Lorsque l’inflation est élevée, les principales matières premières comme l’or, le pétrole et le cuivre se sont souvent avérées être des valeurs refuges, tandis que les actions canadiennes ont surpassé leurs homologues américaines, affirme la Financière Banque Nationale (FBN) dans un nouveau rapport.
Compte tenu de la persistance de fortes pressions sur les prix, de l’intensification de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et des problèmes constants liés à la chaîne d’approvisionnement, le risque de stagflation mondiale est en hausse, prévient la FBN.
La firme estime actuellement qu’il y a 30 % de chances que l’économie mondiale connaisse un épisode de stagflation dans les mois à venir.
Selon ses recherches, au cours des périodes passées de forte inflation, les matières premières et l’immobilier ont généralement fourni des rendements réels positifs.
« En ce qui concerne les actions, nous constatons que le S&P/TSX offre une bien meilleure protection contre l’inflation que le S&P 500. »
FBN a indiqué que le S&P/TSX a produit un rendement annualisé moyen de 2,3 % pendant les périodes d’inflation d’au moins 4 %, alors que le S&P 500 a baissé en moyenne de 5,9 % par an pendant ces mêmes périodes.
En particulier, le secteur de l’énergie du Canada devrait bénéficier de la hausse des prix de l’électricité et du pétrole en raison des pénuries d’approvisionnement, des pannes hydroélectriques et de l’escalade des prix des émissions de carbone, met de l’avant le rapport.