Addenda Capital – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 20 Dec 2024 12:46:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Addenda Capital – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le CCPI de l’AMF accueille deux nouveaux membres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/le-ccpi-de-lamf-accueille-deux-nouveaux-membres/ Fri, 20 Dec 2024 12:46:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104645 NOUVELLES DU MONDE – Ceux-ci ont été élus pour un mandat de trois ans.

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À la suite de l’appel de candidatures du 13 septembre dernier, le comité consultatif sur les produits d’investissement (CCPI) de l’Autorité des marchés financiers (AMF) accueille deux nouveaux membres.

Martin Picard et Jean-Marc Prud’Homme siégeront sur ce comité pour un mandat de trois ans.

Vice-président aux affaires juridique et chef de conformité à Gestion de patrimoine Palos, Martin Picard cumule plus d’une quinzaine d’années d’expérience dans le secteur des valeurs mobilières. De plus, il est familier avec l’AMF, puisqu’avant de rejoindre l’équipe de Palos, il y occupait un poste d’analyste expert en réglementation. Il a également travaillé comme conseiller juridique principal pour une société de courtage.

Chef de la conformité et chef du risque, Jean-Marc Prud’Homme supervise les activités de conformité d’Addenda Capital. Il est également responsable de l’instauration des politiques et procédures, et de la gestion du programme de conformité de l’entreprise en fonction des politiques et procédures. Avant de travailler pour Addenda Capital, il était directeur de succursale à Valeurs mobilières Peak. Il a aussi occupé le poste de directeur de la conformité à Groupe financier Peak et de directeur régional de la conformité à la Financière Sun Life.

Pour rappel, le comité consultatif sur les produits d’investissement sert de forum de discussion entre l’AMF et les intervenants liés au développement, la gestion et la distribution de produits d’investissement au Québec.

Il permet de favoriser le dialogue avec le régulateur en plus de fournir un éclairage pratique sur le domaine afin de maintenir un encadrement moderne, adapté et inspiré des meilleures pratiques.

Les membres du CCPI doivent ainsi partager leur point de vue sur divers sujets, notamment la gestion et la distribution des produits d’investissement, en particulier les organismes de placement collectif, tels que les fonds négociés en bourse, les fonds d’investissement à capital fixe et les fonds distincts individuels.

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Fonds Investi : qui a été choisi pour gérer les premiers mandats de titres à revenu fixe? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fonds-investi-qui-a-ete-choisi-pour-gerer-les-premiers-mandats-de-titres-a-revenu-fixe/ Fri, 24 May 2024 12:15:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100861 L’identité des trois gestionnaires a été dévoilée.

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Le Fonds Investi a profité du Sommet de la finance durable 2024 pour annoncer l’identité de trois nouveaux gestionnaires choisis pour gérer les premiers mandats de titres à revenu fixe. Addenda Capital, Beutel Goodman et Fiera Capital ont ainsi été sélectionnés pour faire évoluer leurs pratiques et la finance durable au Québec.

Les candidatures des trois gestionnaires ont été retenues parmi des dizaines de propositions. Ils se sont démarqués autant par leurs performances financières que par la robustesse de leurs approches ESG (environnement, social et gouvernance).

Un an après son lancement, le fonds d’investissement de 300 millions de dollars lancé par Innocap et Finance Montréal et créé au bénéfice de l’écosystème québécois de la finance durable poursuit donc sur sa lancée.

« La sélection de ces gestionnaires souligne la réussite des engagements du Fonds Investi. Le Fonds joue un double rôle : il stimule le développement économique et renforce le secteur financier québécois. Le mouvement de la finance durable gagne en importance au Québec, et nous en avons une nouvelle preuve. Et d’autres bonnes nouvelles suivront. J’encourage tous les professionnels de l’investissement à participer à cette initiative essentielle pour garantir un avenir durable », affirme Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

Innover en finance durable

Le Fonds Investi cherche également à favoriser l’émergence de stratégies d’investissement innovantes et durables en créant un espace sécuritaire de discussions où les investisseurs échangent sur les enjeux qui occupent le secteur financier et les solutions à y apporter.

Les membres des comités d’Investi se pencheront d’ailleurs sur les investissements dans les activités liées à l’extraction, la distribution, le stockage des énergies fossiles et la transition énergétique.

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Transparence souhaitée des émetteurs https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/transparence-souhaitee-des-emetteurs/ Mon, 11 Dec 2023 05:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97901 Concernant leurs administrateurs.

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Après avoir tenu une consultation publique au sujet des modifications à apporter à l’égard des obligations d’information et de lignes directrices en matière de gouvernance et de diversité, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) sont à l’étape d’étudier les diverses propositions obtenues de la part de plus d’une soixantaine d’intervenants.

Les propositions de modifications en matière de gouvernance portaient sur la sélection des candidats au conseil d’administration et son renouvellement. Tout en conservant les obligations d’information liées à la représentation féminine, les ­ACVM souhaitent élargir les exigences d’information à d’autres aspects liés à la diversité.

Des projets de modifications ont donc été proposés au Règlement ­58-101 sur l’information concernant les pratiques en matière de gouvernance, mais aussi à celui de l’Instruction générale ­58-201 relative à la gouvernance.

Le but visé par la démarche des ­ACVM est « d’accroître la transparence sur le plan de la diversité féminine, et autre, au conseil d’administration et aux postes de membres de la haute direction ». Elles veulent fournir aux investisseurs de l’information utile à la prise de décisions afin qu’ils comprennent mieux « l’imbrication de la diversité et des décisions stratégiques de l’émetteur ».

Au printemps dernier, les ­ACVM ont lancé une consultation sur deux approches, qui reflètent les divergences d’opinion entre diverses autorités en valeurs mobilières. Selon la firme d’avocats ­Fasken, la première (proposition A) « est une approche flexible à l’égard de la communication d’information sur la diversité, ­au-delà du genre, qui n’exige pas la communication de données sur un groupe précis ». La seconde (proposition B) est « une approche contraignante quant à la communication de données sur les ­Autochtones, les personnes de la communauté ­LGBTQ2SI+, les personnes racisées, les personnes handicapées et les femmes ». La firme d’avocats rappelle que, depuis 2020, les sociétés ouvertes régies par la ­Loi canadienne sur les sociétés par actions sont déjà tenues de fournir des renseignements supplémentaires sur la diversité.

La ­Caisse de dépôt et placement du ­Québec (CDPQ) a rappelé l’importance de la diversité au sein des instances dirigeantes d’une société et sa contribution à l’amélioration de la performance des entreprises. « Néanmoins, la ­CDPQ croit que l’atteinte de cet objectif ne doit pas se faire au détriment de la compétence des administrateurs et administratrices et des membres de la haute direction des sociétés. Il en va de leur bonne gouvernance et de leur capacité à créer de la valeur à long terme. » ­Le gestionnaire institutionnel s’est dit davantage favorable à la version B, qui « semble adaptée aux besoins des investisseurs dans la mesure où elle identifie clairement les groupes désignés, et ce, de façon harmonisée et alignée ».

Son de cloche similaire du côté de ­Teachers, le régime de retraite des enseignants de l’Ontario, qui souligne dans son préambule combien la diversité dans les conseils d’administration et les postes de dirigeant est une composante essentielle d’une bonne gouvernance. Favorable à l’option B, ­Teachers rappelle ce qu’elle entend par diversité, c’­est-à-dire « comment l’ensemble du spectre des caractéristiques humaines, des perspectives, des identités et des origines a des impacts positifs sur l’efficacité d’un conseil d’administration et sur la performance d’une organisation ». Elle souligne que, comme régime de retraite, elle surveille « constamment nos investissements pour garantir une démonstration appropriée de l’engagement envers la diversité à travers toutes ses différentes caractéristiques ».

Le ­Canadian ­Advocacy ­Council du ­CFA ­Societies Canada appuie l’approche adoptée dans la version B. « ­La divulgation standardisée rend moins coûteux pour les investisseurs de comparer les divulgations des émetteurs entre eux et au fil du temps, facilitant ainsi des votes plus éclairés et d’autres décisions en matière d’investissement. » ­Le conseil se dit par ailleurs sceptique quant à savoir si l’approche adoptée dans le formulaire A est compatible avec les engagements législatifs fédéraux et provinciaux envers les peuples autochtones et la communauté ­LGBTQ2SI+. « ­Nous invitons les régulateurs qui approuvent cette proposition à reconsidérer leur position à la lumière de ces engagements. »

FAIR ­Canada, un organisme de défense des droits des investisseurs, privilégie la proposition B. « ­Nous comprenons que l’approche prise avec la proposition A vise à offrir aux émetteurs une plus grande souplesse pour déterminer leur propre diversité et leurs propres pratiques de divulgation de l’information, mais nous sommes préoccupés par le fait que cette souplesse puisse se faire au détriment des investisseurs, en particulier les petits investisseurs. »

L’Institut des fonds d’investissement du ­Canada (IFIC) est aussi en faveur des amendements proposés dans la proposition B, « qui exigeraient spécifiquement une déclaration obligatoire sur la représentation des cinq groupes désignés, à savoir les femmes, les peuples autochtones, les personnes racisées, les personnes handicapées et les personnes ­LGBTQ2SI+, au sein des conseils d’administration et des postes de cadres ». Selon l’IFIC, les gestionnaires de placements utilisent les informations liées à la diversité pour évaluer les risques et les possibilités d’investissement des émetteurs individuels et orienter leurs activités d’engagement des entreprises et de vote par procuration.

The ­Portfolio ­Management ­Association of ­Canada (PMAC) applaudit la consultation des ­ACVM. « Non seulement une divulgation renforcée aidera les investisseurs à prendre des décisions plus éclairées, mais elle est également susceptible de déclencher d’autres résultats que nous considérons comme bénéfiques », ­est-il écrit. Dans le contexte social canadien, le ­PMAC est d’avis qu’une ­main-d’œuvre diversifiée apporte des perspectives différentes, ce qui améliore la culture d’entreprise, la prise de décision et encourage l’innovation. « ­Cela contribue à réduire les risques d’entreprise et favorise des produits et services de qualité supérieure répondant mieux aux besoins des clients canadiens, ce qui attirera des capitaux supplémentaires [] et renforcera la compétitivité du Canada à l’échelle internationale. »

Selon l’organisme ­Principles for ­Responsible ­Investment, les ­ACVM doivent viser, dans la mesure du possible, la cohérence des politiques entre la réglementation provinciale des valeurs mobilières et la réglementation fédérale des sociétés. Les critères provinciaux de divulgation doivent s’aligner sur ceux des sociétés fédérales requis par la ­Loi canadienne sur les sociétés par actions. Favorable à l’option B, l’organisme invite les ACVM à aller encore plus loin. « ­Le ­PRI encourage les ACVM à examiner comment les exigences de divulgation finales dans le ­Formulaire ­59-101F1 pourraient s’insérer dans un régime plus large de divulgation de durabilité des entreprises, allant ­au-delà de la portée et des exigences couvertes par cette consultation. »

Le gestionnaire d’actifs ­NEI investissement, spécialisé dans l’investissement responsable, se dit favorable à l’option B. Il fait remarquer que dans huit villes canadiennes, les femmes, les personnes racisées, les peuples autochtones, les membres de la communauté LGBTQ2SI+ et les personnes en situation de handicap sont ­sous-représentés au sein des conseils d’administration.

Morningstar ­Research montre une préférence pour l’option B, mais apporte quelques nuances. ­Celles-ci portent sur les émetteurs canadiens multinationaux qui ont des membres du conseil d’administration et des cadres dans d’autres zones géographiques. « ­Les sensibilités culturelles sur d’autres marchés, voire au sein de divers groupes culturels au ­Canada, peuvent empêcher le degré de divulgation proposé dans la proposition B. »

La société de gestion de placements ­Addenda Capital apporte son soutien à la proposition B. « ­Nous ne pensons pas que la version A fournirait la divulgation cohérente et comparable que les investisseurs exigent en matière de diversité. » ­Les dirigeants de la firme soutiennent cependant que la forme B ne devrait être envisagée que comme une première étape dans l’évolution des critères requis en matière de diversité. Ce à quoi fait écho le ­Diversity ­Institute de la ­Ted ­Rogers ­School of Management (Toronto ­Metropolitan ­University) lorsqu’il recommande l’adoption du formulaire B « en tant qu’exigence minimale nécessaire pour la déclaration ». L’Institut rappelle que le leadership d’entreprise au ­Canada demeure déficient en matière de diversité. Selon ses recherches, les entreprises du ­TSX et du S&P/TSX offrent une image mitigée des progrès. « ­De 2015 à 2022, la représentation des femmes au sein des conseils d’administration de l’indice composé S&P/TSX a dépassé les 30 %, bien que les postes de direction soient encore insuffisants. La présence de leaders noirs a connu une croissance, mais reste en deçà de l’objectif de 3,5 % [des membres de la haute direction seront issus de la communauté noire] fixé par l’initiative ­Black ­North. »

Pour le ­First ­Nations ­Leadership ­Council, l’option B est un moyen de s’éloigner « du statu quo inacceptable » et de favoriser un changement positif pour les ­Premières Nations. Pour l’organisme, la modification favoriserait « une plus grande présence de membres des ­Premières Nations au sein des conseils d’administration et des postes de cadre ». Cela participerait aussi au processus de réconciliation et au développement de meilleures relations entre les communautés.

L’association ­LGBTQ ­Corporate ­Directors Canada soutient et recommande l’adoption de la proposition B, « avec l’extension de la divulgation aux postes de cadres supérieurs, exigeant des entreprises qu’elles rendent compte du nombre de membres de chacun des quatre groupes désignés, ainsi que des femmes, au sein de leurs conseils d’administration et dans les postes de cadre, accompagné d’une stratégie écrite, de politiques et d’objectifs mesurables ». Selon l’association, choisir la version A permettrait aux organisations de discriminer les individus ­LGBTQ2SI+ « par omission, uniquement en se basant sur l’argument selon lequel le groupe désigné n’est pas identifié par l’émetteur comme faisant partie de sa stratégie en matière de diversité ».

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Changement au Fonds Revenu Mondial Diversifié de Gestion FÉRIQUE https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-au-fonds-revenu-mondial-diversifie-de-gestion-ferique/ Thu, 29 Jun 2023 10:58:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94714 PRODUITS - Un nouveau sous-gestionnaire de portefeuille vient d’être nommé.

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Le gestionnaire canadien de fonds communs de placement Gestion FÉRIQUE procède à un changement de sous-gestionnaire de portefeuille pour le Fonds FÉRIQUE Revenu mondial diversifié.

Addenda Capital, le gestionnaire de portefeuille de ce fonds, a choisi de confier la sous-gestion à Insight Investment International en remplacement de la firme Allianz Global Investors UK. Le changement prendra effet le ou vers le 4 août 2023.

Addenda Capital demeurera le gestionnaire de portefeuille de ce fonds et l’objectif d’investissement restera le même.

Au 31 mai dernier, les 18 fonds communs de placement FÉRIQUE totalisaient des actifs évalués à plus de 3,7 milliards de dollars et comptaient plus de 24 100 participants, essentiellement des ingénieurs, des diplômés en génie et des membres de leur famille.

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Corrélation entre actions et obligations https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/correlation-entre-actions-et-obligations/ Wed, 15 Jun 2022 04:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87441 Une notion à revoir.

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Voilà près de 25 ans que la corrélation entre actions et obligations se détériore, les deux catégories d’actifs évoluant de plus en plus en tandem, alors que l’une devrait compenser l’autre. Cette corrélation positive arrive-t-elle à son terme ? Va-t-on bientôt revoir les obligations offrir une résistance à des marchés boursiers en baisse?

La corrélation faible ou négative entre actions et obligations est un diktat fondamental de la composition d’un portefeuille. Selon l’idée reçue, lorsque les actions fléchissent, les obligations résistent et tiennent la profitabilité du portefeuille à flot; quand les actions planent, les obligations faiblissent et s’estompent à l’arrière-plan.

C’est sur cette base que l’on conseille à tous les investisseurs de construire un portefeuille « équilibré » dont la répartition entre actions et obligations oscille autour de 50/50. Aujourd’hui, cette proposition fondamentale ne tient plus la route.

Pendant près de 30 ans à partir de 1966, selon BCA Research, de Montréal, la corrélation entre actions et obligations est passée en territoire négatif, ce qui a aidé à fonder la théorie moderne des portefeuilles. Cette corrélation négative a également prévalu pendant la majeure partie du 20e siècle. Quand les actions dans un portefeuille baissaient, les obligations le tenaient à flot, et vice versa.

Or, depuis 1997, la corrélation entre les deux catégories d’actifs s’accroît sans cesse et, aujourd’hui, les deux catégories évoluent souvent en tandem. Pire, les obligations offrent un rendement négatif qui f léchit en même temps que le prix des actions s’effondre.

Un leurre

Cette idée d’une corrélation actions/obligations est un leurre, juge Yanick Desnoyers, vice-président et économiste principal chez Addenda Capital, à Montréal. « La corrélation entre les actions et les obligations est un événement fortuit qui caractérise seulement à un niveau très superficiel l’évolution des prix des deux actifs. La communauté financière parle de corrélation, mais les économistes parlent plutôt de causalité. »

En fait, explique l’économiste, les deux catégories d’actifs obéissent à des impératifs économiques bien distincts qui, parfois, peuvent faire qu’elles sont corrélées, et d’autres fois, qu’elles ne le sont pas. Il n’y a aucune loi d’airain qui commande qu’actions et obligations doivent évoluer dans des directions divergentes. Quand les conditions économiques et financières le commandent, leur corrélation augmente, comme c’est le cas présentement de façon très aiguë; et quand les conditions en décident autrement, leur corrélation décroît.

Ainsi, Yanick Desnoyers désigne trois variables qui dictent les relations « corrélées » ou « décorrélées » entre actions et obligations : accélération ou décélération économique, hausse ou baisse de l’inflation, montée ou descente des taux directeurs des banques centrales. « La corrélation dépend du contexte économique, affirme l’économiste. C’est pour ça que plusieurs se sont fait prendre depuis le début de l’année. »

Par exemple, dans un cas de décélération économique et de hausse de l’inflation, la « corrélation » s’accroîtra; cependant, si l’économie accélère et que l’inflation baisse, la « corrélation » s’amenuisera. Tout tient à la façon dont l’inflation et le ralentissement économique font anticiper une détérioration de la valeur future des rendements et influent sur les prix des actifs.

« Sans inflation, et même s’il y a récession, un portefeuille classique 60/40 va gagner, explique Yanick Desnoyers. Les actions baissent, mais les obligations se portent bien : la corrélation est faible. Ajoutez l’inflation, et on voit les deux actifs baisser : la corrélation se renverse. »

La troisième variable, celle du taux directeur des banques centrales, est appelée à faire basculer la forte « corrélation » actuelle. « Il se peut qu’elle dure encore un peu, pense l’économiste. Cependant, elle va s’inverser avec une récession, quand les taux directeurs seront assez hauts pour mater l’inflation. À ce moment-là, la banque centrale va baisser ses taux, ce qui va améliorer le rendement des obligations, qui vont compenser les pertes du marché des actions. »

Ainsi, Yanick Desnoyers attend que le taux directeur de la Réserve fédérale américaine atteigne 4,5 %. Ce sera le moment de replonger dans le marché des obligations, un peu avant que le taux directeur atteigne ce sommet cyclique.

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Création d’un Corridor Québec-France en finance durable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/creation-dun-corridor-quebec-france-en-finance-durable/ Thu, 19 May 2022 12:06:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87046 Finance Montréal et Finance for Tomorrow annoncent la création d’un Corridor Québec-France en finance durable.

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Cette initiative vise notamment à créer de nouvelles opportunités pour les entreprises et les investisseurs de part et d’autre de l’Atlantique. Elle permet aussi de renforcer la coopération entre les acteurs québécois et français de la finance durable, notamment par la mise en commun d’expertises et de bonnes pratiques en finance.

L’annonce de cette convergence de deux pôles d’excellence en finance durable s’est faite dans le cadre de la 2e édition du Sommet de la Finance Durable, tenue à Montréal les 18 et 19 mai.

« La mise sur pied du Corridor Québec-France en finance durable est une reconnaissance mutuelle de l’expertise québécoise et française en finance durable. Cette initiative va nous permettre de mettre en commun nos connaissances sur des questions cruciales en finance durable pour propulser le positionnement de Montréal et du Québec parmi les grands centres financiers à l’avant-scène internationale de la finance durable », a signalé Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

« Finance for Tomorrow est ravi de s’associer à Finance Montréal pour consolider les relations entre les deux places et créer ainsi une vraie alliance transatlantique. Ce partenariat traduit l’ambition que nous avons depuis 2018 avec le FC4S (Réseau des Places financières internationales autour des enjeux de durabilité) de rassembler les acteurs des Places internationales et partager les bonnes pratiques pour faire de la finance durable la finance mainstream » a pour sa part déclaré Pauline Becquey, directrice générale de Finance For Tomorrow.

38 organisations mobilisées

Sept mois après le dévoilement de la Déclaration de la place financière québécoise pour une finance durable, 9 institutions de l’industrie financière rejoignent les premières organisations signataires ou en appui. Il s’agit d’Addenda Capital, AlphaFixe Capital, EY, Global Alpha Capital, Manuvie, Power Sustainable, Gestion de placements TD, Evol et Trans-Canada Capital.

La Déclaration de la place financière québécoise pour une finance durable est une charte d’engagements qui vise à affirmer le leadership du Québec en finance durable, à soutenir le développement des expertises locales et à positionner les institutions financières face aux grands enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ensemble, les 38 organisations signataires représentent 1350 G$ d’actifs sous gestion.

« En tant que membre de longue date de la communauté financière du Québec, Manuvie est fière d’être signataire de la Déclaration de la place financière québécoise pour une finance durable. Nous continuerons de développer notre partenariat avec l’Université Concordia, où nous avons co-développé le Sustainable Investing Practicum tout en finançant le programme et en offrant des bourses d’études, car nous savons que la formation de la prochaine génération de leaders en matière d’investissement durable est essentielle pour atteindre nos objectifs climatiques mondiaux. » a souligné Mike Doughty, Président et chef de la direction de Manuvie Canada.

« Il est impératif que nous fassions évoluer notre économie vers un modèle plus durable qui crée de la valeur à long terme pour tous et profite à la société. En tant que signataire de cette Déclaration, nous réaffirmons notre engagement dans cette transition en développant des stratégies d’investissement pour catalyser le capital vers des solutions durables » a affirmé Olivier Desmarais, Président du conseil et chef de la direction de Power Sustainable.

Notons que les engagements pris par les signataires ont d’ailleurs déjà des retombées concrètes. Par exemple, Fondaction s’est associée au Centre de la science et de la biodiversité du Québec (CSBQ) et la Société pour la nature et les parcs du Québec (SNAP Québec) pour développer des indicateurs de respect de la biodiversité et de l’intégrité des écosystèmes au Québec. Ces indicateurs soutiendront des équipes d’investisseurs qui évaluent déjà le risque climatique.

Autre signe du dynamisme associé à l’écosystème de la finance durable du Québec, Montréal accueillera les bureaux nord-américains de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), une nouvelle organisation internationale responsable d’élaborer des normes pour la présentation d’informations uniformes et comparables sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance.

Finance Montréal et Finance for Tomorrow, une branche de Paris Europlace, n’en sont pas à leur première collaboration. Ils sont aussi partenaires dans le cadre du Parcours Numérique Québec-France. Ce programme d’accompagnement à l’exportation de jeunes pousses en technologies financières (FinTech) entre le Québec et la France vise à créer de nouvelles opportunités pour les entreprises et les investisseurs de part et d’autre de l’Atlantique en permettant aux entrepreneurs une immersion sur les marchés outre-Atlantique.

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Passage du flambeau au Conseil des gestionnaires en émergence https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/passage-du-flambeau-au-conseil-des-gestionnaires-en-emergence/ Thu, 17 Feb 2022 13:04:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85303 Charles Lemay, associé chez Gestion d’actifs mondiale Walter, prend la relève de Geneviève Blouin à la tête du conseil d’administration du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE).

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La fondatrice, qui avait créé l’organisme en 2014, souhaite désormais se concentrer sur le développement de son entreprise, Altervest. Elle continuera à siéger au conseil d’administration à titre de vice-présidente.

« Je suis déterminé à poursuivre la mission du conseil en aidant les gestionnaires à adopter les meilleures normes de l’industrie et en les faisant rayonner partout en Amérique du Nord. Je me préoccupe de la santé de l’écosystème financier canadien et je partage cette forte conviction avec les autres membres du conseil », a indiqué Charles Lemay, qui siège au conseil de l’OBNL depuis les tout débuts.

Comptant une centaine de membres, le CGE a pour mission de contribuer à la promotion et à la croissance des gestionnaires émergents canadiens.

Charles Lemay est devenu associé chez Walter en avril 2021. Il a travaillé une dizaine d’années chez Goldman Sachs à New York avant de revenir en 2014 à Montréal, où il a lancé sa firme d’investissement. Par la suite, il a œuvré comme CFO chez Nymbus Capital et chez Gestion de portefeuille Landry. Il a également travaillé chez Addenda Capital au développement du marché américain.

Depuis décembre dernier, il est membre du comité aviseur du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), qui a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec. Le nouveau président du CGE souhaite « créer des rapprochements entre les deux organismes afin d’aider les gestionnaires émergents à développer leurs stratégies d’affaires », a-t-il déclaré à Finance et Investissement.

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Addenda Capital renforce son équipe ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/addenda-capital-renforce-son-equipe-esg/ Tue, 15 Feb 2022 13:13:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85008 NOUVELLES DU MONDE - Monika Freyman a été nommée vice-présidente investissement durable chez Addenda Capital.

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À ce titre, elle dirige l’équipe chargée de l’intégration des facteurs ESG dans les décisions d’investissement de la firme. Auparavant, Monika Freyman était responsable de l’investissement durable chez Mercer. Elle a également travaillé comme conseillère à la conception de produits ESG chez Trillium Asset Management, ainsi qu’à titre d’analyste des marchés émergents pour différentes firmes.

En 2012, elle a fondé le Ceres Investor Water Hub, un groupe d’institutions financières intéressées par les meilleures pratiques en matière d’ESG et d’intégration de l’eau, et l’a dirigé jusqu’en 2020. Elle conseille par ailleurs le gouvernement des Pays-Bas en matière de valorisation de l’eau depuis 2021.

Elle participe au groupe de travail sur l’ESG du CFA Institute depuis 2018 et au comité sur l’intégration des facteurs ESG de l’Association canadienne des organismes de contrôle des régimes de retraite (ACOR).

Addenda Capital a par ailleurs embauché Gillian Davison à titre d’analyste adjointe Investissement durable.

Gillan Davidson travaillait auparavant chez EcoVadis, une plateforme d’évaluation et l’amélioration des performances ESG des entreprises de leur portefeuille. Elle a également collaboré avec le ministère de l’Environnement et du Changement climatique de l’Ontario. Elle détient une maitrise en gestion de la durabilité de l’Université de Toronto.

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Du sang neuf à la direction d’Addenda https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/du-sang-neuf-a-la-direction-daddenda/ Thu, 18 Nov 2021 13:03:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83453 NOUVELLES DU MONDE - Les noms de deux nouveaux vice-présidents se sont ajoutés à l'organigramme d'Addenda Capital.

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Il s’agit d’Annie Laliberté, vice-présidente Actions mondiales et de Carl Pelland, vice-président Revenu fixe et co-chef, Obligations de sociétés.

Tous deux connaissent les rouages d’Addenda à fond.

Annie Laliberté a fait son entrée chez Addenda en 2012 à titre de gestionnaire de portefeuille d’actions internationales. Au moment de sa nomination, elle occupait le poste de gestionnaire de portefeuille principale et co-cheffe, Actions mondiales. Diplômée de HEC Montréal (2000), elle a fait ses premières armes chez Jarislowsky Fraser comme gestionnaire de portefeuille adjointe.

Embauché chez Addenda en 2009, Carl Pelland a été successivement gestionnaire de portefeuille, Obligations de sociétés ainsi que gestionnaire de portefeuille principal, Revenu fixe et co-chef, Obligations des sociétés.

Détenteur d’une maîtrise en finance de l’Université de Sherbrooke (1996), Carl Pelland a œuvré à la Caisse de dépôt et placement du Québec (gestionnaire de portefeuille), chez Gestion Cristallin (vice-président adjoint, gestionnaire de portefeuille) et chez Desjardins Gestion internationale d’actifs (analyste, Crédit corporatif). Addenda signale que Carl Pelland participe notamment à la gestion de portefeuilles pour les compagnies d’assurance axées sur le capital aux niveaux actif-passif et réglementaire.

Annie Laliberté et Carl Pelland sont membres du comité d’investissement d’Addenda. Ils détiennent le titre de CFA.

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Finance durable : le Canada prend du retard https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/finance-durable-le-canada-prend-du-retard/ Fri, 08 Oct 2021 14:01:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82804 Le secteur financier doit adopter plus rapidement la finance durable, dit un rapport.

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Le Canada prend du retard en matière de finance durable et l’industrie financière doit accélérer le pas, selon un rapport dévoilé jeudi par l’Institut de la finance durable.

L’institut associé à la Smith School of Business de l’Université de Queen’s à Kingston en Ontario fait le suivi des 15 recommandations émises par le Groupe d’experts sur la finance durable publiées en 2019. « Bien que la publication du rapport ne remonte qu’à deux ans et que nous soyons aux prises avec une pandémie depuis un an et demi, il est clair que les progrès sont trop lents et qu’il y a encore beaucoup à faire », peut-on lire dans le document.

Pour Roger Beauchemin, président et chef de la direction chez Addenda Capital, il y a « urgence » d’agir pour développer la finance durable au Canada et au Québec. « Il faut accélérer le pas parce que c’est essentiel à la compétitivité du Canada, dit le financier qui fait partie du comité aviseur de l’Institut. Si on ne prend pas la vitesse « grand V », le Canada va prendre un retard. Il faut être plus déterminé. »

Les auteurs se sont entretenus avec 34 membres de la communauté financière, dont le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, et de hauts dirigeants de grandes banques canadiennes et d’assureurs. Le constat qui est revenu le plus fréquemment au cours des entretiens est que le Canada prend du retard par rapport au Royaume-Uni et à l’Union européenne.

Contexte réglementaire

C’est notamment le cas pour le débat à savoir s’il faut prioriser le rendement ou investissement durable. La responsabilité fiduciaire des gestionnaires de portefeuille est de prioriser le rendement de leurs déposants.

Ces deux objectifs sont complémentaires, mais ce constat n’est pas aussi clairement appliqué dans la réglementation canadienne, estime Roger Beauchemin. « Il faut éclaircir la responsabilité fiduciaire. Il faut dire clairement aux investisseurs [institutionnels] que de considérer les aspects de durabilité, c’est complètement aligné avec les intérêts de nos clients. »

Les progrès à cet égard depuis 2019 ont été « modérés », selon le rapport. Les auteurs affirment qu’il n’y a pas eu de changements législatifs pour clarifier la situation, mais que plusieurs investisseurs institutionnels ont décidé de prendre compte de la finance durable dans leur décision.

C’est le cas de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) qui a annoncé à la fin septembre son intention de sortir de la production de pétrole d’ici la fin de l’année 2022. Elle veut faire passer la taille de ses actifs sobres en carbone de 36 G$ à 54 G$ d’ici 2025.

La finance durable doit être comprise comme étant plus large que seulement les enjeux climatiques, ajoute Roger Beauchemin « Il faut regarder la durabilité au-delà du climat. Il faut regarder les aspects sociaux, la justice sociale de la transition. Il faut regarder l’environnement comme étant plus large que juste le climat, en pensant à la biodiversité par exemple. »

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