dépenser, quelle que soit la rentabilité.
Cela met également en évidence la distinction entre la cryptomonnaie et la monnaie fiduciaire. Le Bitcoin est soumis à un calendrier fixe d’approvisionnement et d’émission et ne peut être manipulé par aucune autorité contrairement à la monnaie fiduciaire dont l’offre peut être manipulée et qui s’inscrit dans un système économique qui incite à la dépense et à l’emprunt tout en décourageant l’épargne.