Le revenu fixe est un élément important dans le portefeuille. Mais les revenus générés par les revenus fixes actuellement sont relativement bas, que ce soit par l’entremise de CPG, d’obligations gouvernementales ou corporatives, etc.
On s’attend à des rendements de 1-2 %, voire 2,25 % ou 2,50 %, ce qui n’est pas très élevé une fois qu’on a payé l’impôt et si l’on tient compte de l’inflation qui grimpe.
Les actions privilégiées sont une classe d’actif dans le revenu fixe qui a été peut-être sous-évaluée, mais qui peut offrir un rendement relativement intéressant entre 3,50-4 % en dividendes pour les mois à venir.
Les gens ont tendance à croire que les actions privilégiées sont des actions, mais ce qui permet de les classer dans la catégorie du revenu fixe, c’est le fait qu’elles versent un dividende fixe et ont une date de rachat relativement établie.
Nous, on les considère comme un bon compromis pour aller chercher du revenu. Il ne faut pas oublier que du fait que les actions privilégiées versent un dividende, cela nous donne droit au crédit d’impôt pour dividendes canadiens, ce qui bonifie notre rendement avant impôt de l’ordre de 1-1,25 %. Donc, au lieu d’être à 3,50-4 %, on va peut-être tomber à 4,5-5 % en matière d’équivalence d’intérêt versé trimestriellement.
Pour les gens qui cherchent du revenu, ça peut être une alternative intéressante. C’est vrai que les actions privilégiées ont été volatiles dans le passé, mais depuis juillet 2021, le Surintendant des institutions financières permet aux institutions émettrices d’actions privilégiées de pouvoir acheter en partie leurs actions privilégiées et de les remplacer par des notes obligataires. Ainsi, le marché des actions privilégiées rétrécit, car les institutions les rachètent pour les remplacer par de nouvelles obligations, ce qui est beaucoup moins coûteux pour eux en termes de financement.
Pour les investisseurs qui ont été échaudés par les actions privilégiées dans le passé en raison de leur volatilité, ça peut être un bon compromis pour les 12 prochains mois d’obtenir un dividende de la corporation canadienne avec une volatilité qui devrait être pas mal moins grande que dans les années passées pour les détenteurs de parts d’actions privilégiées.