Les FNB sont connus pour être fiscalement plus avantageux que les FCP pour principalement deux raisons, selon un récent rapport publié par Gestion de placements TD.
Lorsque l’on parle de l’efficacité des FNB, on fait généralement référence à l’activité imposable qui s’y déroule par rapport à celle d’un FCP. Ainsi, aucune activité imposable n’a lieu à même le FNB puisque les opérations de vente et d’achat se déroulent le plus souvent entre investisseurs à la Bourse.
Lorsque les investisseurs procèdent à l’achat ou la vente de parts d’un FCP traditionnel, cette opération se fait directement avec le fonds. Cette opération peut forcer ce dernier à acheter ou à vendre des titres financiers sous-jacents chaque jour où des transactions sont effectuées par les investisseurs et occasionner ainsi davantage d’activités imposables.
La manufacturier de FCP peut bien entendu apparier les ordres de rachats et les ordres de ventes reçus au cours d’une même journée. Cependant lorsqu’il y a davantage d’ordres de rachats par rapport aux liquidités du FCP, par exemple, le gestionnaire du FCP devra liquider des titres, ce qui accroît ses coûts de transaction et risque de venir avec une facture fiscale.
Les FNB sont dits fiscalement plus avantageux que les FCP également en raison de leurs objectifs de placements. La plupart des FNB canadiens s’appuient sur un indice sous-jacent qu’ils suivent, alors que dans la majorité des FCP, on retrouve une gestion active.
La nature même des stratégies indicielles fait qu’ils ont tendance à avoir un taux de rotation des titres du fonds plus faible que celui des stratégies actives, ce qui signifie moins d’activité imposable au sein du fonds donnant lieu à des distributions aux porteurs de parts.