Signature d’un contrat de vente de maison.
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Selon un sondage de BMO, plus de la moitié (56 %) des futurs propriétaires prévoient d’utiliser le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) afin de franchir le pas. Cette proportion est en hausse par rapport à 52 % en 2023.

Selon l’enquête, 40 % des Canadiens déclarent désormais avoir une certaine connaissance du CELIAPP, contre 31 % l’an dernier. Les membres de la génération Z se distinguent particulièrement : près de la moitié (48 %) de ce groupe connaît les caractéristiques et les bénéfices de ce compte, qui permet aux utilisateurs de cotiser jusqu’à 8 000 $ par année, avec un plafond à vie de 40 000 $. Les gains réalisés dans ce compte sont exempts d’impôt, tout comme les retraits pour l’achat d’une première maison admissible.

Quand les parents contribuent

Les parents jouent également un rôle clé dans l’utilisation du CELIAPP. Environ 23 % des parents envisagent d’y contribuer pour aider leurs enfants adultes à épargner en vue de l’achat d’une maison. Cette tendance varie selon les générations :

  • 42 % des parents millénariaux se disent prêts à participer,
  • contre 21 % des parents de la génération Z
  • et seulement 7 % des baby-boomers.

« Pour la plupart des gens, l’achat d’une première maison s’inscrit dans un plan pluriannuel qui fait appel à plusieurs instruments d’épargne, comme le CELIAPP et les retraits d’un REER dans le cadre du Régime d’accession à la propriété, et qui peut également concerner plusieurs générations, les parents et les grands-parents contribuant financièrement », souligne Nicole Ow, vice-présidente et chef, Placements de particuliers chez BMO.

Un marché immobilier en transition

Malgré ces outils financiers, l’incertitude persiste face aux aléas du marché immobilier. Le sondage révèle que les acheteurs d’une première maison sont divisés quant à l’impact des taux hypothécaires. Tandis que 36 % estiment que la baisse des taux pourrait améliorer leurs chances d’achat d’ici deux ans, 39 % craignent au contraire que ces fluctuations les pénalisent.

Robert Kavcic, économiste principal chez BMO, observe que le marché canadien de l’habitation traverse une phase de transition. « Les volumes de vente ont rebondi par rapport à l’année dernière et les prix se stabilisent. La plupart des marchés d’acheteurs sont en train de disparaître, bien qu’il y ait encore quelques poches de faiblesse évidentes. Dans l’ensemble, nous prévoyons une activité relativement stable en matière de ventes et de prix jusqu’en 2025. »

Cette enquête a été menée par Pollara auprès de 1 500 adultes canadiens entre le 8 et le 18 novembre 2024.