C’est ce qu’il souligne à la suite de l’analyse des dernières statistiques de l’Institut des fonds de placement du Canada (IFIC).
« Je ne suis pas du tout surpris par cette tendance », dit-il. De janvier à novembre 2014, les entrées pour les fonds de fonds se sont chiffrées à 44,04 milliards de dollars (G$) comparativement à 34,59 G$ pour la même période en 2013.
« Une de nos recherches sur la quantification des rendements a démontré que les investisseurs connaissaient une meilleure performance avec des produits équilibrés qui donne accès à une plus grande classe d’actifs, comparativement à ceux qui possède un portefeuille diversifié en simples fonds d’actions et d’obligations », rapporte-t-il.
L’expert est d’avis que s’ils sont bien sélectionnés, ces fonds peuvent être bénéfiques pour un portefeuille dans son ensemble puisque certains d’entre eux contiennent une diversité de titres canadiens et étrangers ainsi que des obligations du gouvernement et des sociétés.
« Avec seulement un fonds, un investisseur peut se retrouver avec un portefeuille diversifié. Ils ne forment pas nécessairement la totalité du portefeuille, mais leur popularité s’accroit généralement chez les conseillers à la suite d’un marché baissier », illustre Dan Hallet.