Premièrement, comme lors de toute absence prolongée, vos clients retraités migrateurs devraient laisser un point de contact au Québec en cas d’urgence, comme l’explique Michel Landry, président de SoumissionAssuranceVie.ca.
« C’est souvent la première chose à laquelle ils pensent, dit-il. Ils veulent s’assurer que nous pouvons rejoindre quelqu’un si une situation inattendue survenait et que nous n’arrivions pas à les rejoindre.»
Vive Internet
Les avancées technologiques ont toutefois facilité les contacts entre conseillers et clients snowbirds. Selon Sylvain Lapointe, conseiller en placement chez Peak Valeurs mobilières, les retraités sont de plus en plus à l’aise avec l’usage du courriel.
« Avant, les retraités migrateurs étaient moins branchés et moins à l’aise avec le courriel, note le conseiller. Il y a eu, depuis quatre ou cinq ans, une grosse évolution sur ce plan et j’ai maintenant des clients âgés de 90 ans qui communiquent régulièrement avec moi par courriel. C’est beaucoup plus facile qu’auparavant.»
Internet facilite aussi le paiement des comptes de vos clients en leur absence et leur permet aussi de s’acquitter de leurs obligations fiscales en leur absence. En effet, comme le rappelle l’aide-mémoire de l’Association canadienne des snowbirds (…), les clients ne devraient pas oublier de « prendre les dispositions nécessaires pour le paiement de [leurs] impôts s’il doit être effectué en [leur] absence.»
Assurance
De plus, vos oiseaux du sud ne devraient pas quitter le pays sans une solide couverture d’assurance-voyage. En effet, les frais médicaux peuvent monter très rapidement dans le cas d’une hospitalisation imprévue aux États-Unis.
« Pour quatre mois en Floride, un couple près de la soixantaine peut prévoir de payer près de 1000 $ en assurance voyage, indique Michel Landry. Parmi les assureurs les mieux connus dans ce secteur, on retrouve Desjardins et la Croix bleue, mais il en existe plusieurs autres.»
Le conseiller devrait aussi garder un oeil attentif sur la liste de médicaments pris par son client snowbird, souligne Michel Landry : « Y a-t-il eu des changements dans les six derniers mois, que ce soit de nouveaux médicaments ou des modifications de posologie, afin de s’assurer que la police soit en bien en vigueur si quelque chose arrive.»
Le conseiller aurait aussi avantage à vérifier si la police d’assurance du client, qu’on parle d’assurance vie ou de tout autre produit, ne vient pas à échéance durant son absence. « Ils nous demandent souvent de leur faire parvenir leur avis de renouvellement par courriel afin qu’ils puissent payer leur police à temps», ajoute Michel Landry.
Photo Bloomberg