La majorité des Canadiens actifs (82 %) avouent qu’ils pourraient difficilement faire face, d’un point de vue financier, à un bouleversement important dans leur état de santé ou dans celui d’un membre de leur famille, révèle une étude mandatée par Croix Bleue Medavie.
En fait, plus de la moitié des sondés (57 %) estiment qu’ils s’endetteraient au bout de six mois ou moins si une telle situation survenait.
Pourtant très peu de Canadiens ont souscrit à une couverture d’assurance supplémentaire depuis le début de la pandémie. Seuls 5 % des répondants ont souscrit à une assurance vie et 3 % à une assurance maladies graves.
« Les conclusions sont révélatrices. Une maladie ou une blessure grave obligerait de nombreux Canadiens à piger dans leur épargne, à trouver une source de revenus supplémentaire, à demander de l’aide financière à leur famille ou à leurs amis ou même à déménager dans une plus petite maison », explique Pierre Marion, vice-président régional, Développement des affaires à Croix Bleue Medavie.
Pas un manque d’informations
Ce manque de couverture ne semble pas découler d’un manque d’informations. Effectivement, 66 % des sondés jugent que les assurances vie, maladies graves ou accident, surtout en cette période de pandémie, sont particulièrement importantes. Toutefois seuls 4 répondants sur 10 détiennent une couverture pour se protéger en cas de pépin.
Les autres font face à divers obstacles pour accéder à une telle protection. Parmi ceux mentionnés, 48 % mentionnent le coût de telles assurances et 24 % affirment que le processus d’adhésion est trop complexe ou long.
Un problème à adresser aux employeurs?
Croix Bleue Medavie estime que les employeurs devraient aider leurs employés et leur offrir des couvertures plus appropriées.
« Les employeurs ont une réelle occasion de repenser leur régime d’assurance collective pour accroître les options et la flexibilité offertes et permettre aux employés de mieux se protéger contre les risques en rendant le processus de sélection et d’ajout de couverture le plus simple possible pour eux », appuie ainsi Pierre Marion.
L’assureur offre d’ailleurs une solution pour les entreprises qui permet aux employés d’ajouter une couverture d’assurance vie et soins de santé à leur régime d’assurance existant : Garanties facultatives.
« Nous avons tiré des leçons importantes de la pandémie de COVID-19, notamment quant au rôle que l’employeur joue par l’entremise de son régime d’assurance collective pour aider ses employés à planifier les événements majeurs liés à leur vie et à leur santé. Notre étude révèle qu’au Canada, 8 employés sur 10 affirment que leur employeur a fait un bon travail pour soutenir leur santé et leur bien-être au cours de la dernière année. Les entreprises peuvent contribuer à la poursuite de cette tendance positive », conclut Pierre Marion.