En 2012, le secteur assurance a généré près de 10 % des bénéfices nets. Le rythme de croissance des bénéfices de ce secteur, de 19 %, a été deux fois plus élevé que celui de la totalité des bénéfices de la Banque Royale.

Il faut cependant préciser que ce secteur comprend toutes les activités d’assurance de la banque, qui ne se limitent pas à l’assurance de personne, ni au territoire canadien.

La banque dit envisager « une croissance rentable soutenue » du secteur assurance en raison des facteurs suivants (source : Rapport annuel 2012) :

• Les succursales de vente au détail d’assurance et son équipe de vente se sont intégrées dans un « nouveau réseau de ventes ». En conséquence, il y aurait davantage de ventes croisées.

• La banque a abandonné la vente de certaines polices d’assurances vie et maladie. Cela a « orienté la composition des ventes vers des produits à marge plus élevée ». À ce sujet, rappelons que RBC avait suspendu les ventes, à l’été 2012, de son assurance vie universelle, de sa T100 et d’une gamme de cinq produits en prestations du vivant.

• La banque mentionne également l’existence d’un « taux de fidélisation élevé » de sa clientèle.

Côté nouveautés, RBC Assurances a procédé, l’automne dernier, au moins une hausse de prix de ses produits d’assurance vie, ainsi qu’à une diminution de la tarification des T10 et T20.

Deux nouveaux produits ont été mis en marché : l’Assurance invalidité simplifiée RBC et la Série Fondamentale, un régime de protection du revenu en cas d’invalidité.

RBC Assurances propose également un rabais de 10 % à l’achat de T10, T20 et T100 ainsi qu’aux transformations et échanges d’assurance vie temporaire en cas souscription d’assurance auto ou habitation.

Cet automne, RBC Assurances devrait élargir sa gamme de produits d’assurance collective.