Amazon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 05 Sep 2024 11:01:02 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Amazon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’immobilier au banc des accusés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/limmobilier-au-banc-des-accuses/ Thu, 05 Sep 2024 11:01:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102629 Les fonds de pension se détournent de l’immobilier de bureau au profit du crédit privé.

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Les rendements de certains des plus grands fonds de pension du Canada ont été faibles au cours du premier semestre 2024, leurs investissements immobiliers ayant subi des pertes, indique Morningstar DBRS dans un rapport publié le 27 août dernier.

L’agence de notation indique que la faible performance des actifs immobiliers des grands fonds — qui représentent 10 % à 15 % des portefeuilles des grands fonds de pension canadiens — a freiné les gains provenant des actions et d’autres classes d’actifs avec des rendements positifs.

« Comme en 2023, la faiblesse de l’immobilier s’est poursuivie au cours du premier semestre [de 2024], les taux d’intérêt élevés ayant eu un impact négatif sur les évaluations immobilières et le coût du service des prêts hypothécaires », explique Morningstar DBRS.

« Les tendances macroéconomiques ont exercé une pression sur les taux de capitalisation, affecté la liquidité et maintenu les volumes de transactions du marché à un faible niveau, les impacts les plus négatifs étant observés dans les secteurs des bureaux aux États-Unis et au Canada. »

Cette faiblesse des actifs immobiliers s’est produite face aux rendements « très élevés » des actions publiques, menés par les gains des grandes entreprises technologiques telles que Microsoft, Amazon, Meta, Apple, Alphabet, Nvidia et Tesla.

« Les actions à grande capitalisation dans les secteurs de la communication, de l’énergie et de la santé ont également contribué à la forte performance des actions », continue le rapport.

Les fonds ont également généré des rendements positifs grâce aux actifs de crédit privé, selon le rapport. OMERS, par exemple, a gagné 7,8 % en crédit privé au cours du premier semestre.

Selon Morningstar DBRS, les fonds de pension participent à ce marché à la fois directement et indirectement par le biais de fonds de crédit tiers. « Mais, de plus en plus, nous les voyons se doter de capacités de souscription internes pour améliorer leurs capacités d’investissement et réduire leur dépendance à l’égard des fonds de crédit de tiers afin de garantir de meilleures normes de contrôle », observe le rapport.

En ce qui concerne l’avenir, Morningstar DBRS estime que les fonds de pension devraient continuer à repositionner leurs portefeuilles immobiliers « en délaissant les bureaux et les commerces traditionnels au profit de sous-secteurs immobiliers plus performants ».

Le rapport prédit qu’il pourrait également y avoir une certaine rotation vers des classes d’actifs telles que l’infrastructure et le crédit privé, « stimulée par des rendements plus élevés et la durée plus courte de ces prêts, servant de diversificateur aux allocations d’actifs existantes ».

Cependant, Morningstar DBRS avertit que les performances du capital-investissement « sont mises sous pression par des taux d’intérêt élevés, une croissance des bénéfices plus faible, moins de distributions de la part des sociétés de portefeuille et moins d’opportunités de sortie ». En conséquence, certains grands fonds ont réduit leur exposition à cette classe d’actifs, et l’agence s’attend à ce qu’ils continuent à réduire sélectivement leur exposition tout au long de 2024.

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Effondrement du Nikkei 225 lundi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/effondrement-du-nikkei-225-lundi/ Mon, 05 Aug 2024 18:10:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102134 Il a baissé de 12,4 %.

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La quasi-totalité des titres de Wall Street s’effondrait lundi, les craintes liées au ralentissement de l’économie américaine s’aggravant et entraînant une nouvelle chute des marchés financiers dans le monde entier.

L’indice élargi S&P 500 était en baisse de 2,1 % au milieu de la journée, après avoir connu sa pire semaine depuis plus de trois mois. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles perdait 763 points, soit 1,9 %, à 12 h 20, heure normale de l’Est, et l’indice composite Nasdaq reculait de 2,4 %.

Ces baisses ne sont que les dernières d’une vague de liquidation qui a balayé la planète. Le Nikkei 225 du Japon a clôturé la journée de lundi en déclin de 12,4 %, ce qui en fait sa pire journée depuis le krach du lundi noir de 1987.

C’était la première occasion pour les négociants de Tokyo de réagir au rapport de vendredi montrant que les employeurs américains ont ralenti leurs embauches le mois dernier, bien plus que ne le prévoyaient les économistes. Il s’agit de la dernière donnée sur l’économie américaine à être plus faible que prévu, ce qui a suscité la crainte que la Réserve fédérale n’ait trop freiné l’économie américaine pendant trop longtemps en appliquant des taux d’intérêt élevés dans l’espoir d’étouffer l’inflation.

Les pertes subies ailleurs dans le monde ont été presque aussi spectaculaires. L’indice sud-coréen Kospi s’est écroulé de 8,8 %, les marchés boursiers européens perdaient environ 3 % en milieu fin d’après-midi et le bitcoin fondait de 12 %. La bourse de Shanghai a reculé de 1,5 % et le Hang Seng de 2,6 % à Hong Kong. Sydney a culbuté de 3,7 %.

La Bourse de Toronto étant fermée en raison du congé civique l’indice S&P/TSX est resté inchangé.

Même l’or, qui a la réputation d’offrir la sécurité en période de crise, perdait près de 1 %.

Cela s’explique en partie par le fait que les opérateurs se demandent si les dégâts sont si importants que la Réserve fédérale américaine (Fed) devra réduire ses taux d’intérêt lors d’une réunion d’urgence, avant sa prochaine décision prévue pour le 18 septembre. Le rendement des bons du Trésor à deux ans, qui suit de près les attentes de la Fed, est tombé à 3,70 %, contre 3,88 % vendredi dernier et 5 % en avril. Il a plus tard rebondi et est remonté à 3,93 %.

« La Fed pourrait monter sur un cheval blanc pour sauver la situation avec une forte baisse des taux, mais les arguments en faveur d’une baisse entre les réunions semblent peu convaincants, a estimé Brian Jacobsen, économiste en chef chez Annex Wealth Management. Ces réductions sont généralement réservées aux situations d’urgence, comme la COVID, et un taux de chômage de 4,3 % ne ressemble pas vraiment à une situation d’urgence. »

Bien entendu, l’économie américaine est toujours en croissance et une récession est loin d’être assurée. La Fed a été claire sur la corde raide qu’elle a entamée lorsqu’elle a commencé à relever fortement ses taux en mars 2022 : une politique trop agressive étoufferait l’économie, mais une politique trop molle donnerait plus d’oxygène à l’inflation et nuirait à tout le monde.

Après avoir laissé le taux des fonds fédéraux inchangé la semaine dernière, avant que plusieurs rapports économiques décourageants ne soient publiés, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que les autorités « disposent d’une grande marge de manœuvre pour réagir si nous devions constater une faiblesse » sur le marché de l’emploi, après avoir porté leur taux principal au niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans.

David Mericle, économiste chez Goldman Sachs, estime que la probabilité d’une récession est plus élevée après le rapport sur l’emploi de vendredi. Mais il n’y voit toujours qu’une probabilité de 25 %, contre 10 % auparavant, en partie « parce que les données semblent bonnes dans l’ensemble » et qu’il ne voit pas de « déséquilibres financiers majeurs ».

Néanmoins, les actions des entreprises dont les bénéfices sont les plus étroitement liés à la vigueur de l’économie ont subi de lourdes pertes en raison des craintes d’un ralentissement brutal. Les petites entreprises de l’indice Russell 2000 ont chuté de 2,8 %, ce qui a encore réduit à néant ce qui avait été une reprise pour cet indice et d’autres secteurs du marché en perte de vitesse.

Pour aggraver la situation à Wall Street, les actions des grandes sociétés technologiques ont également chuté, car le marché le plus populaire depuis le début de l’année a continué à s’effriter. Apple, Nvidia et une poignée d’autres valeurs technologiques connues sous le nom de « Magnificent Seven » ont propulsé le S&P 500 vers des dizaines de sommets historiques cette année, en partie grâce à une frénésie autour de la technologie de l’intelligence artificielle. Leur force a été telle qu’elle a éclipsé la faiblesse des secteurs du marché boursier affectés par les taux d’intérêt élevés.

Mais la dynamique des grandes entreprises technologiques s’est inversée le mois dernier, les investisseurs s’inquiétant d’avoir pris leurs prix trop au sérieux et de voir les attentes en matière de croissance future devenir trop difficiles à satisfaire. Les résultats décevants de Tesla et d’Alphabet ont renforcé le pessimisme et accéléré le déclin.

Apple chutait de 3,7 % lundi après que Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, eut révélé qu’elle avait réduit sa participation dans le fabricant de l’iPhone.

Nvidia, le fabricant de puces qui est devenu l’enfant-vedette d’affiche de la manne de Wall Street en matière d’intelligence artificielle, glissait encore davantage, soit de 6 %. Les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices au cours du week-end, après qu’un rapport de The Information ait indiqué que la nouvelle puce d’IA de Nvidia était retardée. L’entreprise a réduit ses gains pour l’année à 104 %, alors qu’ils étaient de 170 % à la mi-juin.

Étant donné que les « Magnificient Seven » sont devenues les plus grandes entreprises du marché en termes de valeur marchande, les mouvements de leurs actions pèsent beaucoup plus lourd dans le S&P 500 et d’autres indices. Nvidia, Apple, Microsoft et Amazon étaient les valeurs les plus importantes du S&P 500.

Dans une version précédente de ce texte, il était mentionné que l’indice S&P/TSX perdait aujourd’hui 500 points. Il s’agit plutôt des chiffres de vendredi dernier, la Bourse de Toronto étant fermée aujourd’hui en raison d’un congé férié.

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À la recherche de rendement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/a-la-recherche-de-rendement/ Fri, 01 Dec 2023 13:10:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97664 PRODUITS - Gestion mondiale d’actifs CI a lancé un nouveau fonds obligataire axé sur les marchés émergents.

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Le Fonds d’obligations de marchés émergents CI, qui a une commission de gestion de 1,50 % et un niveau de risque faible à moyen, détient un mélange d’obligations d’État (actuellement environ 81 %) et d’obligations d’entreprises des marchés émergents, bien qu’il puisse également investir dans la dette des marchés développés (cinq de ses six principales positions sont des investissements à revenu fixe américains).

La note de crédit moyenne des titres du fonds est BB+, avec environ 20 % de titres notés AAA et 30 % de titres notés BB. Près de 9 % des titres sont notés B ou moins. La durée du fonds est de 5,65 ans avec un taux d’intérêt nominal moyen de 4,16%.

CI a également réduit les frais de gestion d’un certain nombre de fonds obligataires.

Du côté des actions, Hamilton Capital Partners a ajouté à sa série de FNB de rendement le FNB Sociétés Américaines Maximiseur de Rendement Hamilton (TSX : SMAX) et le FNB technologie maximiseur de rendement Hamilton (TSX : QMAX).

Le SMAX offre une exposition à un portefeuille à peu près également pondéré de 25 actions américaines de grande capitalisation avec une répartition sectorielle similaire à celle du S&P 500. Ce FNB vise à fournir un revenu mensuel plus élevé et une volatilité réduite en vendant des options d’achat couvertes sur environ 30 % du portefeuille.

Le QMAX adopte la même approche pour un portefeuille à pondération à peu près égale de 15 entreprises technologiques américaines, dont les « Sept Magnifiques » (Alphabet, Amazon.com, Apple, Meta Platforms, Microsoft, Nvidia et Tesla)

Les deux FNB, dont les frais de gestion s’élèvent à 0,65 %, sont conçus pour générer des revenus mensuels et n’utilisent pas d’effet de levier.

Ces produits sont les derniers d’une série qui comprend des fonds couvrant les valeurs financières canadiennes, les services publics et les bons du Trésor américain.

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Petites équipes, grande innovation https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/petites-equipes-grande-innovation/ Tue, 31 Oct 2023 11:28:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97016 DÉVELOPPEMENT - Repenser la gouvernance des projets de transformation numérique.

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Dans un monde de plus en plus numérisé, l’innovation est au cœur de la stratégie de chaque entreprise, grande ou petite. Mais qu’est-ce qui distingue les entreprises qui réussissent des autres ? La réponse pourrait être aussi simple que la façon dont elles organisent leurs équipes, soutient un article de la MITSloan Management Review.

Les auteurs y soulignent la complexité de la gouvernance de la transformation numérique. Souvent, les porteurs d’innovation se heurtent à des obstacles organisationnels. Cela met en évidence la nécessité d’une approche unifiée de la gouvernance qui soutient l’innovation à grande échelle, plutôt que de la laisser entre les mains de quelques gestionnaires dynamiques.

Voici les cinq piliers de la gouvernance de l’innovation.

  • Des équipes agiles

Que ce soit chez les géants technologiques comme Amazon et Google ou les grandes entreprises que sont Walmart et Mastercard, une tendance se dégage : la croissance significative commence grâce à de petites équipes efficacement responsabilisées.

Les petites équipes sont souvent plus performantes. Elles sont capables de communiquer plus efficacement, de coordonner leurs efforts et de prendre des décisions rapidement. C’est l’essence même de l’agilité. Amazon a d’ailleurs adopté le concept d’équipes « deux pizzas », voulant que chaque équipe d’innovation doive être assez petite pour être nourrie avec seulement deux pizzas. Ces équipes, souvent composées d’un maximum de huit personnes, se consacrent entièrement à leurs projets.

  • La diversité des compétences

Les équipes multifonctionnelles sont essentielles. En rassemblant des talents variés provenant de différents départements, ces équipes peuvent avancer sans être entravées par les silos traditionnels de l’entreprise. L’autonomie est la clé : elles n’ont pas besoin d’attendre les avis d’autres départements.

  • L’engagement à temps plein

L’innovation n’est pas une tâche à temps partiel. Les membres des équipes doivent être entièrement affectés à leur mission. Cela garantit que le projet bénéficie de toute l’attention et de l’énergie nécessaires pour réussir.

  • L’autonomie et la liberté

Il n’est pas suffisant d’avoir une équipe dédiée ; cette équipe doit également avoir la liberté de prendre des décisions. Qu’il s’agisse de design, de tests ou de ciblage client, l’autonomie est cruciale.

  • La responsabilisation

Avec la grande liberté vient une grande responsabilité. Chaque équipe doit avoir une définition claire de ce qu’est le succès, mesurée en termes de résultats et non de simples livrables. Et tout aussi important, ces résultats doivent être transparents pour toute l’entreprise.

Un nouveau modèle de surveillance

Cependant, une bonne gouvernance ne se limite pas à la structuration des équipes. Les équipes d’innovation ont également besoin de supervision et de soutien adéquats. Les comités de croissance, dans lesquels un groupe restreint de décideurs se réunit régulièrement pour évaluer et parrainer des initiatives d’innovation, se révèlent être la réponse. Inspirés du monde des capital-risqueurs, ces comités opèrent avec impartialité, soutenant plusieurs équipes travaillant en parallèle.

Un comité efficace ne devrait pas compter plus de huit membres. En combinant des parties prenantes internes de différentes divisions et au moins un membre avec une perspective externe, ces comités peuvent défier l’orthodoxie de l’entreprise tout en garantissant que les meilleures idées reçoivent le soutien nécessaire.

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Comparaison des FNB à titre unique et des CCAÉ https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits/comparaison-des-fnb-a-titre-unique-et-des-ccae/ Mon, 16 Oct 2023 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96662 GUIDE DES FNB - Les deux produits offrent une exposition fractionnée aux actions américaines, mais ils diffèrent fortement l’un de l’autre.

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Le concept de base des fonds négociés en ­Bourse (FNB) d’actions est la diversification par titres. Cependant, avec la création de ­FNB qui ne détiennent qu’une seule action, ce concept n’est plus toujours exact.

Aux ­États-Unis, les premiers ­FNB à titre unique ont été négociés pour la première fois en juillet de l’an dernier, après avoir reçu l’approbation de la ­Securities and ­Exchange ­Commission (SEC). Au ­Canada, le premier fonds de ce genre à obtenir l’approbation réglementaire provient de Purpose Investments.

Purpose a lancé ses cinq ­FNB ­Actions à revenu en décembre de l’an dernier. Les frais de gestion de chaque FNB sont de 0,40 %. Ils détiennent actuellement un total combiné d’environ 90 millions de dollars (M$) d’actifs.

« ­Leur utilité et leur cas d’utilisation sont conformes à ce que nous espérions avant de les lancer », affirme ­Vlad Tasevski, président directeur général et chef des produits à ­Purpose. Lors de la structuration des ­FNB Actions à revenu, ­Purpose a consulté ses clients pour savoir ce qui était important pour eux. La réponse de ceux-ci à l’offre a été enthousiaste.

L’exposition à une seule action à partir d’un titre négocié en ­Bourse avait été introduite auparavant en juillet 2021 lorsque ­CIBC a émis ses premiers certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ), offrant une détention fractionnaire d’actions d’Amazon.com. Bien que les ­CCAÉ soient structurés comme des comptes de titres distincts, ils sont cotés à ­Cboe ­Canada et se négocient comme des ­FNB.

De cinq ­CCAÉ nés à l’été 2021, la gamme s’est étendue à 41, d’autres sont prévus, et les actifs avoisinent les 2,7 milliards de dollars.

« ­La réaction des investisseurs a été positive, avec un fort taux d’adoption à la fois pour les canaux d’investisseurs autonomes et de conseillers », indique ­Elliot ­Scherer, directeur général et chef mondial du groupe ­Solutions de patrimoine à ­Marchés mondiaux ­CIBC. La simplicité des CCAÉ en fait un produit de placement facile à comprendre pour les conseillers et à expliquer aux clients, et facile à assimiler pour les investisseurs autonomes.

Les ­CCAÉ de ­CIBC et les ­FNB ­Actions à revenu de Purpose offrent tous deux une exposition entièrement couverte au risque de change relatif aux actions américaines et permettent une exposition fractionnée aux actions d’une entreprise. Par ailleurs, même si l’actif ­sous-jacent est la même action, les deux produits diffèrent énormément.

Les cinq ­FNB ­Actions à revenu – qui offrent une exposition à ­Alphabet, ­Amazon.com, Apple, Berkshire Hathaway et ­Tesla – utilisent une combinaison de vente d’options d’achat couvertes et un effet de levier relativement faible.

Les options d’achat couvertes, vendues sur 40 à 50 % des actifs ­sous-jacents, génèrent des distributions mensuelles aux investisseurs. Inversement, un effet de levier allant jusqu’à 25 % des actifs en actions accroît les rendements potentiels, mais augmente également le risque. (Lire ­Bien comprendre les ­FNB avec stratégie d’options)

Le revenu engendré par les ­FNB ­Actions à revenu à partir de la vente d’options d’achat couvertes agit comme une protection contre l’augmentation du risque causée par l’effet de levier, estime Vlad Tasevski. « ­Sur une longue période de temps, le profil de risque réel, quand on mesure le risque en termes de volatilité, devrait être assez semblable à la détention d’actions. »

Selon ­lui, le revenu mensuel, sous forme de gains en capital fiscalement avantageux, est la principale caractéristique qui différencie les ­FNB Actions à revenu des ­CCAÉ ou de l’achat direct d’actions américaines.

Les ­FNB Actions à revenu permettent également aux investisseurs d’exprimer un point de vue moins haussier sur l’action ­sous-jacente, remarque ­Vlad ­Tasevski. En supposant que l’investisseur considère que l’action se maintient à l’intérieur d’une fourchette, que les perspectives de gain en capital à court terme sont moindres et que la volatilité est élevée, le ­FNB ­Actions à revenu sera plus attrayant en raison de la vente d’options d’achat couvertes.

Toutefois, si l’action monte suffisamment pour être rachetée par l’acheteur de l’option d’achat couverte, le FNB Actions à revenu ratera une partie de l’appréciation du prix. Selon ­Vlad ­Tasevski, si l’investisseur estime qu’il existe une forte possibilité de hausse de l’action, le ­CCAÉ correspondant ou l’achat direct d’actions fourniront une meilleure exposition.

Elliot ­Scherer souligne que la simplicité a été un aspect fondamental du succès de la gamme de produits ­CCAÉ.

« ­Les ­CCAÉ procurent une expérience semblable à celle d’un investissement direct dans l’une des entreprises américaines ­sous-jacentes, et les clients peuvent s’attendre à des performances et à des rendements en dividendes similaires, ainsi qu’à une apparence de détention d’actions américaines dans leur compte de courtage, tout en réduisant le risque de change », explique-t-il.

La couverture du risque de change est une nécessité d’affaires pour ­CIBC, car les ­CCAÉ n’entraînent pas de frais de gestion, de garde ou d’autres frais. CIBC tire des revenus de la gestion du risque de change, dont le coût intégré peut aller jusqu’à 0,6 % par an pour les investisseurs.

Pour compenser cela, les ­CCAÉ se négocient en dollars canadiens, ainsi les investisseurs n’ont pas à assumer le coût de conversion de la devise canadienne en dollars américains, comme ils le feraient pour acheter directement une action américaine. Il en est de même pour les investisseurs en ­FNB ­Actions à revenu.

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À vos marques, prêts, boom! https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/amar-pandya/a-vos-marques-prets-boom/ Mon, 28 Aug 2023 09:46:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95911 ZONE EXPERTS - Comment la course à l’IA alimentera l’écosystème des Fusions et Aquisitions

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La saison sur les marchés des capitaux a été plutôt sèche du côté des fusions et acquisitions (F&A), la valeur des ententes ayant essentiellement fait du surplace à 873,4 milliards de dollars (G$) au T2, ce qui représente un recul d’un tiers pour l’année suivant la contraction des multiples sur les prix d’achat. Tant au Canada qu’aux États-Unis, les placeurs et les fonds de couverture axés sur les situations spéciales doivent composer avec l’évaporation des ententes de F&A. Toutefois, le boom de l’IA risque de venir changer la donne.

À l’instar des bouleversements technologiques causés par la pandémie qui ont entraîné des perturbations massives dans la façon que les entreprises transigent avec les clients, alors forcés de travailler et de magasiner de la maison, l’IA se révèle être le nouvel élément catalyseur qui motivera les entreprises à rapidement se munir de nouvelles capacités afin de demeurer concurrentielles.

En 2021, les sociétés ont eu besoin des technologies appropriées et des experts et talents requis pour opérer dans le nouveau milieu d’affaires. Si elles ne pouvaient pas puiser dans leurs propres ressources internes pour ce faire, elles ont dû se les procurer. On constate maintenant l’émergence d’une tendance comparable : les perturbations technologiques et commerciales causées par l’IA alimentent l’appétit des entreprises en quête de partenariats, de fusions et d’acquisitions.

Certaines transactions récentes très médiatisées incluent l’acquisition par Databricks, soutenu par le fonds de capital risque Andreessen Horowitz, de la société en démarrage d’IA générative MosaicML; l’acquisition de Neeva par Snowflake; et une multitude de partenariats coûteux entre Microsoft et OpenAI, Nvidia et Cohere, ainsi qu’Amazon et Hugging Face. La mobilisation des capitaux bat son plein, comme en témoignent les grandes réserves liquides tant du côté du marché privé (environ 1,3 billion $) que des entreprises domestiques et étrangères (environ 5,8 billions $).

L’évaluation de certaines petites entreprises d’IA en démarrage s’effectue à coup de multiples bien dodus. Il est vrai qu’elles profitent d’un taux de croissance rapide, mais selon nous, les prix ne reflètent pas bien la réalité. Certaines de ces entreprises finiront par lancer des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) et, encore comme en 2021, certaines seront excellentes, d’autres seront médiocres et d’autres, malheureusement, seront pourries. D’une manière ou d’une autre, ce mouvement entraînera la prochaine vague de consolidations et d’ententes sur les marchés privés et publics.

Les entreprises ont besoin de compétences et de capacités issues de l’IA, et rapidement. Cette situation se révélera une manne pour les activités de F&A, et pas seulement sur les places plus visibles ou plus médiatisées, mais sur l’ensemble de l’écosystème. À l’heure actuelle, les opérations ont principalement lieu sur le marché privé où les petites sociétés en démarrage et les entreprises de capital risque, qui foisonnent dans l’arène de l’IA, reçoivent du financement.

À n’en pas douter, nous en sommes à l’étape du battage de l’IA et les dollars volent dans cette direction. Toutefois, si on porte notre regard un peu plus loin, on peut prévoir plus de F&A tout le long de la chaîne de valeur – à partir des sociétés minières qui extraient et produisent les matériaux nécessaires à la production des plaquettes de semiconducteurs jusqu’aux entreprises qui mettent en œuvre l’IA dans leurs flux de travail pour améliorer la productivité et agrandir leur part du marché.

La plupart des investisseurs envisagent l’IA en se référant à des sociétés comme Amazon, Nvidia, Microsoft et Google, mais il existe un écosystème entier fondé sur cette nouvelle technologie. Bon nombre des entreprises qui l’approvisionnent sont petites et moins risquées sur le plan réglementaire. Certaines seront acquises dans le cadre d’opérations privées, lesquelles représentent plus de 90 % des ententes présentement, tandis que les autres se dirigeront vers les marchés publics.

Les sociétés de capital-investissement restent bien capitalisées et motivées à faire des acquisitions en dépit du coût de financement plus élevé et des conditions plus strictes en matière de prêt. Il convient toutefois de noter que, depuis son sommet en 2021, la part des ententes de F&A de ce côté recule.

Sur les marchés publics, des noms comme Google et Microsoft dominent les premières manches de la joute, mais en raison de leur taille importante, celles-ci doivent déambuler avec prudence dans un environnement réglementaire qui leur est hostile. Dans un contexte de taux élevés, les entreprises pour qui la déflation présente des avantages, comme les sociétés technologiques, peuvent devenir des cibles très attrayantes pour les acheteurs. Au cours des prochaines années, nous estimons que le potentiel des F&A, tout le long de la chaîne de valeur, se révélera considérable.

Actuellement, les sociétés concernées par les F&A se trouvent en quelque sorte dans une impasse, coincées entre de forts vents contraires réglementaires, l’étroitesse des marchés du crédit et l’incertitude qui plane sur les taux d’intérêt. Les sociétés qui souhaitent se porter acquéreurs préfèrent attendre et observer avant de déployer du capital. Elles portent leur attention principalement sur les petites entreprises œuvrant dans des domaines connexes qui posent peu de risques réglementaires et qui offrent des échéanciers plus courts. Toutefois, les intervenants du marché s’attendent à ce que l’activité reprenne de plus belle au cours des prochaines années suivant les divers dénouements associés à l’IA.

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Les titres les plus recherchés sur Google https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-titres-les-plus-recherches-sur-google/ Fri, 04 Aug 2023 10:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95329 Par les investisseurs canadiens.

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Quelles sont les actions les plus recherchées par les investisseurs sur Internet ? L’analyse des requêtes formulées sur Google Canada donne la réponse.

Les actions technologiques américaines ont la cote parmi les investisseurs canadiens, si l’on en croit les statistiques du moteur de recherche Google analysées par DatSlots.

En effet, les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) occupent cinq des sept premières places au classement du nombre de recherches mensuelles effectuées par les investisseurs sur Google au Canada.

Les GAFAM sont toutefois précédés par Tesla, qui est l’entreprise dont le nom est le plus recherché sur Google au Canada, avec 144 060 requêtes mensuelles. La capitalisation boursière du manufacturier d’automobiles électriques atteint 844 milliards de dollars (G$). Tesla devance largement le premier représentant des GAFAM, à savoir Amazon, dont le nom est recherché en moyenne 59 210 fois chaque mois par des investisseurs canadiens. Le détaillant en ligne a perdu 2,7 G$ en 2022.

On trouve ensuite respectivement Apple – la plus importante capitalisation boursière au monde avec 2 900 G$ – , Microsoft et Facebook, avant qu’une firme technologique hors GAFAM, le fabricant de processeurs graphiques Nvidia, vienne s’incruster au sixième rang du classement:. C’est Google qui ferme la marche du club des GAFAM, juste devant la firme de semi-conducteurs AMD (huitième).

La première entreprise canadienne recherchée sur Google est la banque RBC. L’institution financière occupe la neuvième place avec 18 150 requêtes, juste devant le détaillant Costco, qui clôture ce classement des dix noms les plus recherchés par les investisseurs canadiens.

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Agiles fonds alternatifs liquides https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/agiles-fonds-alternatifs-liquides/ Mon, 05 Jun 2023 04:13:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94276 Certains se sont illustrés en 2022.

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Durant la chute des marchés qui a sévi pendant les neuf premiers mois de 2022, l’indice S&P 500 a reculé de 19,7 % et le S&P TSX, de 11,1 %. Tandis que la plupart des portefeuilles mordaient la poussière, dans la foulée, les détenteurs des meilleurs fonds alternatifs enregistraient des gains positifs.

Le Fonds Fidelity Valeur mondiale à positions longues/courtes sur neuf mois a récolté un vertigineux 45,8 %, le Fonds d’occasions en difficulté Black Diamond a affiché un gain de 44,8 % tandis que le Fonds de stratégies sur devises Ninepoint a réalisé 34,3 %.

Rendements spectaculaires, certes, en période de détresse boursière, mais attention à la suite. Dans les six mois qui ont suivi la débandade, le fonds de Fidelity a été à la traîne des deux indices, soit une remontée de 7,1 % contre 14,2 % pour le S&P 500 et 10,8 % pour le S&P/TSX. Dans le cas du fonds de Black Diamond, c’est au lendemain de la chute des marchés que les choses se sont détériorées, le fonds s’engloutissant de 86,5 %, et celui de Ninepoint, de 14,7 %.

Défensif… Ou défoncé

Pour cette chronique, nous avons demandé à Fundata de produire deux tableaux (dont nous montrons des extraits ci-joints). D’une part, Fundata a établi un classement des fonds alternatifs liquides qui ont montré la plus forte résistance à la baisse durant la chute boursière, d’autre part, un classement des fonds qui ont montré la plus forte remontée après la chute.

Pour consulter le tableau en grand format, cliquez ici.

Les différences sont étonnantes. Dans le premier cas, les fonds les plus défensifs, au point de profiter même de la baisse boursière, ont démontré peu de vigueur dans la remontée. Le fonds qui se détache le plus à ce chapitre est le Fonds de couverture à rendement absolu Accelerate, qui a augmenté de 3,8 % durant la baisse et continué sur sa lancée, progressant par la suite de 12,4 %.

Dans l’autre classement, on assiste à des remontées spectaculaires. Par exemple, le FNB Bitcoin carbo-négatif Accelerate a grimpé de 45,8 % et le FNB des crypto-monnaies Evolve, de 39 %. Cependant, ni l’un ni l’autre n’a réussi à rattraper les pertes subies durant la débâcle : le premier a reculé de 53,8 %, l’autre de 56,4 %. En fait, aucun des fonds de ce classement n’a vraiment réussi à récupérer les pertes des neuf mois précédents, sauf le Friedberg Global-Macro Hedge Fund:après avoir cédé 7,9 % (moins que les deux grands indices), il s’est hissé hardiment de 26,4 %.

Notons aussi que les trois premiers fonds du deuxième classement sont tous consacrés aux crypto-monnaies, un marché hautement spéculatif dont les hauts et les bas semblent échapper à toute rationalité.

L’effet « vente à découvert »

L’élément clé dans la recette des fonds qui ont résisté à la chute boursière – qui ont en fait gagné durant cette période – tient à la vente à découvert. L’autre composante importante est celle du levier financier.

La stratégie d’Accelerate recourt aux grands facteurs bien connus : valeur, momentum, qualité, croissance, comme plusieurs fonds classiques, d’ailleurs. « Mais ce qui manque à ces fonds est la partie de la vente à découvert », tranche Julian Klimochko, chef de la direction et chef des investissements à Accelerate Financial Technologies, à Calgary.

Le fonds procède en filtrant mensuellement les 4 000 titres boursiers en Amérique du Nord pour en tirer deux classements de 50 titres. Les 50 meilleurs titres présentent une foule de composantes positives relatives aux facteurs énumérés plus haut et sont les candidats qu’Accelerate achète. Puis il y a les 50 titres « cancres » que la firme vend à découvert. À partir de ces sélections, les titres sont constamment rééquilibrés.

« Nous établissons le point d’équilibre à 110 % acheteur et 50 % vendeur, de façon telle que notre exposition brute est de 160 %, mais notre exposition nette, de 60 % », dit le dirigeant. C’est ainsi que le portefeuille préserve sa neutralité par rapport au marché des actions.

Repérer les changements positifs

Une stratégie similaire anime Jeff Bradacs, cochef des stratégies d’actions et chef de la gestion de portefeuille et négociation chez Picton Mahoney Asset Management, à Toronto. L’objectif de son fonds, typique pour la catégorie non traditionnelle, est « de produire des rendements positifs quelle que soit la direction des marchés, dit-il. Nous tâchons de produire de l’alpha entre nos positions longues et à découvert, éliminant ainsi tout bêta. Car le rendement résulte souvent d’une catégorie d’actifs (bêta) plutôt que de l’habileté du gestionnaire (alpha). En étant un marché neutre, on retranche le bêta et on se concentre sur l’alpha que peut produire le gestionnaire. »

L’approche de Jeff Bradacs se distingue de celle de Julian Klymochko en ce qu’il se concentre sur les entreprises où il repère des changements positifs ou des changements négatifs, achetant les premières, vendant à découvert les secondes. Par changement positif, il entend des situations où une entreprise gagne un nouveau marché ou un président de premier plan; un changement négatif signale évidemment le contraire.

Le FNB d’investissements alternatifs liquides de Banque Nationale Investissements (BNI) adopte une stratégie complètement différente des deux fonds précédents, axée sur les contrats à terme. Ici, le portefeuille est réparti entre des obligations gouvernementales américaines (T-Bills) à environ 95 %, et des contrats à terme concentrés dans le secteur des denrées de base et des devises.

Il faut dire que les contrats à terme introduisent une valeur notionnelle qui compose en quelque sorte le levier du portefeuille. Ainsi, contre une mise au jeu de 5 $, le fonds retient un contrat à terme sur le maïs qui peut engager une valeur notionnelle de 60 $, alors qu’un autre contrat sur le cuivre engagerait une valeur notionnelle de 35 $, explique Zaid Shoufan, associé à BNI. Ainsi, le portefeuille se retrouve avec un levier de 100 % en contrepartie de ses positions obligataires de 95 $. « Le fonds maintient un levier moyen autour de 120%, mais on peut aussi monter à 250 % et même jusqu’à 300 % », explique le gestionnaire.

L’objectif du fonds est de produire un rendement absolu de 3 % net de frais au-dessus du rendement de la partie obligataire. « Ce sont les contrats à terme qui donnent cette valeur ajoutée », note Zaid Shoufan. Cependant, dans le cas de la chute boursière de 2022, c’est la vente à découvert de titres obligataires qui a permis au fonds de générer un rendement à contre-courant de 10,3 %.

Les rendements positifs exceptionnels des lauréats de notre classement étaient-ils opportunistes? Julian Klymochko s’en défend bien. Son approche n’est pas « tactique », insiste-t-il. Avant que les marchés ne sombrent, les positions longues et à découvert étaient déjà fermement établies, laissant les choses suivre leur cours dans la chute générale. Une position opportuniste, par exemple, aurait été de se précipiter pour vendre à découvert des titres technologiques. Or, « nous n’avons jamais vendu à découvert les FANG (Facebook, Amazon, Netflix, Google, Microsoft), affirme le gestionnaire, parce qu’il s’agit de titres de haute qualité, bien qu’ils soient surévalués; mais ils ne ressortent pas ni dans notre décile supérieur ni dans le décile inférieur ».

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Révision du régime fiscal pour le commerce en ligne dès le 1er juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/revision-du-regime-fiscal-pour-le-commerce-en-ligne-des-le-1er-juillet/ Thu, 25 Mar 2021 21:00:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78846 BUDGET QUÉBEC 2021 – La popularité du commerce en ligne a monté en flèche depuis un an et le gouvernement Legault souhaite que la taxe de vente du Québec (TVQ) soit prélevée sur des biens corporels commandés depuis l'étranger et qui transitent en territoire canadien par des entrepôts de compagnies comme Amazon.

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Dans son budget déposé jeudi, le ministre des Finances, Eric Girard, a indiqué que Québec harmonisera, pour le 1er juillet, son régime avec des annonces fédérales effectuées l’automne dernier à cet effet ainsi qu’à l’égard des plateformes de location de logements en ligne comme Airbnb.

Sur cinq ans, ces mesures devraient permettre à l’État québécois d’obtenir 810,5 millions de dollars (M$), dont environ 98 M$ au cours de l’exercice 2021-2022.

La TVQ doit être perçue sur les biens incorporels, par exemple des services numériques offerts par les géants du web, depuis 2019, une mesure qui a permis à Revenu Québec de récolter plus de 215 M$ en date du 31 décembre dernier.

« Les résultats des efforts déployés à l’égard de la perception de la taxe relativement aux biens corporels en provenance de l’étranger sont plus mitigés », souligne le budget Girard.

Un projet-pilote avait été mis de l’avant avec l’Agence des services frontaliers du Canada au centre de tri de Postes Canada situé à Montréal, mais il n’a pas donné les « résultats attendus » lorsqu’il a pris fin en octobre 2019.

Puisque le modèle d’affaires des géants du web a changé, ces derniers acheminent les biens commandés dans des entrepôts et sites de distribution qu’ils exploitent. Les livraisons sont donc de moins en moins effectuées par des services comme Postes Canada.

« Les règles fiscales actuelles font que ni le fournisseur étranger ni la plateforme numérique n’ont de responsabilité à l’égard de la perception de la TVQ ou de la TPS sur ces transactions », rappelle le document.

Le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie, Carlos Leitao, a estimé, en point de presse, qu’il s’agissait d’une « bonne idée », en ajoutant que le gouvernement Legault allait dans la « bonne direction ».

C’est lorsqu’il était ministre des Finances dans le gouvernement libéral de Philippe Couillard que Québec avait décidé d’assujettir les fournisseurs étrangers de biens incorporels à la TVQ.

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Les valeurs technologiques dominent le marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-valeurs-technologiques-dominent-le-marche/ Wed, 12 Aug 2020 12:11:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68166 Cinq raisons pour expliquer un tel succès.

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Alors que le titre moyen a connu une baisse d’environ 7 % depuis le début de l’année, les valeurs technologiques ont le vent en poupe, note Peter Hodson, CFA, fondateur et chef de la recherche de 5i Research, dans un article du Financial Post.

L’indice Nasdaq est en hausse de 22 %, Amazon a connu une hausse de 71 % et le secteur technologique canadien a progressé de 77 %, notamment grâce à la hausse de 180 % de Shopify. Peter Hodson examine cinq raisons qui pourraient expliquer un tel succès.

1) Technologie et croissance vont de pair

Bien que le monde soit en récession en raison de la pandémie de la COVID-19, les entreprises technologiques continuent à afficher des taux de croissance fulgurants, notamment une croissance des ventes de 40 %, 50 % ou plus.

Et comme pratiquement tous les secteurs sont dans le rouge, les investisseurs placent leur argent où ils continuent à trouver de la croissance, soit dans les titres technologiques.

2) La fermeture mondiale n’a pas eu d’impact sur ces sociétés

Cela fait longtemps qu’on utilise la technologie, bien avant l’arrivée de la COVID-19. De plus, le travail à distance, les ventes en ligne et les vidéoconférences sont depuis longtemps pratiqués par les entreprises technologiques.

La fermeture mondiale n’a donc pas eu d’impact sur la manière dont ces entreprises faisaient leurs affaires.

3) Dur de passer à côté

Nombre de gestionnaires de fonds estiment que les technologies ont été surévaluées en janvier et ont sous-pondéré le secteur. Il y a fort à parier que les performances des fonds de ces gestionnaires sont mauvaises par rapport au marché.

Ils ont donc deux choix :

1)      S’en tenir à leurs convictions et risquer une année horrible en matière de performance, ce qui mènerait à un mauvais bonus de fin d’année, voire un licenciement.

2)      Acheter des actions technologiques pour tenter de récupérer la performance actuelle.

Sans compter que, comme les valeurs technologiques occupent de plus en plus de place dans les indices, de nombreux gestionnaires doivent en acheter, même s’ils n’en ont pas envie.

4) Personne n’aime les vendeurs à découvert

Cette année, les vendeurs à découvert dans le secteur de la technologie se font écraser. Docusign (DOCU sur le Nasdaq), par exemple, a augmenté de 404 % au cours des 52 dernières semaines. Il y a 8,7 millions d’actions court-circuitées, et cela doit être une expérience très douloureuse de voir ce titre monter semaine après semaine, souligne Peter Hodson. À un moment donné, les vendeurs à découvert sont obligés de commencer à couvrir leurs positions, même ceux qui sont convaincus d’avoir raison, et cela crée un intérêt d’achat encore plus grand.

5) L’avenir est dans la technologie

Il y a fort à parier que dans dix ans, il n’y aura pas moins de technologie dans le monde. L’innovation constante va continuer à alimenter le besoin de technologie.

Il y a des inventions, des services et des produits auxquels nous ne pouvons même pas encore penser et qui, sans aucun doute, fonctionneront sur des appareils et des logiciels technologiques. Les investisseurs à très long terme (pensons aux fonds de pension et de dotation) se positionnent probablement dans le secteur pour des décennies de croissance.

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