« On parle maintenant de divergence en ce qui concerne les politiques monétaires, indique-t-il. C’est un peu comme si la Réserve fédérale était à l’opposé de la Banque du Canada, mais aussi de toutes les autres banques centrales dans le monde.»
Rappelons que le recul du prix des matières premières a un effet très négatif au Canada, mais très positif aux États-Unis.
Sébastien Lavoie prévoit d’ailleurs une nouvelle hausse des taux aux États-Unis, bien que cette augmentation sera modeste puisque le dollar américain fort est un facteur défavorable pour les exportations américaines.
» La Banque du Canada doit donc s’assurer de ne pas importer le resserrement des conditions monétaires américaines. Notre devise doit demeurer plus faible pour aider notre économie à se redresser après le passage à vide de 2015 », ajoute-t-il.