En 2018, près de 70 milliards de dollars américains d’hypothèques se sont retrouvés sous cette forme d’obligations hypothécaires, selon Urban Institute. Bien que ce résultat soit bien en-dessous du billion de dollars par année d’avant la crise, il s’agit du chiffre le plus élevé depuis 2007.
Les petites firmes ont longtemps essayé de reconstruire ce marché, autrefois l’une des entreprises les plus florissantes de Wall Street, sans toutefois y arriver. Cependant, le fait que les banques se remettent à bâtir ce type d’obligations indique qu’il est appelé à se développer, surtout que l’administration Trump tente de réduire le rôle du gouvernement dans le financement du logement.
Rappelons qu’aux États-Unis, deux des plus importantes firmes de titrisation d’hypothèques sont Fannie Mae et Freddie Mac, des entreprises parrainées par le gouvernement américain. Ce dernier propose de les privatiser, ou d’en réduire la taille si la privatisation n’est pas possible.
Contourner le problème
Après la crise financière américaine, de nombreuses banques out eu du mal à faire souscrire des hypothèques. C’est ainsi qu’actuellement, la majorité des prêts hypothécaires américains ont été consentis par d’autres types de prêteurs. Les banques voient donc une possibilité de faire de l’argent en soutenant l’infrastructure qui sous-tend le système hypothécaire américain.
Citigroup a par exemple acheté, il y a un mois, plus de 900 hypothèques d’un prêteur non bancaire appelé Impac Mortgage Holdings et les a utilisées pour garantir des obligations d’une valeur de 350 millions de dollars américains, rapporte le Wall Street Journal.
Certaines banques ne se sont jamais désengagées du « private-label market ». Après 2008, elles n’ont toutefois émis ce type d’obligations que pour…
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