AFFQ – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 11 Jun 2024 11:34:38 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png AFFQ – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Renouveau à la présidence du c.a. de Revenu Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/renouveau-a-la-presidence-du-c-a-de-revenu-quebec/ Tue, 11 Jun 2024 11:34:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100913 NOUVELLES DU MONDE - Le Conseil des ministres en a fait l’annonce.

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Le Conseil des ministres a procédé à la nomination de Sylvie Pinsonnault à titre de présidente du conseil d’administration de Revenu Québec. Elle amorcera son mandat le 10 juin prochain.

Sylvie Pinsonnault a travaillé dans le milieu financier pendant quelque 35 ans, incluant près de 23 années au sein d’Investissement Québec. Elle y a occupé successivement les fonctions de première vice-présidente et de membre du comité de direction, ainsi que de vice-présidente dans divers secteurs de l’organisation, notamment ceux liés aux fonds d’investissement, au capital de risque, aux mesures fiscales, aux solutions d’affaires, aux stratégies, au développement durable et à l’innovation.

Sylvie Pinsonnault possède également une vaste expérience en administration de sociétés. Elle a siégé à plusieurs conseils d’administration, par exemple ceux de l’Association des femmes en finance du Québec, de Finance Montréal et du Conseil de l’innovation du Québec.

« Au nom des membres du comité de direction et de tout le personnel de Revenu Québec, je souhaite la bienvenue à Mme Sylvie Pinsonnault. Son leadership inspirant et son engagement au service du développement économique du Québec, sans compter son travail pour faire avancer la cause des femmes, témoignent du profil remarquable de la personne qui se joint à notre équipe. Je tiens également à remercier M. Florent Gagné pour sa grande contribution comme président du conseil d’administration de Revenu Québec, et ce, depuis les débuts de l’Agence », a déclaré Christyne Tremblay, présidente-directrice générale de Revenu Québec.

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Gala Les Talentueuses : « Garde ta passion, garde ta mission ! » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gala-les-talentueuses-garde-ta-passion-garde-ta-mission/ Wed, 15 May 2024 10:18:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100832 Se démarquer et prendre sa place.

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C’est sur ces mots scandés par le slameur et poète québécois Mathieu Lippé que s’est ouverte la 19e édition du Gala Les Talentueuses présenté par l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) le 9 mai dernier, à Montréal.

Les billets se sont envolés rapidement pour cette soirée qui était dédiée à Marcelle Ferron, signataire du manifeste du Refus global, qui aurait eu 100 ans cette année. En hommage à l’artiste-peintre rebelle, la soirée, qui a rassemblé plus de 600 personnes, en majorité des femmes, a célébré des talents féminins avant-gardistes qui se démarquent dans l’industrie de la finance.

La compétence avant les quotas

« Tu veux être choisie pour les compétences que t’as, pas pour les quotas. » Les paroles de Mathieu Lippé ont résonné fort dans l’assistance.

Lors d’un moment riche en émotion, la présidente sortante de l’AFFQ, la sénatrice Manuelle Oudar, a passé le flambeau à la nouvelle présidente, Saloua Benkhouya, saluant au passage les talents des jeunes professionnelles de la relève. « Si jamais l’avenir appartient à ces jeunes femmes, on est en Cadillac », a -t-elle déclaré.

C’est la voix chargée de sanglots contenus que Saloua Benkhouya a remercié les hommes de sa vie qui l’ont toujours encouragée : son père, son conjoint et ses deux jeunes garçons, Adam et Elias, ainsi que Mounia, sa benjamine âgée de 18 mois.

La jeune mère de famille d’origine marocaine a tout un parcours de carrière. Elle a fait ses premiers pas dans l’industrie au Moyen-Orient avant de travailler sur les places financières de Londres, New York et Montréal, où elle occupe depuis deux ans le poste de vice-présidente aux placements privés et investissements d’impact au Fonds de solidarité FTQ.

Saloua Benkhouya a une longue histoire d’engagement. Elle s’implique à l’AFFQ depuis 2009. En 2020, alors qu’elle était vice-présidente des services financiers aux entreprises chez RBC, elle a reçu le prix Étoile montante pour son parcours et son engagement.  « L’implication est une nécessité pour toutes les femmes issues de la diversité et de l’immigration, qui travaillent très fort pour bâtir leur réseau et retrouver leurs repères au Québec », a déclaré la gestionnaire.

Selon elle, il y a beaucoup à faire pour préparer la prochaine génération de leaders féminins. Non seulement il faut aménager une plus large place à la diversité, mais également retenir les femmes qui quittent le secteur financier en milieu de carrière, ce qui représente « une perte de valeur précieuse pour l’industrie ».

L’effet multiplicateur de l’entraide

Les lauréates et finalistes célébrées lors du gala sont représentatives de l’évolution du monde de la finance. Un bel exemple est fourni par Véronique Dorval, vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation de Banque de développement du Canada (BDC), qui s’est vu décerner le prix Inspiration-Andrée-Corriveau, créé en hommage à la fondatrice de l’AFFQ.

Véronique Dorval a énuméré une longue liste de noms de femmes qui l’ont aidée à faire son chemin. Celle qui a gravi les échelons à la Sun Life aux côtés de Brigitte Parent et Isabelle Hudon avant de se joindre à BDC, a appelé les femmes à se soutenir les unes les autres, soulignant les effets multiplicateurs de cette entraide.

« Il y a encore des biais de perception. On doit faire travailler le muscle du leadership », a indiqué Véronique Dorval, terminant par un conseil aux jeunes femmes : « Arrêtez de vous diminuer. Affirmez-vous avec conviction ! »

Impressionnée par le charisme de la femme d’affaires, Varda Étienne, animatrice de la soirée, a déclaré qu’elle nommerait le personnage principal de son prochain roman Véronique Dorval, déclenchant une salve d’applaudissements. « Les femmes peuvent être carriéristes, enthousiastes, professionnelles et maman sans culpabilité », a lancé l’ancienne VJ à Musique Plus, animatrice de télévision et auteur de plusieurs livres, dont Maudite Folle, qui décrit sa vie aux prises avec la bipolarité.

Prendre sa place

Le prix Étoile montante a été remis à Delphine Coiteux, vice-présidente principale, Groupe services financiers chez AON. Débordante d’énergie, celle-ci a affirmé que les femmes devaient davantage oser se mettre en avant. « Si on ne prend pas notre place, quelqu’un d’autre va la prendre. »

Entrée chez AON en 2013 pour un poste d’étudiante, elle y a eu la piqûre pour l’assurance de dommages. Une fois terminé son baccalauréat en relations industrielles, elle a obtenu un certificat de courtier en assurance de dommages des entreprises. Elle travaille dans le département des assurances spécialisées depuis 2015. Depuis 2021, elle occupe le poste de vice-présidente principale, et a été également directrice régionale du Groupe des services financiers pendant deux ans.

« Soyez vous-mêmes ! Vive la finance! Vive les femmes ! » a-t-elle lancé dans un élan d’enthousiasme contagieux

Un marathon, pas un sprint

Le prix Leadership a été attribué à Anne-Marie Naud, associée chez Fasken. La diplômée en droit de l’Université Laval dirige le groupe de droit des sociétés et droit commercial pour le Québec en plus d’être cochef du groupe alimentation, boissons et industrie agroalimentaire de Fasken.

Reconnue pour son calme et sa concentration, elle dirige de nombreuses opérations de fusions et acquisitions, de financement et de réorganisation pour des entreprises publiques et privées.

Anne-Marie Naud, qui a aussi été associée chez Ogilvy Renault et McCarthy Tétrault, a comparé la carrière à une course à relais, au cours de laquelle les femmes se passent le témoin pour avancer, ajoutant : « Cela prend des temps de pause. On ne peut pas être tout le temps en train de courir. »

Un leader engagé

Cette année, le prix Alter Ego, qui récompense le travail d’un homme dédié à l’avancement des femmes, a été remis à Nicolas Marcoux, chef de la direction et associé principal chez PwC.

Le dirigeant a raconté qu’il a pris conscience de ce qu’impliquait le fait d’être en minorité lorsqu’il a dû remplacer au pied levé une collègue à la table d’honneur du gala de l’AFFQ en 2015. Il s’est alors retrouvé un des rares hommes parmi une majorité de femmes. « Le lendemain, j’ai écrit à cette collègue pour lui dire que j’avais compris ce que les femmes vivaient au quotidien. »

Depuis ce jour, Nicolas Marcoux n’a eu de cesse de travailler à l’avancement des femmes dans l’industrie. « Lorsqu’un poste à responsabilité est ouvert, les hommes postulent même s’ils n’ont que 60 % des compétences requises, tandis que les femmes ne posent pas leur candidature si elles ne cochent pas au moins 100 % des cases », a-t-il constaté.

Afin d’aider les femmes à gravir les échelons, il a pris la décision d’encourager les femmes à postuler à de plus hautes fonctions dans l’organisation. Chaque geste compte, dit-il. Par exemple, depuis quelques années, il refuse de participer à des « manels », c’est-à-dire des panels composés exclusivement d’hommes. Il encourage plutôt des collègues femmes à participer à sa place.

Il note que les femmes sont souvent limitées dans leur ascension professionnelle par un fort sentiment de culpabilité. « Lorsque les femmes sont à la maison, elles culpabilisent de ne pas être au travail et vice-versa. Il faut enlever ce sentiment de culpabilité », dit-il.

Préparer la relève

Au nombre des autres lauréates, Charlie-Rose Boucher, étudiante à l’Université Laval, a décroché le prix Relève RBC et aussi le prix Coup de cœur, décerné après un vote dans l’assistance.

La lauréate a raconté qu’elle pensait n’avoir aucune chance de gagner lorsqu’elle a lu l’annonce pour les prix Relève de l’AFFQ dans l’infolettre de l’université. Ce sont ses professeurs qui ont soumis sa candidature. Le public a été conquis par la fraîcheur, la candeur et le dynamisme de la jeune fille qui réussit brillamment ses études tout en étant championne de soccer.

Le prix Relève Desjardins a été remis à Florence Lalonde, étudiante à HEC Montréal, et à Thuy Tran, étudiante à l’UQAM. Quant à Alexie Harbour, étudiante à l’UQAM, elle s’est vu remettre le prix Relève CDPQ.

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Nouvelle présidente au CA de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouvelle-presidente-au-ca-de-laffq/ Wed, 01 May 2024 11:06:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100628 NOUVELLES DU MONDE - Saloua Benkhouya milite pour une plus grande diversité dans l’industrie financière.

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Engagée depuis plusieurs années dans le développement du leadership et du capital féminin, Saloua Benkhouya est reconnue pour son engagement dans des entreprises innovantes détenues par des femmes.

Élue au poste de présidente du conseil d’administration de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) à compter du mois de mai, elle souhaite continuer à s’investir auprès de la relève et à militer pour une plus grande diversité dans l’industrie financière.

Membre active de l’AFFQ depuis 2016, elle y a occupé le rôle de secrétaire et a été membre du comité d’audit et de gestion des risques. À titre de présidente du CA, elle succède à Manuelle Oudar, qui a été nommée sénatrice en février dernier.

Saloua Benkhouya travaille au Fonds de solidarité FTQ depuis mai 2022. Elle y occupe le poste de vice-présidente aux placements privés et investissements d’impact. Elle est également responsable du portefeuille Services, qui inclut, entre autres, les services financiers et marketing, les technologies et le génie-conseil.

La mère de trois jeunes enfants a commencé sa carrière à l’international comme vice-présidente, banque d’investissement et marchés mondiaux au sein d’HSBC (maintenant RBC), au Moyen-Orient, de 2006 à 2009. Elle s’est ensuite jointe à SNC Lavalin comme directrice principale en financement structuré et projets d’infrastructure. Elle a notamment dirigé l’élaboration de la stratégie du marché du Qatar dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde de football 2022.

En 2012, elle s’est jointe à la Banque Royale du Canada (RBC), où elle a œuvré au sein du groupe des marchés des capitaux à Toronto, New York et Montréal. Elle a par la suite occupé différents postes de responsabilité au sein de la banque. Lorsqu’elle l’a quittée en janvier 2022, elle agissait à titre de vice-présidente des services financiers aux entreprises – Industries diversifiées, médias et divertissement

Saloua Benkhouya détient une maîtrise en administration MBA de l’Université McGill et a suivi des programmes de formation en Fintech et Intelligence artificielle pour hauts dirigeants au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et à Harvard.

« C’est un grand privilège pour moi d’être nommée à la présidence du conseil d’administration de l’AFFQ, un point culminant dans mon engagement de longue date auprès de l’équipe. J’ai toujours cru au pouvoir de se rassembler pour évoluer et je considère que l’AFFQ joue un rôle central dans le développement et la progression des femmes en finance », a-t-elle déclaré.

Membre de la conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership 2022, Saloua Benkhouya siège aussi aux CA de Robotique First et de Montrusco Bolton Investments.

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Une stratège de retour chez Beneva https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-stratege-de-retour-chez-beneva/ Thu, 11 Apr 2024 11:20:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99976 NOUVELLES DU MONDE - Après un passage chez Desjardins.

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La stratège Julie Politi est de retour chez Beneva pour occuper le poste de conseillère experte en stratégie corporative et innovation. Elle y avait occupé les fonctions de conseillère stratégies et projets spéciaux de mai 2018 à janvier 2022. Entretemps, elle a été à l’emploi de Vignola puis de Desjardins, qu’elle a intégré en août 2022 à titre de conseillère principale, Stratégie et performance.

Au sein de Beneva, Julie Politi a œuvré principalement en gestion et développement de produits, en assurance collective puis au niveau du conseil, des stratégies et des projets spéciaux, notamment pour développer l’offre en assurance collective, incluant le programme d’invalidité et le programme d’aide et santé organisationnel.

Au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF), de mars 2014 à mai 2018, elle a contribué à mettre sur pied le cadre financier pour le secteur des fintechs en tant qu’analyste aux pratiques de distribution à la direction de l’encadrement des intermédiaires. Elle a par ailleurs conseillé l’organisation sur les politiques d’encadrement de la distribution en matière d’assurance et de valeurs mobilières pour les distributeurs de produits et services financiers.

Détentrice d’un DESS en gestion de patrimoine de l’École supérieure de commerce de Toulouse et d’une maîtrise de l’École nationale de l’assurance de Paris, Julie Politi a débuté sa carrière en France, où elle a notamment été gestionnaire de compte chez HSBC et responsable de produit pour l’assureur Generali.

Julie Politi a été présidente du conseil d’administration de l’association des femmes entrepreneures à Québec (son mandat s’est terminé en septembre 2023) et est membre du chapitre de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ).

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Du sang neuf au CA de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/du-sang-neuf-au-ca-de-laffq/ Tue, 05 Dec 2023 13:12:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97779 NOUVELLES DU MONDE - Cinq nouveaux administrateurs font leur entrée.

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Le Conseil d’administration de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a élu cinq nouveaux membres lors de son assemblée générale annuelle, qui s’est tenue le 27 novembre.

  • Amandine Michaud, cheffe de cabinet de Rana Ghorayeb, présidente et cheffe de la direction d’Otéra Capital, a été recrutée par la firme en 2020 à titre de directrice, Communications et Marketing. Elle a travaillé chez Addenda Capital et chez Kruger. Elle détient une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal.
  • Geneviève Pellerin Lemonde, Première directrice, Analytique, chez Investments PSP, se spécialise en investissement, gestion et modélisation des risques financiers, ainsi qu’en développement de stratégies analytiques. Elle a été directrice principale chez KPMG Canada et analyste séniore à la Banque Nationale. 
  • Laury-Ann C. Paulin, responsable de l’Accélérateur Banque du Futur chez Banque de Développement du Canada (BDC), travaille depuis 12 ans à la BDC, où elle a occupé les fonctions de directrice du Parcours client, directrice du centre d’affaires virtuel et coach régionale pour le Québec.
  • Ilham El Hazmi, leader de pratique en Stratégie de Valorisation des Données chez Desjardins, a travaillé également à la Banque Nationale et à la Banque Laurentienne. Elle détient un DESS en veille d’entreprise et TIC de l’Université d’Orléans, en France, et un certificat en gestion de projet de HEC Montréal.
  • Patrick Lamontagne, chef des opérations et associé depuis juin 2021 chez Van Berkom, a été vice-président exécutif pour Gestion Optimum et vice-président, Est du Canada chez Investissements Standard Life. Il détient une maîtrise en économie et un baccalauréat en mathématiques de l’Université de Montréal.

Les nouveaux membres succèdent à Manon Beaulieu, Manon Roy et Jessica Syms. Deux administratrices voient leur mandat renouvelé pour une période de deux ans. Il s’agit de Saloua Benkhouya et Sylvie Pinsonnault.

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Propulsée par la résilience https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/propulsee-par-la-resilience/ Tue, 03 Oct 2023 11:00:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96399 DÉVELOPPEMENT - Le parcours de Léa Saadé. 

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Lors de la soirée du gala Les talentueuses organisé par l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), Léa Saadé a été couronnée du prix Coup de cœur, une distinction qui l’a particulièrement touchée puisqu’elle émanait du vote du public.

Selon la vice-présidente régionale, Montréal centre, Rive-Nord, Gestion de patrimoine à la Financière des professionnels, sa vidéo de présentation pour annoncer le nom des finalistes a sûrement contribué à lui attirer la sympathie de l’assistance. Elle y racontait un tournant de son enfance qui a fait d’elle une femme déterminée visant à toujours se dépasser.

« Au primaire, une remarque de mon enseignante m’a beaucoup marqué. Elle a prédit devant tous mes camarades que je ne parviendrais jamais au secondaire », se souvient Léa Saadé.

Une simple erreur dans l’analyse d’une phrase lui avait valu ce commentaire pour le moins désobligeant. Toutefois, grâce aux encouragements de sa mère, elle a choisi de transformer cette critique en carburant pour prendre sa vie en main et réussir.

Malgré des défis d’apprentissage, Léa Saadé a toujours redoublé d’efforts. « Apprendre peut être un processus plus lent pour moi, mais cela m’a enseigné la résilience », confie Léa Saadé, qui était aussi finaliste au prix Leadership lors du même gala de l’AFFQ, une distinction qui a été remportée par Nathalie Lamarche, directrice générale de La maison grise de Montréal, qui offre de l’hébergement pour femmes violentées.

La finance, une passion

C’est un conseiller d’orientation au cégep qui l’a aiguillée vers la finance. « J’aimais les relations humaines et les chiffres, le domaine financier était donc tout désigné pour moi. Je m’accomplis quand j’aide les autres », affirme-t-elle.

Elle a occupé des postes clés dans différentes institutions financières avant de faire le saut à la Financière des professionnels, en 2018, où elle dirige l’équipe de conseillers en gestion de patrimoine et leurs adjoints. Elle aspire à constamment faire évoluer sa carrière.

« À chacun de mes postes, je me mets au défi d’apprendre tout ce que je peux avant de passer à autre chose. Cela peut vouloir dire un changement de poste, à l’interne ou ailleurs, ou un enrichissement de ma fonction afin de demeurer pertinente tout en m’accomplissant. J’aime avoir une destination à chaque étape de ma progression de carrière », dit-elle.

À 21 ans, elle s’était fixé un plan de carrière et de vie avec des objectifs précis et un échéancier pour chacun. C’était avant de s’apercevoir que la vie réserve parfois des surprises. « Le seul objectif que j’ai atteint est celui d’avoir mes enfants avant l’âge de 30 ans. Ma cadette est née un mois avant mon anniversaire », raconte la mère de deux filles âgées de 12 et 10 ans.

Une femme engagée

Léa Saadé vient d’être élue pour un deuxième mandat comme membre du conseil d’administration de l’Institut québécois de la planification financière (IQPF). Pour mandat 2023-2024, elle agira d’ailleurs à titre de trésorière du conseil. Depuis septembre, elle est aussi la représentante de l’organisme au conseil de FP Canada.

« J’ai à cœur l’avancement de la profession. Les avantages des conseils financiers sont reconnus aujourd’hui. Des études ont démontré que les gens qui font affaire avec un planificateur financier épargnent davantage et sont gagnants autant sur le plan fiscal que successoral. Pour moi, l’indépendance financière, c’est très important », explique Léa Saadé qui a déjà commencé à inculquer quelques notions à ses deux filles. « Il n’est jamais trop tôt pour s’y mettre », soutient-elle.

En plus de ces engagements, elle est active au sein de Let’s Bond, un collectif de jeunes professionnels qui ont à cœur la cause de la santé mentale. « On amasse des fonds pour la Fondation de l’Hôpital Douglas et la Fondation Jeunes en tête qui servent au financement de leurs activités. Les problèmes de santé mentale se sont accentués surtout depuis la pandémie. Il faut en parler davantage pour briser le tabou qui les entoure. »

Léa Saadé est aussi ambassadrice pour l’Effet A, qui propose aux femmes un parcours de 100 jours pour exprimer leur ambition et affirmer leur leadership. « J’ai fait le parcours moi-même et on m’a demandé de devenir une de leur ambassadrice. J’encourage les femmes à travailler sur elle-même pour gagner en confiance et oser foncer. Il ne faut pas craindre de se faire dire non. Un refus, ce n’est pas un obstacle, juste un autre chemin à explorer. »

Un travail d’équipe

Comment fait-elle pour gérer famille, carrière et ses engagements ? « Mon mari et moi formons une équipe soudée, ce qui nous aide à balancer toutes les sphères de nos vies. Ce n’est pas toujours facile, il faut accepter de laisser aller des choses. On ne peut être parfait partout. »

Cet appui a été d’autant plus crucial quand Léa Saadé a décidé de faire un MBA. « J’ai dit à mon mari qu’ON s’inscrivait au MBA. Je n’étais pas la seule concernée par cette décision qui a représenté un défi de conciliation d’autant plus que j’ai dû aller étudier en France pendant deux semaines, puisque je faisais un MBA avec une double diplomation ESG UQAM et Université Paris Dauphine. »

C’est sur les conseils d’un des vice-présidents de la banque où elle travaillait qu’elle a décidé de compléter sa maîtrise. « Tout au long de mon parcours, J’ai eu la chance d’avoir des gestionnaires qui m’ont épaulé et ouvert des portes », dit-elle.

Son conseil à la relève ? « C’est important d’avoir un mentor pour être accompagné dans son cheminement. Seul, on peut aller loin, mais avec une personne objective qui saura nous guider, le parcours est plus enrichissant », conclut-elle.

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L’inspirante trajectoire d’Anabelle Corbeil en gestion de patrimoine https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/linspirante-trajectoire-danabelle-corbeil-en-gestion-de-patrimoine/ Tue, 05 Sep 2023 11:07:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95973 DÉVELOPPEMENT – Elle est lauréate du prix Relève RBC de l’AFFQ.

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À l’heure où il est difficile d’attirer les jeunes et les femmes dans le domaine des services financiers, l’histoire d’Anabelle Corbeil donne espoir. La lauréate du prix Relève RBC au gala Les Talentueuses de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) montre un parcours qui sort de l’ordinaire.

Elle avait à peine 15 ans quand elle a eu la piqure de la finance. « J’hésitais entre le droit et la finance. Mon père, qui travaille dans le domaine financier, m’a alors proposé de rencontrer Angela D’Angelo, de Financière Banque Nationale. Avec elle, j’ai exploré quelques départements, dont la gestion de patrimoine. C’est là où j’ai découvert ma passion », raconte Anabelle Corbeil qui, à 23 ans, est associée en gestion de patrimoine chez Corbeil Boudreau Groupe financier, affilié à la Financière Banque Nationale.

Vision et détermination

Elle considère comme une chance d’avoir identifié si tôt sa voie professionnelle. En embrassant le domaine financier, elle marche dans les pas de son père, Marc Corbeil, et de son grand-père, Robert.

« Je viens d’une famille d’entrepreneurs. Mon grand-père a dirigé quelques entreprises avant de devenir conseiller en placements. En 1981, il a établi son propre bureau, auquel mon père s’est joint quelques années plus tard. Il en a pris la relève avec son associée, Isabelle Boudreau », explique Anabelle Corbeil qui a commencé à travailler pour la firme familiale à 16 ans comme adjointe administrative tout en poursuivant ses études.

Elle a obtenu sa certification comme adjointe en placement à 18 ans, puis celle de conseillère en placement alors qu’elle était en dernière année de son baccalauréat en finance à l’ESG UQAM. « Je voulais d’autres responsabilités dans l’équipe et commencer à bâtir ma clientèle en ciblant plus particulièrement les jeunes afin de les aider à prendre leurs finances en main sans attendre », dit-elle.

Pour ajouter d’autres cordes à son arc, elle s’est inscrite à la maîtrise en fiscalité de l’Université de Sherbrooke en plus de suivre le cours en planification financière de l’Institut de la planification financière du Québec (IQPF). « Il me reste uniquement à passer l’examen pour obtenir le titre, mais j’ai décidé de le repousser en 2024 afin de compléter ma maîtrise et d’acquérir davantage d’expérience », précise Anabelle Corbeil qui élabore son parcours avec vision et détermination.

Le fait de se porter candidate au prix décerné par l’AFFQ représente pour elle une manière de marquer sa trajectoire et de renforcer sa crédibilité au sein d’une profession dominée en majorité par des hommes, souvent âgés de 40 ans et plus. Comment parvient-elle à s’imposer avec assurance dans cet environnement ?

« Pour moi, l’âge n’est pas un critère déterminant. Je mets en avant mon expérience, qui s’étend sur plus de sept ans dans le domaine financier. Mon autre atout réside dans l’équipe au sein de laquelle j’évolue. Je suis entourée de professionnels d’expérience. Si je me trouve face à une question d’un client à laquelle je n’ai pas de réponse, je sais vers qui me tourner », affirme avec confiance Anabelle Corbeil.

Ambition et détermination sont les termes qui la caractérisent. « J’ai un front de bœuf. Je crois sincèrement à ma réussite. Et s’il m’arrive de me tromper, je suis capable de mettre mon genou à terre et de me relever », confie celle qui souhaite inspirer encore plus de femmes à choisir une carrière en finance, notamment en gestion de patrimoine, un domaine où elles se font plus rares.

La force du mentorat

Accroître la représentation féminine, c’est aussi l’objectif d’Angela D’Angelo, vice-présidente, Développement et Expérience client à la FBN. En plus d’un programme de stages offert aux étudiants universitaires, la firme a mis en place un programme de mentorat visant plus spécifiquement les conseillères en gestion de patrimoine. Anabelle Corbeil a bénéficié de ces deux programmes.

Le programme de mentorat, qui inclut un jumelage avec un ou une mentore d’expérience pour une période de neuf mois, donne de bons résultats. « Près de 25 % de nos mentorées font aujourd’hui carrière à la FBN. Notre objectif, c’est que les femmes représentent 23 % de l’ensemble de nos conseillers en gestion de patrimoine. On est près du but », précise Angela D’Angelo qui est la mentore d’Anabelle Corbeil.

C’est elle qui lui a suggéré de poser sa candidature pour le prix Relève de l’AFFQ. « Ma suggestion n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Anabelle est une femme qui passe à l’action. Je lui ai fait cette proposition, comme à bien d’autres, mais elle, elle a agi », dit-elle.

Sa mentore l’a aussi aidé à développer sa stratégie de développement de clientèle. « Elle m’a rappelé l’importance de développer mon réseau de contacts, autant personnels que professionnels, explique Anabelle Corbeil qui est impliquée dans de nombreuses organisations caritatives dont la Fondation de l’Hôpital Sainte-Justine, Héma Québec, et bien d’autres. « Je m’investis beaucoup dans la recherche de commandites. C’est un bon challenge et cela me permet de faire des contacts dans différentes entreprises », explique-t-elle.

Pour mieux se faire connaître, Anabelle Corbeil caresse également le projet de lancer une chaîne Youtube pour parler de littératie financière. Son public cible : les jeunes vingtenaires et trentenaires. Elle vise 2024 pour lancer ses premières capsules où elle parlera de finances personnelles et d’investissements.

En tant que mentore, Angela D’Angelo a donné un autre précieux conseil à Anabelle Corbeil qui voulait connaître la recette pour réussir en finance. « Elle m’a dit d’être différente et de rester moi-même. La différence entre ceux qui réussissent et les autres, c’est d’être unique, » dit-elle. Un autre conseil qu’elle applique à la lettre.

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Gala Les Talentueuses https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/gala-les-talentueuses/ Tue, 30 May 2023 10:06:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94172 DÉVELOPPEMENT - Reconnaître la valeur des parcours atypiques

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L’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a célébré les réalisations des professionnelles en finance lors de son Gala Les Talentueuses qui a eu lieu le 11 mai dernier, à Montréal.

Il s’agissait de la 18e édition de cet événement qui a rassemblé quelque 600 personnes, un auditoire majoritairement féminin quoique les hommes se font plus nombreux d’une année à l’autre.

« Depuis quelques années, on limite le nombre d’inscriptions à 600, explique Martine Cantin, directrice générale de l’AFFQ. On tient à conserver cette taille pour notre événement afin de permettre aux personnes présentes de se retrouver et de réseauter plus facilement. En deux semaines, tous les billets sont vendus. »

Des parcours atypiques

Les lauréates et finalistes sont très représentatives de l’évolution du monde de la finance où les profils et les parcours se diversifient, soutient Martine Cantin. « Il y a moins de carrières linéaires où les gens travaillent toute leur vie dans l’industrie, explique-t-elle. Également, on voit plus qu’avant des progressions latérales plutôt que verticales. C’est davantage reconnu et valorisé. »

Un bel exemple de parcours atypique est celui de Rana Ghorayeb, présidente et cheffe de la direction d’Otéra Capital, la filière immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui s’est vu décerner le prix Inspiration Andrée Corriveau.

Titulaire d’une maîtrise en génie civil de l’Université Concordia, elle a d’abord travaillé dans le secteur immobilier avant de compléter une maîtrise en finance à l’Université de New York. Elle a travaillé dans le domaine des investissements immobiliers à New York et à Londres pour ensuite revenir à Montréal où elle a lancé sa firme de consultation en immobilier. Elle a été recrutée par la CDPQ en 2012 où elle gère le portefeuille des infrastructures pour ensuite prendre la direction d’Otéra Capital en 2019.

Le prix Inspiration Andrée Corriveau — du nom de la fondatrice de l’AFFQ — souligne à la fois le parcours et l’engagement communautaire de la lauréate. Lors de son discours d’acceptation, Rana Ghorayeb a souligné que, chez elle, ce sont « deux rôles qui s’exercent main dans la main. C’est important de redonner à la société », dit celle qui siège notamment au conseil des gouverneurs de l’Université Concordia et au comité consultatif de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody.

Des femmes de cœur

Le prix Étoile montante a été remis à Julie Côté, conseillère stratégique, Régime de rentes du Mouvement Desjardins. Elle a entamé sa carrière dans le domaine de gestion de patrimoine pour une petite firme — « c’est là où j’ai tout appris », dit-elle — avant d’œuvrer pour de grandes organisations. Elle a travaillé pendant plus de 16 ans pour la CDPQ avant de se joindre à Desjardins il y a un peu plus d’un an.

Elle a fait réagir la foule en précisant qu’elle avait acheté la robe qu’elle portait avec beaucoup d’élégance à la boutique du Chaînon, un organisme qui vient en aide aux femmes en difficulté, dont elle est l’une des administratrices. « C’est un devoir de soutenir les grands enjeux de la société. L’authenticité et la bienveillance se concilient avec le monde de la finance », a-t-elle déclaré lorsqu’elle est montée sur la scène pour recevoir son prix.

Le prix leadership a été attribué à Nathalie Lamarche, directrice générale de La maison grise de Montréal, qui offre de l’hébergement pour femmes violentées. Elle a joint l’organisme il y a plus de 28 ans où elle s’emploie à « redonner du pouvoir aux femmes ». Pour recevoir son prix, elle a tenu à être accompagnée sur la scène par trois de ses collaboratrices. « Il faut unir nos forces pour plus d’impact », a-t-elle souligné. « C’est beau de leader avec le cœur », s’est exclamée Mitsou Gélinas, l’animatrice du gala à son retour sur la scène. L’entrepreneure, conférencière et animatrice à la radio et à la télévision, était accompagnée de sa sœur, Abeille Gélinas, qui agissait comme DJ.

Un leader engagé

Cette année, le prix Alter Ego a été remis à Denis Ricard, président et chef de la direction de iA Groupe financier. Il a souligné qu’à son arrivée à la tête de l’organisation en 2018, les femmes constituaient à peine 22 % des membres de la haute direction. Aujourd’hui, elles sont plus du tiers à 36 %. L’objectif du dirigeant est d’atteindre entre 40 % et 60 % d’ici quatre ans. « Pour y arriver, cela prend des actions. On a mis en place une politique et un programme pour aider les femmes dans leur progression professionnelle. Il faut les encourager à prendre des positions de leadership afin de construire un avenir meilleur pour toutes et tous », a affirmé ce père de deux filles qui souhaite qu’elles aient les mêmes possibilités que les garçons.

Au nombre des autres lauréates, il y a eu Anabelle Corbeil, prix Relève RBC, qui est étudiante à l’École des sciences de la gestion à l’UQAM. Le prix Relève Desjardins a été remis à deux étudiantes de HEC Montréal, soit Charlène Hébert et Meriem Mehri. Quant à Jeanne Bourgault, étudiante à la maîtrise en ingénierie financière à HEC Montréal, elle s’est vu remettre le prix Relève CDPQ.

Les prix Relève honorent des femmes qui se démarquent dans leur parcours universitaire en finance.

Le public présent dans la salle a attribué le prix Coup de cœur à Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal centre et Rive-Nord, Gestion de patrimoine, à la Financière des professionnels, qui était une des finalistes pour le prix Leadership.

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Une haute fonctionnaire à la tête de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-haute-fonctionnaire-a-la-tete-de-laffq/ Tue, 15 Nov 2022 13:14:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90095 NOUVELLES DU MONDE – Manuelle Oudar succède à Françoise Lyon.

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L’Association des femmes en finance du Québec a choisi une nouvelle présidente pour son conseil d’administration en la personne de Manuelle Oudar, présidente-directrice générale de la Commission des normes de l’équité de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Membre active de l’AFFQ depuis 2016, Manuelle Oudar s’est impliquée, en autres, au sein du comité de rayonnement provincial et siège au conseil d’administration depuis 2018.

« L’AFFQ est fière de pouvoir compter sur son engagement à faire rayonner chacune des membres œuvrant dans le milieu de la finance au Québec et de bénéficier de sa polyvalence et de son expertise tant personnelle que professionnelle », a indiqué l’AFFQ, qui a souligné également « le professionnalisme, la rigueur, la disponibilité et le dévouement » de la présidente sortante.

La haute fonctionnaire succède à Françoise Lyon, qui occupait la présidence du conseil de l’association depuis 2018, et dont le mandat venait à échéance.

Avocate, diplômée en droit et en droit bancaire de l’Université Laval, Manuelle Oudar a œuvré durant près de 25 ans au sein de la fonction publique québécoise.

Elle a notamment dirigé le service des affaires juridiques du ministère de la Justice, avant d’être nommée sous-ministre adjointe au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en 2010, puis sous-ministre au ministère du Travail deux ans plus tard.

En 2016, elle est devenue présidente de la CNESST. Elle préside également le conseil de l’Institut de recherche en santé et sécurité du travail (IRSST).

Son parcours lui a valu de recevoir un prix Leadership de l’AFFQ et un prix d’excellence de l’Institut d’administration publique du Québec. Elle a figuré par ailleurs dans le Top 100 des Canadiennes les plus influentes (WXN).

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Desjardins recrute la conseillère stratégique Julie Politi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/desjardins-recrute-la-conseillere-strategique-julie-politi/ Wed, 31 Aug 2022 12:16:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88723 NOUVELLES DU MONDE - Au poste de conseillère principale.

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Julie Politi, qui était jusqu’à récemment conseillère en stratégies d’affaires chez Vignola, a été recrutée par Desjardins pour occuper le poste de conseillère principale. Elle a pris ses fonctions en août.

Le parcours professionnel de Julie Politi s’est principalement articulé au sein de l’industrie financière. Avant d’effectuer un passage éclair chez Vignola, elle a travaillé durant quatre ans chez Beneva en gestion et développement de produits en assurance collective puis au niveau du conseil, des stratégies et des projets spéciaux, notamment pour développer l’offre en santé organisationnelle.

Auparavant, auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), elle avait contribué à mettre sur pied un cadre financier pour le secteur des fintechs en tant qu’analyste aux pratiques de distribution à la direction de l’encadrement des intermédiaires. Elle a également travaillé chez HSBC et Generali.

Diplômée de l’École nationale de l’assurance de Paris et en gestion de patrimoine de l’École supérieure de commerce de Toulouse en France, Julie Politi est également membre du comité de la ville de Québec pour l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ).

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